Lorsque Andreas Norlén, le président du Parlement suédois, a martelé son pupitre pour avaliser l’adoption de la motion de défiance contre le premier ministre, Stefan Löfven, quelques applaudissements hésitants se sont fait entendre. Fallait-il se réjouir de voir ce vote aboutir ou s’inquiéter de cette première dans la vie politique suédoise ?
Tous les observateurs s’attendaient à cette crise. Suite à des élections très serrées en 2018, Stefan Löfven avait mis quatre mois pour former un gouvernement minoritaire avec les sociaux-démocrates, deux petits partis du centre droit, et le soutien tacite du Parti de gauche, ex-communiste. Mais personne n’aurait parié sur une offensive menée par cette gauche radicale, qui a refusé de soutenir le gouvernement sur une réforme de l’encadrement des loyers pour les logements neufs, un des piliers du modèle suédois.
EN CE MOMENT
22 septembre 2023
22 septembre 2023
21 septembre 2023
En Suède, le Parlement renverse le premier ministre Stefan Löfven
Lorsque Andreas Norlén, le président du Parlement suédois, a martelé son pupitre pour avaliser l’adoption de la motion de défiance…