mardi 22 mars

TV5 - 17h17

Violences en RDC : Médecins sans frontières se retire de deux villages de l’Ituri

L’organisation Médecins sans frontières (MSF) a mis fin ce 21 mars à ses opérations humanitaires en faveur des populations de deux villages d’Ituri, dans le nord-est de la République démocratique du Congo. La décision de MSF intervient quatre mois après une attaque ayant ciblé ses membres.

« L’insécurité et l’impunité obligent MSF à fermer des projets humanitaires vitaux à Nizi et Bambu » déclare Olivier Maizoué, responsable des programmes de MSF en RDC lors d’une conférence de presse.

« Cette décision intervient face à l’absence prolongée de garanties de sécurité de la part des différents acteurs qui s’affrontent dans la région », dit le communiqué remis aux journalistes

Ces deux localités sont actuellement contrôlées par l’armée congolaise. Mais les attaques ciblant des positions militaires et des véhicules des voyageurs sont quasi quotidiennes.

Il y a une semaine, des attaques des présumés rebelles des Forces démocratiques alliées (ADF) contre plusieurs villages de l’Ituri ont fait au moins 52 morts. Dimanche 13 mars, en territoire Irumu, quatre villages ont été attaqués et 19 personnes tuées. Lundi 14 mars les villages d’Apende et de Ndimo ont été la cible d’attaques des ADF qui y ont tué respectivement 18 et 15 civils.

 »Au total, on comptabilise au moins 52 civils tués entre dimanche et ce lundi », déclare Christophe Munyanderu, coordonnateur de la Convention pour le respect des droits de l’homme, une ONG congolaise, indiquant qu’il s’agissait d’un bilan encore provisoire.

« Les risques sont tout simplement trop élevés pour MSF de retourner dans ces zones en confiance (…). Notre mission est de sauver des vies, mais pas au prix des nôtres », explique Olivier Maizoué, chef de mission de MSF.


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TV5 - 17h17

Violences en RDC : Médecins sans frontières se retire de deux villages de l’Ituri

L’organisation Médecins sans frontières (MSF) a mis fin ce 21 mars à ses opérations humanitaires en faveur des populations de deux villages d’Ituri, dans le nord-est de la République démocratique du Congo. La décision de MSF intervient quatre mois après une attaque ayant ciblé ses membres.

« L’insécurité et l’impunité obligent MSF à fermer des projets humanitaires vitaux à Nizi et Bambu » déclare Olivier Maizoué, responsable des programmes de MSF en RDC lors d’une conférence de presse.

« Cette décision intervient face à l’absence prolongée de garanties de sécurité de la part des différents acteurs qui s’affrontent dans la région », dit le communiqué remis aux journalistes

Ces deux localités sont actuellement contrôlées par l’armée congolaise. Mais les attaques ciblant des positions militaires et des véhicules des voyageurs sont quasi quotidiennes.

Il y a une semaine, des attaques des présumés rebelles des Forces démocratiques alliées (ADF) contre plusieurs villages de l’Ituri ont fait au moins 52 morts. Dimanche 13 mars, en territoire Irumu, quatre villages ont été attaqués et 19 personnes tuées. Lundi 14 mars les villages d’Apende et de Ndimo ont été la cible d’attaques des ADF qui y ont tué respectivement 18 et 15 civils.

 »Au total, on comptabilise au moins 52 civils tués entre dimanche et ce lundi », déclare Christophe Munyanderu, coordonnateur de la Convention pour le respect des droits de l’homme, une ONG congolaise, indiquant qu’il s’agissait d’un bilan encore provisoire.

« Les risques sont tout simplement trop élevés pour MSF de retourner dans ces zones en confiance (…). Notre mission est de sauver des vies, mais pas au prix des nôtres », explique Olivier Maizoué, chef de mission de MSF.

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TV5 - 17h11

Accident d’avion en Chine: pas de trace de survivants, ni de boîtes noires

Aucun survivant n’a été retrouvé en Chine plus de 30 heures après l’accident d’un Boeing-737 qui s’est écrasé dans une zone montagneuse du sud du pays avec 132 personnes à bord, a indiqué mardi soir l’aviation civile.

Les boîtes noires n’ayant pas encore été localisées, les autorités ont par ailleurs estimé prématuré de se prononcer sur les causes de la brutale chute de l’avion du vol MU5735 de la China Eastern Airlines.

L’appareil assurait la liaison entre les grandes villes chinoises de Kunming (sud-ouest) et Canton (sud). Selon le ministère chinois des Affaires étrangères, les passagers sont a priori tous chinois.

« Jusqu’à présent, les opérations de sauvetage n’ont pas permis de découvrir de survivant », a indiqué mardi soir devant la presse Zhu Tao, le directeur de la sécurité aérienne à l’Administration chinoise de l’avion civile (CAAC).

« Etant donné que l’enquête vient de commencer, nous sommes incapables de nous faire une opinion claire sur les causes de l’accident sur la base des informations que nous avons », a-t-il souligné.

Lundi soir, la compagnie aérienne avait présenté ses hommages aux « morts » de la catastrophe, sans s’avancer à donner un bilan humain.

Les médias chinois ont diffusé des images montrant une sorte de clairière formée par l’appareil dans une zone boisée, avec des débris peu reconnaissables, à part un morceau d’aile avec le logo bleu et rouge de la compagnie.

 


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TV5 - 17h11

Accident d’avion en Chine: pas de trace de survivants, ni de boîtes noires

Aucun survivant n’a été retrouvé en Chine plus de 30 heures après l’accident d’un Boeing-737 qui s’est écrasé dans une zone montagneuse du sud du pays avec 132 personnes à bord, a indiqué mardi soir l’aviation civile.

Les boîtes noires n’ayant pas encore été localisées, les autorités ont par ailleurs estimé prématuré de se prononcer sur les causes de la brutale chute de l’avion du vol MU5735 de la China Eastern Airlines.

L’appareil assurait la liaison entre les grandes villes chinoises de Kunming (sud-ouest) et Canton (sud). Selon le ministère chinois des Affaires étrangères, les passagers sont a priori tous chinois.

« Jusqu’à présent, les opérations de sauvetage n’ont pas permis de découvrir de survivant », a indiqué mardi soir devant la presse Zhu Tao, le directeur de la sécurité aérienne à l’Administration chinoise de l’avion civile (CAAC).

« Etant donné que l’enquête vient de commencer, nous sommes incapables de nous faire une opinion claire sur les causes de l’accident sur la base des informations que nous avons », a-t-il souligné.

Lundi soir, la compagnie aérienne avait présenté ses hommages aux « morts » de la catastrophe, sans s’avancer à donner un bilan humain.

Les médias chinois ont diffusé des images montrant une sorte de clairière formée par l’appareil dans une zone boisée, avec des débris peu reconnaissables, à part un morceau d’aile avec le logo bleu et rouge de la compagnie.

 

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Rfi.fr - 16h37

Burkina Faso: repris du procès Sankara pour les plaidoiries de la défense

Les audiences avaient été suspendues début mars après une requête des avocats de la défense. Le procès des assassins présumés de Thomas Sankara a repris ce matin 22 mars 2022 à Ouagadougou. Les avocats des accusés ont la parole pour leurs plaidoiries, après trois semaines de silence.

Une longue pause qui aura au moins permis de répondre à une question aussi étonnante que fondamentale : un coup d’État peut-il être légal ? C’est en tout cas ce qu’ont voulu supposer les avocats de la défense suite au putsch le 24 janvier dernier du lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba et investi président par le Conseil constitutionnel. Les sages de la haute institution ont tranché la semaine dernière : ils ne légalisent pas le coup d’État. Les accusations d’attentat à la sûreté de l’État resteront donc valables durant le procès.

Un procès qui a repris ce matin à la salle des Banquets de Ouaga 2000, qui accueille la chambre d’instruction de première instance du tribunal militaire. Une salle presque vide, mais marquée par la présence de Mariam Sankara, la veuve de l’ancien président burkinabè.

