Le pays est submergé par une deuxième vague ravageuse alimentée par une souche bien plus contagieuse. Les hôpitaux manquent d’oxygène, les crématoriums ne suivent plus la cadence et le gouvernement continue de refuser de confiner à l’échelle nationale.
Une petite affiche est posée devant l’hôpital Fortis : «Nous allons être à court d’oxygène dans les heures qui viennent. Nous avons alerté toutes les autorités de cette situation et attendons de l’aide depuis hier.» En quelques mots, cet hôpital privé de New Delhi résume le désastre qui se déroule dans la capitale indienne, et bien au-delà, dans l’Inde ravagée par la deuxième vague de Covid-19. Les hôpitaux, lieux de dernier secours pour les personnes infectées, sont submergés et ne peuvent même plus s’occuper de leurs patients. Et l’argent, cette fois, ne fera pas la différence : les institutions privées semblent aussi fortement touchées par ces pénuries que les établissements publics.
L’Inde est frappée par une vague ravageuse de contaminations, un «tsunami», selon les mots du directeur des services médicaux de l’armée, peu enclin aux hyperboles : le pays a enregistré 354 000 nouveaux cas en 24 heures pour 2 800 morts. Ce qui fait plus de 2 millions de nouveaux cas en une journée…
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22 septembre 2023
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21 septembre 2023
Désastre : L’Inde au bord de l’asphyxie
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