Le rassemblement anti-Biya, tenu à Genève le 17 juillet 2021, par des activistes camerounais de la diaspora a eu des conséquences fâcheuses. Une centaine de personnes, essentiellement de la Brigade Anti-Sardinards (BAS), un mouvement d’opposants camerounais vivant en occident, ont bravé l’interdiction des autorités helvétiques et ont affronté la police Suisse aux abords de l’hôtel Intercontinental où logent le président camerounais, son épouse et leur suite.
Mais la veille, plusieurs membres influents de la BAS ont été interpellés par la police genevoise pour avoir tenté d’envahir l’établissement hôtelier où séjournent Paul et Chantal Biya. Parmi eux, Niat, Sandy, Tcheubou, général Marcel, et Calibri Calibro; ce dernier présenté comme le leader dudit mouvement.
S’ils ont été libérés dans la journée de samedi, l’on a appris via La Tribune de Genève que 12 d’entre eux ont été condamnés par la justice suisse à des jours-amende. Il s’agit d’une peine consistant pour le condamné, à verser au Trésor une somme dont le montant global résulte de la fixation par le juge d’une contribution quotidienne pendant un certain nombre de jours.
Ils ont écopé de jours-amende avec sursis allant de 40 à 180 jours pour diverses infractions. Notamment la violation de domicile, entrée illégale en Suisse, infraction à la loi sur les armes, provocation publique au crime ou à la violence, empêchement d’accomplir un acte officiel.
EN CE MOMENT
28 mars 2024
28 mars 2024
Douze activistes camerounais condamnés par la justice suisse
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