Les 12 inculpés étaient également présents, dont le principal accusé le général Gilbert Diendéré, qui s’est installé devant les juges d’un pas sûr et décidé, aux côtés de ses co-accusés. C’est justement l’avocat des hauts gradés qui a ouvert le bal par une longue introduction, insistant sur la prescription des faits reprochés à son client, à savoir l’attentat à la sûreté de l’État, complicité d’assassinat et recel de cadavre. Le procureur avait requis d’ailleurs 20 ans de prison contre le général.

Les plaidoiries ont commencé avec les avocats des médecins accusés d’avoir donné un faux certificat de décès sur les causes de la mort de Thomas Sankara et se poursuivront toute la semaine jusqu’à vendredi.


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Rfi.fr - 16h37

Burkina Faso: repris du procès Sankara pour les plaidoiries de la défense

Les audiences avaient été suspendues début mars après une requête des avocats de la défense. Le procès des assassins présumés de Thomas Sankara a repris ce matin 22 mars 2022 à Ouagadougou. Les avocats des accusés ont la parole pour leurs plaidoiries, après trois semaines de silence.

Une longue pause qui aura au moins permis de répondre à une question aussi étonnante que fondamentale : un coup d’État peut-il être légal ? C’est en tout cas ce qu’ont voulu supposer les avocats de la défense suite au putsch le 24 janvier dernier du lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba et investi président par le Conseil constitutionnel. Les sages de la haute institution ont tranché la semaine dernière : ils ne légalisent pas le coup d’État. Les accusations d’attentat à la sûreté de l’État resteront donc valables durant le procès.

Un procès qui a repris ce matin à la salle des Banquets de Ouaga 2000, qui accueille la chambre d’instruction de première instance du tribunal militaire. Une salle presque vide, mais marquée par la présence de Mariam Sankara, la veuve de l’ancien président burkinabè.

Les 12 inculpés étaient également présents, dont le principal accusé le général Gilbert Diendéré, qui s’est installé devant les juges d’un pas sûr et décidé, aux côtés de ses co-accusés. C’est justement l’avocat des hauts gradés qui a ouvert le bal par une longue introduction, insistant sur la prescription des faits reprochés à son client, à savoir l’attentat à la sûreté de l’État, complicité d’assassinat et recel de cadavre. Le procureur avait requis d’ailleurs 20 ans de prison contre le général.

Les plaidoiries ont commencé avec les avocats des médecins accusés d’avoir donné un faux certificat de décès sur les causes de la mort de Thomas Sankara et se poursuivront toute la semaine jusqu’à vendredi.

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Rfi.fr - 16h31

Émotion, «consternation» et hommages après le décès de Soumeylou Boubèye Maïga

La mort du détenu Soumeylou Boubèye Maïga, Premier ministre malien entre 2017 et 2019, à l’âge de 67 ans, suscite une vague d’émotion. Depuis l’annonce de sa disparition, les messages de condoléances et d’hommages se multiplient sur le continent.

Moussa Faki Mahamat, le président de la Commission de l’Union africaine, exprime sa « tristesse » suite à cette disparition. Même émotion partagée par le président du Niger, Mohamed Bazoum, qui affiche sa « consternation » : la mort de Soumeylou Boubeye Maïga lui « rappelle celle du président Modibo Keïta en 1977. Je pensais que de tels assassinats relevaient d’une autre ère », écrit le chef de l’État nigérien sur son compte Twitter.

« Triste et tragique », s’indigne le défenseur sénégalais des droits de l’homme, Alioune Tine. Avant d’ajouter : « On aurait pu éviter cette fin au Premier ministre avec cette chronique d’une mort annoncée. »

En Côte d’Ivoire, « c’est avec une grande tristesse » que le président Alassane Ouattara a « appris le décès de » son « jeune frère ». Le chef de l’État ivoirien a adressé ses « condoléances les plus émues à sa famille et à ses proches ».


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Rfi.fr - 16h31

Émotion, «consternation» et hommages après le décès de Soumeylou Boubèye Maïga

La mort du détenu Soumeylou Boubèye Maïga, Premier ministre malien entre 2017 et 2019, à l’âge de 67 ans, suscite une vague d’émotion. Depuis l’annonce de sa disparition, les messages de condoléances et d’hommages se multiplient sur le continent.

Moussa Faki Mahamat, le président de la Commission de l’Union africaine, exprime sa « tristesse » suite à cette disparition. Même émotion partagée par le président du Niger, Mohamed Bazoum, qui affiche sa « consternation » : la mort de Soumeylou Boubeye Maïga lui « rappelle celle du président Modibo Keïta en 1977. Je pensais que de tels assassinats relevaient d’une autre ère », écrit le chef de l’État nigérien sur son compte Twitter.

« Triste et tragique », s’indigne le défenseur sénégalais des droits de l’homme, Alioune Tine. Avant d’ajouter : « On aurait pu éviter cette fin au Premier ministre avec cette chronique d’une mort annoncée. »

En Côte d’Ivoire, « c’est avec une grande tristesse » que le président Alassane Ouattara a « appris le décès de » son « jeune frère ». Le chef de l’État ivoirien a adressé ses « condoléances les plus émues à sa famille et à ses proches ».

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Le Point - 16h26

La justice russe condamne Alexeï Navalny à 9 ans de prison

Une juge russe – Margarita Kotova – a reconnu mardi 22 mars Alexeï Navalny coupable d’« escroquerie » et d’outrage à magistrat, avant qu’un verdict ne soit finalement prononcé dans l’après-midi. Alexeï Navalny a écopé de neuf ans de prison. À cela s’ajoutent une peine d’un an et demi de liberté surveillée et une amende de 1,2 million de roubles, soit environ 10 000 euros au taux du jour, alors que le détracteur du Kremlin est déjà emprisonné depuis plus d’un an.

Il devra purger sa peine dans une « colonie pénitentiaire de régime sévère », ce qui signifie que ses conditions de détention vont devenir plus strictes. Le charismatique militant anticorruption et ancien avocat, âgé de 45 ans, était jugé depuis mi-février derrière les murs de sa colonie pénitentiaire, à 100 kilomètres à l’est de Moscou, dans un tribunal improvisé. Alexeï Navalny était accusé d’avoir détourné des millions de roubles de dons versés à ses organisations de lutte contre la corruption et d’« outrage au tribunal » au cours d’un précédent procès.


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Le Point - 16h26

La justice russe condamne Alexeï Navalny à 9 ans de prison

Une juge russe – Margarita Kotova – a reconnu mardi 22 mars Alexeï Navalny coupable d’« escroquerie » et d’outrage à magistrat, avant qu’un verdict ne soit finalement prononcé dans l’après-midi. Alexeï Navalny a écopé de neuf ans de prison. À cela s’ajoutent une peine d’un an et demi de liberté surveillée et une amende de 1,2 million de roubles, soit environ 10 000 euros au taux du jour, alors que le détracteur du Kremlin est déjà emprisonné depuis plus d’un an.

Il devra purger sa peine dans une « colonie pénitentiaire de régime sévère », ce qui signifie que ses conditions de détention vont devenir plus strictes. Le charismatique militant anticorruption et ancien avocat, âgé de 45 ans, était jugé depuis mi-février derrière les murs de sa colonie pénitentiaire, à 100 kilomètres à l’est de Moscou, dans un tribunal improvisé. Alexeï Navalny était accusé d’avoir détourné des millions de roubles de dons versés à ses organisations de lutte contre la corruption et d’« outrage au tribunal » au cours d’un précédent procès.

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vendredi 18 mars

Footmercato.net - 12h25

Ligue des Champions : le tirage intégral complet des quarts et des demi-finales

Pas sûr que les Parisiens et les Lillois allument leur télévision à 12h, mais le monde du football européen aura forcément un oeil du côté de Nyon. L’UEFA va en effet procéder au tirage au sort des quarts de finale de la Ligue des Champions. Huit équipes encore en lice pour décrocher le Graal au Stade de France le 29 mai prochain.

