Une peine d’un an de prison, dont six mois avec sursis, et 3 750 euros d’amende ont été requis, jeudi 17 juin, à l’encontre de Nicolas Sarkozy, jugé devant le tribunal correctionnel de Paris pour les dépenses excessives de sa campagne présidentielle de 2012. Des peines allant de dix-huit mois à quatre ans de prison avec sursis ont été requises à l’encontre des treize coprévenus jugés au côté de l’ancien chef de l’Etat.
« Nicolas Sarkozy ne regrette visiblement rien puisqu’il n’est venu qu’à une seule audience », a soutenu la procureure, Vanessa Perrée, en dénonçant « la totale désinvolture » de l’ancien président. « Ce comportement de ne pas se considérer comme un justiciable comme un autre, comme un citoyen parmi les citoyens, est à l’avenant de ce qu’il a été lors de cette campagne présidentielle, se situant hors de la mêlée », a-t-elle poursuivi d’un ton vif. « Cette désinvolture vis-à-vis [des autres prévenus] et du tribunal est à l’image de la désinvolture dans sa campagne », a -t-elle insisté.