La condamnation à la prison de l’ancien président sud-africain Jacob Zuma a été jugée mercredi 30 juin « inconstitutionnelle » par sa fondation, un message fort à ses partisans, dont certains convergent déjà vers le domicile de l’ancien dirigeant, qui a jusqu’à dimanche pour se constituer prisonnier.
L’ancien chef d’Etat, 79 ans, qui au lendemain de sa condamnation s’est montré tout sourire, en costume, sur des photos postées sur Twitter, a été condamné par la Cour constitutionnelle, plus haute juridiction du pays, à quinze mois ferme, dans une décision qui ne peut pas faire l’objet d’un appel.
En 24 heures, la nouvelle a déjà suscité des appels sur les réseaux sociaux, les plus fervents soutiens au leader charismatique et volontiers provocateur se mettant en route vers sa résidence de Nkandla, dans la campagne zoulou (est). S’il ne se rend pas de lui-même dans un commissariat au cours des prochains jours, la police a ordre de venir l’arrêter et de le conduire en prison afin qu’il purge sa peine.
Comptant peut-être sur une vague populaire d’ici là, la fondation Jacob Zuma a rejeté dans un communiqué un jugement « non conforme à notre Constitution », accusant les juges d’avoir laissé parler leur « sentiment » et leur « colère ». L’ex-président est accusé d’avoir pillé l’argent public pendant ses neuf années au pouvoir (2009-2018). Englué dans les scandales, il avait été poussé à la démission.
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25 septembre 2023
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