Au menu, trois clubs espagnols : le Real Madrid, tombeur du Paris Saint-Germain, l’Atlético de Madrid vainqueur du Manchester United de Cristiano Ronaldo et la surprise Villarreal, bourreau sans pitié de la Juventus. Les Anglais seront également représentés par trois formations : Chelsea, Liverpool et Manchester City. Le Bayern Munich et Benfica complètent le tableau.

Enfin, il convient de rappeler que l’instance dirigeante du football européen procédera également au tirage au sort des demi-finales et désignera aussi l’un des vainqueurs de ces demies comme l’hôte de la finale. Pour rappel, il n’y a pas de protection entre équipes du même pays cette fois.

Tirage des quarts de finale :

  • A : Chelsea – Real Madrid
  • B : Manchester City – Atlético de Madrid
  • C : Villarreal – Bayern Munich
  • D : Benfica – Liverpool

Tirage des demi-finales :

  • vainqueur B – vainqueur A
  • vainqueur D – vainqueur C

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Footmercato.net - 12h25

Ligue des Champions : le tirage intégral complet des quarts et des demi-finales

Pas sûr que les Parisiens et les Lillois allument leur télévision à 12h, mais le monde du football européen aura forcément un oeil du côté de Nyon. L’UEFA va en effet procéder au tirage au sort des quarts de finale de la Ligue des Champions. Huit équipes encore en lice pour décrocher le Graal au Stade de France le 29 mai prochain.

Au menu, trois clubs espagnols : le Real Madrid, tombeur du Paris Saint-Germain, l’Atlético de Madrid vainqueur du Manchester United de Cristiano Ronaldo et la surprise Villarreal, bourreau sans pitié de la Juventus. Les Anglais seront également représentés par trois formations : Chelsea, Liverpool et Manchester City. Le Bayern Munich et Benfica complètent le tableau.

Enfin, il convient de rappeler que l’instance dirigeante du football européen procédera également au tirage au sort des demi-finales et désignera aussi l’un des vainqueurs de ces demies comme l’hôte de la finale. Pour rappel, il n’y a pas de protection entre équipes du même pays cette fois.

Tirage des quarts de finale :

  • A : Chelsea – Real Madrid
  • B : Manchester City – Atlético de Madrid
  • C : Villarreal – Bayern Munich
  • D : Benfica – Liverpool

Tirage des demi-finales :

  • vainqueur B – vainqueur A
  • vainqueur D – vainqueur C
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mercredi 16 mars

Le Point - 18h09

Loin de Kiev, l’Afrique face aux retombées économiques de la guerre en Ukraine

Du Nigeria au Malawi, les pays africains souffrent déjà des retombées économiques de l’invasion russe en Ukraine, entre hausses des prix des produits de première nécessité et de ceux du pétrole, faisant craindre une aggravation de la pauvreté dans tout le continent.

A plus de 100 dollars le baril, les cours mondiaux de l’or noir ont atteint au début de la guerre leur plus haut niveau depuis dix ans, augmentant significativement les prix du carburant, notamment au Nigeria, où ils ont doublé.

Trois semaines après le début de la guerre, les coûts grimpent et avec eux, l’inquiétude notamment pour la sécurité alimentaire car l’Ukraine et la Russie sont d’importants fournisseurs de blé et de céréales pour l’Afrique.

Avec les sanctions contre Moscou, le prix des engrais monte en flèche. Une menace pour les récoltes africaines qui risque de faire grimper encore plus le coût des denrées alimentaires.

« La guerre en Ukraine signifie la faim en Afrique », a déploré dimanche la directrice générale du FMI Kristalina Georgieva.

Pour Julius Adewale, boulanger nigérian, la hausse du prix du carburant est une catastrophe.

Comme beaucoup au Nigeria, il dépend des générateurs à essence car le réseau national ne fournit depuis peu que quelques heures d’électricité par jour.

« Il n’y a plus de courant depuis hier et nous tournons au générateur », se lamente Julius dans sa boulangerie à Lagos, capitale économique. « Le coût de production a considérablement augmenté ».

Le Nigeria, premier producteur de pétrole et première économie d’Afrique, doit importer la majorité de son carburant à cause de ses capacités insuffisantes de raffinage, ce qui rend le marché intérieur vulnérable.


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Le Point - 18h09

Loin de Kiev, l’Afrique face aux retombées économiques de la guerre en Ukraine

Du Nigeria au Malawi, les pays africains souffrent déjà des retombées économiques de l’invasion russe en Ukraine, entre hausses des prix des produits de première nécessité et de ceux du pétrole, faisant craindre une aggravation de la pauvreté dans tout le continent.

A plus de 100 dollars le baril, les cours mondiaux de l’or noir ont atteint au début de la guerre leur plus haut niveau depuis dix ans, augmentant significativement les prix du carburant, notamment au Nigeria, où ils ont doublé.

Trois semaines après le début de la guerre, les coûts grimpent et avec eux, l’inquiétude notamment pour la sécurité alimentaire car l’Ukraine et la Russie sont d’importants fournisseurs de blé et de céréales pour l’Afrique.

Avec les sanctions contre Moscou, le prix des engrais monte en flèche. Une menace pour les récoltes africaines qui risque de faire grimper encore plus le coût des denrées alimentaires.

« La guerre en Ukraine signifie la faim en Afrique », a déploré dimanche la directrice générale du FMI Kristalina Georgieva.

Pour Julius Adewale, boulanger nigérian, la hausse du prix du carburant est une catastrophe.

Comme beaucoup au Nigeria, il dépend des générateurs à essence car le réseau national ne fournit depuis peu que quelques heures d’électricité par jour.

« Il n’y a plus de courant depuis hier et nous tournons au générateur », se lamente Julius dans sa boulangerie à Lagos, capitale économique. « Le coût de production a considérablement augmenté ».

Le Nigeria, premier producteur de pétrole et première économie d’Afrique, doit importer la majorité de son carburant à cause de ses capacités insuffisantes de raffinage, ce qui rend le marché intérieur vulnérable.

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Le Point - 18h02

Ukraine : comment les oligarques russes tentent de contourner les sanctions

Gel des avoirs, effondrement du rouble, interdiction de déplacements dans l’Union européenne, saisies de biens, taxes supplémentaires… L’offensive russe en Ukraine n’est pas sans retombées pour les assaillants. De nombreux oligarques russes ont été sanctionnés par l’Europe et le reste du monde. Roman Abramovitchpropriétaire du club de football de Chelsea, et Igor Setchine, patron du pétrolier Rosneft, font notamment partie de ces grands noms alliés du pouvoir russe désormais mis au ban de la communauté internationale.

Loin de s’avouer vaincues, les personnalités visées tentent secrètement d’outrepasser ces nouvelles lois en se tournant vers Dubai et ses combines financières. Mardi 15 mars, Le Monde partage les témoignages de plusieurs sociétés spécialisées dans la cryptomonnaie, qui ont eu la surprise d’être contactées par ces milliardaires de l’Est.

« Il y a un type – je ne connais pas son identité, il est passé par un intermédiaire – qui appelle et nous dit, “je voudrais vendre 125 000 bitcoins”. Je lui ai dit que ça faisait 6 milliards de dollars. Il m’a dit “oui, oui, on va les faire transférer par une entreprise en Australie” », rapporte l’une d’entre elles. Dans le but de protéger leur fortune, les oligarques transfèreraient leurs fonds en usant de cryptomonnaies, pour ensuite utiliser leur argent dans les quelques pays où leur présence n’est pas encore interdite.


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Le Point - 18h02

Ukraine : comment les oligarques russes tentent de contourner les sanctions

Gel des avoirs, effondrement du rouble, interdiction de déplacements dans l’Union européenne, saisies de biens, taxes supplémentaires… L’offensive russe en Ukraine n’est pas sans retombées pour les assaillants. De nombreux oligarques russes ont été sanctionnés par l’Europe et le reste du monde. Roman Abramovitchpropriétaire du club de football de Chelsea, et Igor Setchine, patron du pétrolier Rosneft, font notamment partie de ces grands noms alliés du pouvoir russe désormais mis au ban de la communauté internationale.

Loin de s’avouer vaincues, les personnalités visées tentent secrètement d’outrepasser ces nouvelles lois en se tournant vers Dubai et ses combines financières. Mardi 15 mars, Le Monde partage les témoignages de plusieurs sociétés spécialisées dans la cryptomonnaie, qui ont eu la surprise d’être contactées par ces milliardaires de l’Est.

« Il y a un type – je ne connais pas son identité, il est passé par un intermédiaire – qui appelle et nous dit, “je voudrais vendre 125 000 bitcoins”. Je lui ai dit que ça faisait 6 milliards de dollars. Il m’a dit “oui, oui, on va les faire transférer par une entreprise en Australie” », rapporte l’une d’entre elles. Dans le but de protéger leur fortune, les oligarques transfèreraient leurs fonds en usant de cryptomonnaies, pour ensuite utiliser leur argent dans les quelques pays où leur présence n’est pas encore interdite.

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Rfi.fr - 17h58

RDC: les élections et le budget au programme de la nouvelle session parlementaire

En RDC, la session parlementaire ordinaire du mois de mars a été ouverte ce mardi 15 mars 2022. Les parlementaires auront un agenda particulièrement chargé notamment avec les débats autour de différents textes sur l’organisation des élections. En dépit de ce programme fourni, ils veulent également mettre un accent particulier sur le contrôle de l’action gouvernementale particulièrement sur les suivis des recommandations adressées à l’exécutif national.

Dans son discours, Modeste Bahati Lukwebo, président du Sénat, a promis de suivre particulièrement l’exécution du budget 2022. Il a demandé au gouvernement de se pencher sur les mesures fiscales arrêtées afin d’atteindre les objectifs fixés dans la loi des finances 2022. Cette recommandation intervient au moment où le Fonds monétaire international vient d’appeler le gouvernent congolais à la vigilance suite à l’impact éventuel de la crise ukrainienne sur l’économie congolaise.

Modeste Bahati Lukwebo a insisté sur le respect de l’orthodoxie financière qui doit être, selon lui, de stricte application. Concernant la grève des enseignants, il a demandé au gouvernement de respecter les engagements pris envers les professeurs d’universités et les cadres scientifiques


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Rfi.fr - 17h58

RDC: les élections et le budget au programme de la nouvelle session parlementaire

En RDC, la session parlementaire ordinaire du mois de mars a été ouverte ce mardi 15 mars 2022. Les parlementaires auront un agenda particulièrement chargé notamment avec les débats autour de différents textes sur l’organisation des élections. En dépit de ce programme fourni, ils veulent également mettre un accent particulier sur le contrôle de l’action gouvernementale particulièrement sur les suivis des recommandations adressées à l’exécutif national.

Dans son discours, Modeste Bahati Lukwebo, président du Sénat, a promis de suivre particulièrement l’exécution du budget 2022. Il a demandé au gouvernement de se pencher sur les mesures fiscales arrêtées afin d’atteindre les objectifs fixés dans la loi des finances 2022. Cette recommandation intervient au moment où le Fonds monétaire international vient d’appeler le gouvernent congolais à la vigilance suite à l’impact éventuel de la crise ukrainienne sur l’économie congolaise.

Modeste Bahati Lukwebo a insisté sur le respect de l’orthodoxie financière qui doit être, selon lui, de stricte application. Concernant la grève des enseignants, il a demandé au gouvernement de respecter les engagements pris envers les professeurs d’universités et les cadres scientifiques

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Rfi.fr - 17h53

La CIJ ordonne à Moscou de suspendre son invasion en Ukraine

Au 21e jour de l’invasion de l’Ukraine, mercredi 16 mars, la quatrième session de pourparlers se poursuit alors que les bombardements continuent dans le pays. Le président Volodymyr Zelensky a appelé une nouvelle fois le Congrès américain à fermer le ciel ukrainien. Dans l’après-midi, la Cour internationale de justice a ordonné à la Russie de suspendre son invasion de l’Ukraine.

La quatrième session de pourparlers entre la Russie et l’Ukraine se poursuit mercredi après deux premières journées de discussions. Pour aboutir à un cessez-le-feu, Moscou a exigé un « statut neutre » pour l’Ukraine, sur le modèle de l’Autriche ou de la Suède. Une option rejetée par Kiev.


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Rfi.fr - 17h53

La CIJ ordonne à Moscou de suspendre son invasion en Ukraine

Au 21e jour de l’invasion de l’Ukraine, mercredi 16 mars, la quatrième session de pourparlers se poursuit alors que les bombardements continuent dans le pays. Le président Volodymyr Zelensky a appelé une nouvelle fois le Congrès américain à fermer le ciel ukrainien. Dans l’après-midi, la Cour internationale de justice a ordonné à la Russie de suspendre son invasion de l’Ukraine.

La quatrième session de pourparlers entre la Russie et l’Ukraine se poursuit mercredi après deux premières journées de discussions. Pour aboutir à un cessez-le-feu, Moscou a exigé un « statut neutre » pour l’Ukraine, sur le modèle de l’Autriche ou de la Suède. Une option rejetée par Kiev.

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Rfi.fr - 17h47

Japon: séisme de magnitude 7,3 dans l’est au large de Fukushima, une alerte au tsunami déclenchée

L’est du Japon a été secoué ce mercredi soir par un violent séisme ressenti jusqu’à Tokyo, de magnitude 7,3, selon l’Agence météorologique japonaise (JMA) qui a émis une alerte au tsunami pour une grande partie de la côte nord-est. L’épicentre de la secousse, survenue à 23h36 locales (14h36 GMT), était situé au large de la côte du département de Fukushima, à 60 km de profondeur, selon la JMA.


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Rfi.fr - 17h47

Japon: séisme de magnitude 7,3 dans l’est au large de Fukushima, une alerte au tsunami déclenchée

L’est du Japon a été secoué ce mercredi soir par un violent séisme ressenti jusqu’à Tokyo, de magnitude 7,3, selon l’Agence météorologique japonaise (JMA) qui a émis une alerte au tsunami pour une grande partie de la côte nord-est. L’épicentre de la secousse, survenue à 23h36 locales (14h36 GMT), était situé au large de la côte du département de Fukushima, à 60 km de profondeur, selon la JMA.

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mardi 15 mars

Le Point - 18h16

Guerre en Ukraine : un cameraman de Fox News tué près de Kiev

Pierre Zakrzewski, un reporteur de guerre expérimenté, a été tué par un tir sur le véhicule qu’il partageait avec son collègue, le correspondant Benjamin Hall. Un cameraman de Fox News a été tué alors qu’il couvrait la guerre en Ukraine. Pierre Zakrzewski accompagnait le journaliste Benjamin Hall, blessé lorsque leur véhicule a été la cible de tirs lundi à Horenka, près de Kiev, a indiqué la PDG de Fox News Media, Suzanne Scott, dans un communiqué. C’est le deuxième journaliste étranger tué en Ukraine depuis le début du conflit, après la mort du documentariste Brent Renaud à Irpin.

Basé à Londres, Pierre Zakrzewski était en Ukraine depuis février. « Pierre était un photographe de guerre qui a couvert pratiquement tous les événements internationaux pour Fox News, de l’Irak à l’Afghanistan en passant par la Syrie », a expliqué Suzanne Scott. Il avait reçu en décembre le prix Fox News du Héros discret, notamment pour avoir joué « un rôle clé » dans l’évacuation de pigistes afghans et de leurs familles après le retrait américain d’Afghanistan. Benjamin Hall, de nationalité britannique et correspondant de Fox News au département d’État, reste pour sa part hospitalisé en Ukraine. Il a été blessé aux jambes par des éclats d’obus et placé en soins intensifs.

 

 


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Le Point - 18h16

Guerre en Ukraine : un cameraman de Fox News tué près de Kiev

Pierre Zakrzewski, un reporteur de guerre expérimenté, a été tué par un tir sur le véhicule qu’il partageait avec son collègue, le correspondant Benjamin Hall. Un cameraman de Fox News a été tué alors qu’il couvrait la guerre en Ukraine. Pierre Zakrzewski accompagnait le journaliste Benjamin Hall, blessé lorsque leur véhicule a été la cible de tirs lundi à Horenka, près de Kiev, a indiqué la PDG de Fox News Media, Suzanne Scott, dans un communiqué. C’est le deuxième journaliste étranger tué en Ukraine depuis le début du conflit, après la mort du documentariste Brent Renaud à Irpin.

Basé à Londres, Pierre Zakrzewski était en Ukraine depuis février. « Pierre était un photographe de guerre qui a couvert pratiquement tous les événements internationaux pour Fox News, de l’Irak à l’Afghanistan en passant par la Syrie », a expliqué Suzanne Scott. Il avait reçu en décembre le prix Fox News du Héros discret, notamment pour avoir joué « un rôle clé » dans l’évacuation de pigistes afghans et de leurs familles après le retrait américain d’Afghanistan. Benjamin Hall, de nationalité britannique et correspondant de Fox News au département d’État, reste pour sa part hospitalisé en Ukraine. Il a été blessé aux jambes par des éclats d’obus et placé en soins intensifs.

 

 

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Rfi.fr - 18h13

Éthiopie: une vidéo montre l’exécution de civils par des militaires et des miliciens amharas

C’est une séquence de cinq minutes, particulièrement épouvantable. On y voit une foule de soldats et de civils armés, d’autres non armés, parlant l’Amharique et rassemblés autour d’un bûcher fait de bois et de paille. Et on y voit des hommes attachés être tout simplement jetés dans le feu, l’un d’eux étant manifestement encore vivant, sous les moqueries et les injures de l’attroupement.

La circulation de cette vidéo, à partir de vendredi, a provoqué une vague de dégoût, aussi bien dans la diaspora que dans le pays. Au point que le gouvernement lui-même a aussitôt qualifié la scène « d’acte particulièrement horrible et inhumain » commis contre « des civils innocents », a-t-il dit. Il a aussi situé le lieu du crime : un village de la région sensible du Benishangul-Gumuz, dans l’ouest du pays, entre la capitale et le barrage de la Grande Renaissance. Plusieurs gouvernements étrangers ont également fait part de leur horreur devant cette vidéo.

La Commission éthiopienne des droits de l’homme a quant à elle apporté ses propres précisions : le crime aurait eu lieu le 24 février, en représailles d’une embuscade meurtrière tendue à des militaires, la veille. Selon elle, les victimes incinérées auraient été des Tigréens d’abord fusillés sous prétexte qu’ils étaient des assaillants. Huit, en tout, plus un autre qui n’était effectivement pas mort lorsqu’il a été jeté dans le feu.


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Rfi.fr - 18h13

Éthiopie: une vidéo montre l’exécution de civils par des militaires et des miliciens amharas

C’est une séquence de cinq minutes, particulièrement épouvantable. On y voit une foule de soldats et de civils armés, d’autres non armés, parlant l’Amharique et rassemblés autour d’un bûcher fait de bois et de paille. Et on y voit des hommes attachés être tout simplement jetés dans le feu, l’un d’eux étant manifestement encore vivant, sous les moqueries et les injures de l’attroupement.

La circulation de cette vidéo, à partir de vendredi, a provoqué une vague de dégoût, aussi bien dans la diaspora que dans le pays. Au point que le gouvernement lui-même a aussitôt qualifié la scène « d’acte particulièrement horrible et inhumain » commis contre « des civils innocents », a-t-il dit. Il a aussi situé le lieu du crime : un village de la région sensible du Benishangul-Gumuz, dans l’ouest du pays, entre la capitale et le barrage de la Grande Renaissance. Plusieurs gouvernements étrangers ont également fait part de leur horreur devant cette vidéo.

La Commission éthiopienne des droits de l’homme a quant à elle apporté ses propres précisions : le crime aurait eu lieu le 24 février, en représailles d’une embuscade meurtrière tendue à des militaires, la veille. Selon elle, les victimes incinérées auraient été des Tigréens d’abord fusillés sous prétexte qu’ils étaient des assaillants. Huit, en tout, plus un autre qui n’était effectivement pas mort lorsqu’il a été jeté dans le feu.

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Rfi.fr - 18h10

Burkina Faso: l’architecte Diébédo Francis Kéré devient le premier Africain à remporter le prix Pritzker

Mali, Togo, Bénin, Kenya, Soudan, Mozambique, Diébédo Francis Kéré a construit aux quatre coins du continent africain. Cet enfant de Gando, dans le Centre-Est du Burkina Faso, a fait beaucoup de chemin depuis l’époque où il apprenait la charpenterie, aux côtés de jésuites français. Dès 17 ans, Diébédo Francis Kéré, obtient une bourse qui lui permet d’étudier en Allemagne où il se formera à l’architecture.

Là-bas, il s’inspire des techniques préindustrielles qu’il souhaite adapter au contexte africain. C’est d’ailleurs dans son village natal, Gando, qu’il réalise en 2001 son premier bâtiment : une école, construite avec l’aide des populations.

Diébédo Francis Kéré utilise des matériaux locaux : de la terre, du granit, du bois, ce qui lui vaut aujourd’hui d’être qualifié de pionnier de l’architecture durable. Mais le bâtisseur explique qu’il s’agit surtout d’une méthode Coué : utiliser ce qui est sur place est avant tout une nécessité.

Parmi les projets en cours de l’architecte : la construction de l’Assemblée béninoise à Porto Novo, inspirée de l’arbre à palabres. Diébédo Francis Kéré a aussi dessiné la future Assemblée burkinabè, dont la construction est en suspens en raison des récents soubresauts politiques du pays.

 


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Rfi.fr - 18h10

Burkina Faso: l’architecte Diébédo Francis Kéré devient le premier Africain à remporter le prix Pritzker

Mali, Togo, Bénin, Kenya, Soudan, Mozambique, Diébédo Francis Kéré a construit aux quatre coins du continent africain. Cet enfant de Gando, dans le Centre-Est du Burkina Faso, a fait beaucoup de chemin depuis l’époque où il apprenait la charpenterie, aux côtés de jésuites français. Dès 17 ans, Diébédo Francis Kéré, obtient une bourse qui lui permet d’étudier en Allemagne où il se formera à l’architecture.

Là-bas, il s’inspire des techniques préindustrielles qu’il souhaite adapter au contexte africain. C’est d’ailleurs dans son village natal, Gando, qu’il réalise en 2001 son premier bâtiment : une école, construite avec l’aide des populations.

Diébédo Francis Kéré utilise des matériaux locaux : de la terre, du granit, du bois, ce qui lui vaut aujourd’hui d’être qualifié de pionnier de l’architecture durable. Mais le bâtisseur explique qu’il s’agit surtout d’une méthode Coué : utiliser ce qui est sur place est avant tout une nécessité.

Parmi les projets en cours de l’architecte : la construction de l’Assemblée béninoise à Porto Novo, inspirée de l’arbre à palabres. Diébédo Francis Kéré a aussi dessiné la future Assemblée burkinabè, dont la construction est en suspens en raison des récents soubresauts politiques du pays.

 

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Rfi.fr - 18h07

Pré-dialogue tchadien au Qatar: les groupes armés peinent à choisir leurs délégués

« Les échanges sont difficiles », concède un participant. « Difficile et vif », renchérit un autre. « C’est un marathon », confie un troisième. Dès son ouverture, le pré-dialogue tchadien organisé au Qatar a été suspendu à cause d’un nombre trop important de personnes autour de la table des discussions. Depuis dimanche après-midi donc, les groupes politico-militaires enchainent les séances de travail pour tenter de désigner ensemble les dix délégués qui doivent les représenter.

Mais l’équation n’est pas simple. Actuellement, 52 groupes politico-militaires sont représentés à Doha. Certains pèsent plus que d’autres politiquement et militairement et tous n’ont pas le même agenda, ni les mêmes objectifs. En revanche, ils veulent tous s’assurer que leur voix portera.

Lundi soir, les principaux groupes rebelles restaient confiants : « Que les discussions soient houleuses, c’est tout à fait normal dans ce genre de rencontre », raconte un participant. « Mais nous travaillons sur nos points de convergence », explique-t-il.


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Rfi.fr - 18h07

Pré-dialogue tchadien au Qatar: les groupes armés peinent à choisir leurs délégués

« Les échanges sont difficiles », concède un participant. « Difficile et vif », renchérit un autre. « C’est un marathon », confie un troisième. Dès son ouverture, le pré-dialogue tchadien organisé au Qatar a été suspendu à cause d’un nombre trop important de personnes autour de la table des discussions. Depuis dimanche après-midi donc, les groupes politico-militaires enchainent les séances de travail pour tenter de désigner ensemble les dix délégués qui doivent les représenter.

Mais l’équation n’est pas simple. Actuellement, 52 groupes politico-militaires sont représentés à Doha. Certains pèsent plus que d’autres politiquement et militairement et tous n’ont pas le même agenda, ni les mêmes objectifs. En revanche, ils veulent tous s’assurer que leur voix portera.

Lundi soir, les principaux groupes rebelles restaient confiants : « Que les discussions soient houleuses, c’est tout à fait normal dans ce genre de rencontre », raconte un participant. « Mais nous travaillons sur nos points de convergence », explique-t-il.

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Footmercato.net - 17h36

Le PSG a proposé Neymar au Barça et à plusieurs grands clubs européens

Dans l’oeil du cyclone depuis quelques semaines, Neymar est en difficulté au PSG. Que ce soit au niveau de son état physique, que ses performances ou tout simplement dans sa relation avec les supporters parisiens, rien ne va pour le fantasque brésilien.

À 3 ans de la fin de son bail dans la Capitale, la star brésilienne de 30 ans n’est plus intouchable au PSG et Paris l’a d’ailleurs proposé à plusieurs clubs européens ces dernières semaines dont le FC Barcelone. Reste à savoir si le joueur est partant et surtout si un club souhaitera miser gros sur un joueur qui n’est plus que l’ombre de lui-même ces derniers mois.

En 2017, le feuilleton avait tenu en haleine toute la planète football durant l’été. Neymar, alors star incontestable du Barça et membre de la fameuse MSN (Messi, Suarez, Neymar), rejoignait le PSG à la surprise générale. Si les débuts ont été prometteurs, rien ne s’est vraiment passé comme prévu pour un homme qui aspirait à ne plus vivre dans l’ombre de Lionel Messi pour tenter d’arracher le Ballon d’Or, objectif personnel depuis le début de sa carrière.

Mais entre blessures (une centaine de matches ratés avec le PSG depuis son arrivée), contre-performances, problèmes extra-sportifs et manque d’impact dans les moments importants de la saison à commencer par la Ligue des Champions, l’aventure de Neymar au PSG n’a jamais été un long fleuve tranquille.

 


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Footmercato.net - 17h36

Le PSG a proposé Neymar au Barça et à plusieurs grands clubs européens

Dans l’oeil du cyclone depuis quelques semaines, Neymar est en difficulté au PSG. Que ce soit au niveau de son état physique, que ses performances ou tout simplement dans sa relation avec les supporters parisiens, rien ne va pour le fantasque brésilien.

À 3 ans de la fin de son bail dans la Capitale, la star brésilienne de 30 ans n’est plus intouchable au PSG et Paris l’a d’ailleurs proposé à plusieurs clubs européens ces dernières semaines dont le FC Barcelone. Reste à savoir si le joueur est partant et surtout si un club souhaitera miser gros sur un joueur qui n’est plus que l’ombre de lui-même ces derniers mois.

En 2017, le feuilleton avait tenu en haleine toute la planète football durant l’été. Neymar, alors star incontestable du Barça et membre de la fameuse MSN (Messi, Suarez, Neymar), rejoignait le PSG à la surprise générale. Si les débuts ont été prometteurs, rien ne s’est vraiment passé comme prévu pour un homme qui aspirait à ne plus vivre dans l’ombre de Lionel Messi pour tenter d’arracher le Ballon d’Or, objectif personnel depuis le début de sa carrière.

Mais entre blessures (une centaine de matches ratés avec le PSG depuis son arrivée), contre-performances, problèmes extra-sportifs et manque d’impact dans les moments importants de la saison à commencer par la Ligue des Champions, l’aventure de Neymar au PSG n’a jamais été un long fleuve tranquille.

 

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lundi 14 mars

maxifoot.fr - 10h44

Ballon d’Or : quatre changements importants !

France Football a présenté ce vendredi plusieurs modifications pour les prochaines éditions du Ballon d’Or afin de « gagner en cohérence, en lisibilité et en clarté ». On note ainsi quatre changements dans le règlement de la plus prestigieuse des récompenses individuelles.

Le principal changement concerne le calendrier. A partir de la prochaine édition, le Ballon d’Or sera désormais attribué au terme de la saison, et non plus en décembre ou en janvier. Les joueurs ne seront donc plus jugés sur une année, et donc deux demi-saisons, mais sur une saison entière pour « une clarification des performances à comptabiliser et à évaluer ».

Pour élaborer les listes de nommés (30 chez les hommes, 20 chez les femmes), les journalistes de France Football et de L’Equipe seront désormais épaulés par l’ambassadeur du BO Didier Drogba et par le votant qui se sera montré le plus perspicace lors de l’édition précédente. A noter d’ailleurs que le jury qui doit trancher parmi les listes proposées passera de 170 à 100 journalistes, issus des 100 premiers pays au classement FIFA.

France Football veut aussi clarifier la hiérarchie des critères retenus pour décerner la récompense. Ainsi, les éléments déterminants sont dans l’ordre : les performances individuelles et le caractère décisif du joueur, les performances collectives et le palmarès accumulés au cours de la saison, la classe du joueur et son sens du fair-play. Suffisant pour mettre fin aux débats sur l’identité du vainqueur ? Sans doute pas. Mais c’est aussi ça le charme du Ballon d’Or.


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maxifoot.fr - 10h44

Ballon d’Or : quatre changements importants !

France Football a présenté ce vendredi plusieurs modifications pour les prochaines éditions du Ballon d’Or afin de « gagner en cohérence, en lisibilité et en clarté ». On note ainsi quatre changements dans le règlement de la plus prestigieuse des récompenses individuelles.

Le principal changement concerne le calendrier. A partir de la prochaine édition, le Ballon d’Or sera désormais attribué au terme de la saison, et non plus en décembre ou en janvier. Les joueurs ne seront donc plus jugés sur une année, et donc deux demi-saisons, mais sur une saison entière pour « une clarification des performances à comptabiliser et à évaluer ».

Pour élaborer les listes de nommés (30 chez les hommes, 20 chez les femmes), les journalistes de France Football et de L’Equipe seront désormais épaulés par l’ambassadeur du BO Didier Drogba et par le votant qui se sera montré le plus perspicace lors de l’édition précédente. A noter d’ailleurs que le jury qui doit trancher parmi les listes proposées passera de 170 à 100 journalistes, issus des 100 premiers pays au classement FIFA.

France Football veut aussi clarifier la hiérarchie des critères retenus pour décerner la récompense. Ainsi, les éléments déterminants sont dans l’ordre : les performances individuelles et le caractère décisif du joueur, les performances collectives et le palmarès accumulés au cours de la saison, la classe du joueur et son sens du fair-play. Suffisant pour mettre fin aux débats sur l’identité du vainqueur ? Sans doute pas. Mais c’est aussi ça le charme du Ballon d’Or.

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Rfi.fr - 10h38

Zambie : mort de l’ancien président Rupiah Banda

L’ancien président zambien Rupiah Banda est décédé vendredi à l’âge de 85 ans après une longue bataille contre un cancer du côlon, a annoncé la famille. Le quatrième dirigeant de ce pays d’Afrique australe depuis son indépendance de la Grande-Bretagne a exercé ses fonctions pendant trois ans à partir de 2008, un court mandat marqué par une croissance économique et des accusations de corruption.

Rupiah Banda était vice-président lorsque son prédécesseur, Levy Mwanawasa, a succombé à une attaque cérébrale, ce qui l’a propulsé à la tête du pays. Mais le diplomate chevronné a ensuite été battu aux élections de 2011, bien qu’il ait supervisé une croissance économique massive sous son mandat.

L’économie zambienne s’est développée pendant la brève présidence de M. Banda, principalement grâce à la hausse des prix du cuivre et à l’essor des investissements chinois. Il a poursuivi les travaux d’infrastructures entamés sous Mwanawasa, en construisant des routes, des hôpitaux et des écoles dont le pays avait grand besoin.

La Zambie avait enregistré une croissance de 7,6 % en 2011, contre 6,4 % l’année précédente, ce dont M. Banda s’était attribué le mérite. Il avait espéré que l’embellie économique convaincrait les électeurs de le maintenir au pouvoir.

La plupart des 17,9 millions de Zambiens n’ont cependant pas récolté les fruits de l’essor des mines et des constructions. Les richesses se sont accumulées entre les mains de quelques-uns, tandis que des accusations de corruption ont fait surface, entachant sa réputation. En septembre 2011, il avait été largement battu par le leader de l’opposition Michael Sata.

 


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Rfi.fr - 10h38

Zambie : mort de l’ancien président Rupiah Banda

L’ancien président zambien Rupiah Banda est décédé vendredi à l’âge de 85 ans après une longue bataille contre un cancer du côlon, a annoncé la famille. Le quatrième dirigeant de ce pays d’Afrique australe depuis son indépendance de la Grande-Bretagne a exercé ses fonctions pendant trois ans à partir de 2008, un court mandat marqué par une croissance économique et des accusations de corruption.

Rupiah Banda était vice-président lorsque son prédécesseur, Levy Mwanawasa, a succombé à une attaque cérébrale, ce qui l’a propulsé à la tête du pays. Mais le diplomate chevronné a ensuite été battu aux élections de 2011, bien qu’il ait supervisé une croissance économique massive sous son mandat.

L’économie zambienne s’est développée pendant la brève présidence de M. Banda, principalement grâce à la hausse des prix du cuivre et à l’essor des investissements chinois. Il a poursuivi les travaux d’infrastructures entamés sous Mwanawasa, en construisant des routes, des hôpitaux et des écoles dont le pays avait grand besoin.

La Zambie avait enregistré une croissance de 7,6 % en 2011, contre 6,4 % l’année précédente, ce dont M. Banda s’était attribué le mérite. Il avait espéré que l’embellie économique convaincrait les électeurs de le maintenir au pouvoir.

La plupart des 17,9 millions de Zambiens n’ont cependant pas récolté les fruits de l’essor des mines et des constructions. Les richesses se sont accumulées entre les mains de quelques-uns, tandis que des accusations de corruption ont fait surface, entachant sa réputation. En septembre 2011, il avait été largement battu par le leader de l’opposition Michael Sata.

 

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jeudi 10 mars

Le Monde Afrique - 09h48

Au Sénégal, les familles des « martyrs » de mars 2021 réclament justice

Il y a un an, quatorze personnes sont mortes lors des émeutes ayant suivi l’arrestation de l’opposant Ousmane Sonko, dont douze sous les balles des forces de sécurité, selon Amnesty International. Des photos de Cheikh Wade trônent dans la maison familiale, située dans un dédale de ruelles du quartier populaire de Cambérène, à Dakar. Le tailleur de 32 ans a été tué le 8 mars 2021, au dernier jour des violentes émeutes qui ont secoué le Sénégal, pendant presque une semaine, après l’arrestation d’une figure de l’opposition, Ousmane Sonko, accusé de viol par l’employée d’un salon de massage.

Alors que le député dénonçait un complot du régime pour l’écarter de la scène politique avant l’élection présidentielle de 2024, un mouvement de contestation populaire avait gagné plusieurs villes du pays. Bilan de ces journées de manifestation : 590 blessés et quatorze morts, « dont douze à la suite de tirs par balles par les forces de défense et de sécurité », selon Amnesty International.

Un an plus tard, la famille de Cheikh Wade attend encore que justice soit faite. Le jeune homme a été tué par balle, comme l’atteste le certificat de décès, où il est inscrit que celui-ci est « dû à un traumatisme crânien par projectile d’arme à feu ». Son sort a particulièrement ému le pays, car sa mort a été filmée en direct et les images ont été partagées en masse sur les réseaux sociaux. Cette vidéo, authentifiée par Amnesty International, montre un agent de police viser le jeune homme avant de tirer sur lui.


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Le Monde Afrique - 09h48

Au Sénégal, les familles des « martyrs » de mars 2021 réclament justice

Il y a un an, quatorze personnes sont mortes lors des émeutes ayant suivi l’arrestation de l’opposant Ousmane Sonko, dont douze sous les balles des forces de sécurité, selon Amnesty International. Des photos de Cheikh Wade trônent dans la maison familiale, située dans un dédale de ruelles du quartier populaire de Cambérène, à Dakar. Le tailleur de 32 ans a été tué le 8 mars 2021, au dernier jour des violentes émeutes qui ont secoué le Sénégal, pendant presque une semaine, après l’arrestation d’une figure de l’opposition, Ousmane Sonko, accusé de viol par l’employée d’un salon de massage.

Alors que le député dénonçait un complot du régime pour l’écarter de la scène politique avant l’élection présidentielle de 2024, un mouvement de contestation populaire avait gagné plusieurs villes du pays. Bilan de ces journées de manifestation : 590 blessés et quatorze morts, « dont douze à la suite de tirs par balles par les forces de défense et de sécurité », selon Amnesty International.

Un an plus tard, la famille de Cheikh Wade attend encore que justice soit faite. Le jeune homme a été tué par balle, comme l’atteste le certificat de décès, où il est inscrit que celui-ci est « dû à un traumatisme crânien par projectile d’arme à feu ». Son sort a particulièrement ému le pays, car sa mort a été filmée en direct et les images ont été partagées en masse sur les réseaux sociaux. Cette vidéo, authentifiée par Amnesty International, montre un agent de police viser le jeune homme avant de tirer sur lui.

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Le Point - 09h40

Des mercenaires syriens poussés vers l’Ukraine

Des mercenaires syriens sont-ils mobilisés au service des Russes ? « Nous pensons que les informations selon lesquelles ils recrutent des combattants syriens pour accroître leurs forces en Ukraine sont avérées », a affirmé lundi 7 mars le porte-parole du département américain à la Défense, confirmant une information révélée par le Wall Street Journal.

Selon le quotidien, qui cite quatre sources officielles américaines, la Russie, qui intervient en Syrie depuis 2015 aux côtés du régime du président Bachar el-Assad, « a récemment recruté des hommes dans ce pays en espérant que leur expertise des combats urbains puisse aider à prendre Kiev et porter un coup fatal au gouvernement ukrainien ». Ce déploiement est considéré par Washington comme une nouvelle escalade, poursuit le journal.


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Le Point - 09h40

Des mercenaires syriens poussés vers l’Ukraine

Des mercenaires syriens sont-ils mobilisés au service des Russes ? « Nous pensons que les informations selon lesquelles ils recrutent des combattants syriens pour accroître leurs forces en Ukraine sont avérées », a affirmé lundi 7 mars le porte-parole du département américain à la Défense, confirmant une information révélée par le Wall Street Journal.

Selon le quotidien, qui cite quatre sources officielles américaines, la Russie, qui intervient en Syrie depuis 2015 aux côtés du régime du président Bachar el-Assad, « a récemment recruté des hommes dans ce pays en espérant que leur expertise des combats urbains puisse aider à prendre Kiev et porter un coup fatal au gouvernement ukrainien ». Ce déploiement est considéré par Washington comme une nouvelle escalade, poursuit le journal.

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mercredi 09 mars

Le Point - 17h24

Le drone turc, atout majeur de l’armée ukrainienne

L’Ukraine posséderait une vingtaine de Bayraktar TB2, utilisés pour frapper les camions et chars russes. Des armes qui permettent aussi à la Turquie d’accroître son aura diplomatique. C’est le fleuron de l’industrie militaire turque et une pièce maîtresse dans la guerre en Ukraine : le drone Bayraktar TB2.

Très compétitif, il allie hautes performances et coûts réduits : il se vend à environ 5 millions de dollars (4,6 millions d’euros), contre 20 millions de dollars (18,3 millions d’euros) pour un appareil américain.

Construits par la firme Baykar – dont le directeur technique n’est autre que Selcuk Bayraktar, jeune ingénieur formé aux Etats-Unis et époux de la fille cadette du président Erdogan –, les drones turcs suscitent un intérêt croissant et des commandes en cascade : à ce jour, neuf pays les utilisent et seize autres sont engagés dans un processus de commande.

L’Ukraine disposerait d’une vingtaine de TB2. Dès les premières heures du conflit, ils ont fait mouche, ciblant des colonnes de camions de ravitaillement et de chars russes. Ces frappes ont vite donné l’impression que les Russes ne maîtrisaient pas pleinement l’espace aérien.


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Le Point - 17h24

Le drone turc, atout majeur de l’armée ukrainienne

L’Ukraine posséderait une vingtaine de Bayraktar TB2, utilisés pour frapper les camions et chars russes. Des armes qui permettent aussi à la Turquie d’accroître son aura diplomatique. C’est le fleuron de l’industrie militaire turque et une pièce maîtresse dans la guerre en Ukraine : le drone Bayraktar TB2.

Très compétitif, il allie hautes performances et coûts réduits : il se vend à environ 5 millions de dollars (4,6 millions d’euros), contre 20 millions de dollars (18,3 millions d’euros) pour un appareil américain.

Construits par la firme Baykar – dont le directeur technique n’est autre que Selcuk Bayraktar, jeune ingénieur formé aux Etats-Unis et époux de la fille cadette du président Erdogan –, les drones turcs suscitent un intérêt croissant et des commandes en cascade : à ce jour, neuf pays les utilisent et seize autres sont engagés dans un processus de commande.

L’Ukraine disposerait d’une vingtaine de TB2. Dès les premières heures du conflit, ils ont fait mouche, ciblant des colonnes de camions de ravitaillement et de chars russes. Ces frappes ont vite donné l’impression que les Russes ne maîtrisaient pas pleinement l’espace aérien.

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Libération - 16h00

L’Allemagne cherche activement à réduire sa grande dépendance au gaz russe

Berlin doit trouver d’autres sources d’approvisionnement car le pays a grand besoin de cette source de chauffage et d’électricité pour accompagner sa transition énergétique. Pas question pour Berlin de décréter un embargo sur le gaz russe en dépit de l’invasion de l’Ukraine. Du moins pas dans l’immédiat. L’Allemagne s’est mise dans une telle situation de dépendance ces dernières décennies, qu’elle ne peut pas renoncer à court terme à l’approvisionnement russe (55% des importations).

Pour le ministre de l’Economie et du Climat, il s’agit ni plus ni moins d’une «question de paix sociale». «Les réserves nous permettent de passer l’hiver», a assuré Robert Habeck. Mais après ? Plus de la moitié des foyers allemands sont chauffés au gaz. Une bonne partie de l’industrie ne peut pas fonctionner sans cette énergie. «Nous avons fait l’erreur de nous mettre en situation de dépendance vis-à-vis d’un despote», a expliqué Robert Habeck. Sans oublier le charbon (50% des importations) et le pétrole (35%).


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Libération - 16h00

L’Allemagne cherche activement à réduire sa grande dépendance au gaz russe

Berlin doit trouver d’autres sources d’approvisionnement car le pays a grand besoin de cette source de chauffage et d’électricité pour accompagner sa transition énergétique. Pas question pour Berlin de décréter un embargo sur le gaz russe en dépit de l’invasion de l’Ukraine. Du moins pas dans l’immédiat. L’Allemagne s’est mise dans une telle situation de dépendance ces dernières décennies, qu’elle ne peut pas renoncer à court terme à l’approvisionnement russe (55% des importations).

Pour le ministre de l’Economie et du Climat, il s’agit ni plus ni moins d’une «question de paix sociale». «Les réserves nous permettent de passer l’hiver», a assuré Robert Habeck. Mais après ? Plus de la moitié des foyers allemands sont chauffés au gaz. Une bonne partie de l’industrie ne peut pas fonctionner sans cette énergie. «Nous avons fait l’erreur de nous mettre en situation de dépendance vis-à-vis d’un despote», a expliqué Robert Habeck. Sans oublier le charbon (50% des importations) et le pétrole (35%).

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Libération - 15h56

Guerre en Ukraine: la centrale de Tchernobyl complètement coupée du réseau électrique

L’alimentation électrique de la centrale nucléaire de Tchernobyl et de ses équipements de sécurité est depuis «complètement» coupée en raison d’actions militaires russes, a annoncé ce mercredi l’opérateur ukrainien Ukrenergo. Les systèmes permettant de contrôler à distance les matériaux nucléaires de la centrale de Tchernobyl en Ukraine ont par ailleurs cessé de transmettre des données à l’AEIA mardi soir. Le site nucléaire est sous contrôle russe depuis le 24 février.

Ce mercredi après-midi, l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) s’est voulue rassurante : cette coupure n’a «pas d’impact majeur sur la sécurité» de Tchernobyl. Compte tenu du temps qui s’est écoulé depuis la pire catastrophe nucléaire de l’histoire, en 1986, «la charge thermique de la piscine d’entreposage du combustible usé et le volume de l’eau de refroidissement sont suffisants pour assurer une évacuation efficace de chaleur sans électricité», explique ainsi l’AIEA sur Twitter.

Plus de 200 techniciens et gardes sont bloqués sur le site depuis la prise de contrôle russe, et viennent de travailler treize jours d’affilée sous surveillance russe. L’organisme de gestion de la centrale ukrainienne a demandé à la Russie de les autoriser à effectuer des rotations, et à l’AIEA d’appuyer cette demande à l’international. Le repos et les horaires fixes étant essentiels à la sécurité du site, il est nécessaire de doter l’installation d’un système de roulement efficace. Le gestionnaire nucléaire ukrainien a ajouté que le personnel avait accès à de la nourriture et à de l’eau, ainsi qu’à des médicaments dans une moindre mesure, mais que la situation se détériorait.


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Libération - 15h56

Guerre en Ukraine: la centrale de Tchernobyl complètement coupée du réseau électrique

L’alimentation électrique de la centrale nucléaire de Tchernobyl et de ses équipements de sécurité est depuis «complètement» coupée en raison d’actions militaires russes, a annoncé ce mercredi l’opérateur ukrainien Ukrenergo. Les systèmes permettant de contrôler à distance les matériaux nucléaires de la centrale de Tchernobyl en Ukraine ont par ailleurs cessé de transmettre des données à l’AEIA mardi soir. Le site nucléaire est sous contrôle russe depuis le 24 février.

Ce mercredi après-midi, l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) s’est voulue rassurante : cette coupure n’a «pas d’impact majeur sur la sécurité» de Tchernobyl. Compte tenu du temps qui s’est écoulé depuis la pire catastrophe nucléaire de l’histoire, en 1986, «la charge thermique de la piscine d’entreposage du combustible usé et le volume de l’eau de refroidissement sont suffisants pour assurer une évacuation efficace de chaleur sans électricité», explique ainsi l’AIEA sur Twitter.

Plus de 200 techniciens et gardes sont bloqués sur le site depuis la prise de contrôle russe, et viennent de travailler treize jours d’affilée sous surveillance russe. L’organisme de gestion de la centrale ukrainienne a demandé à la Russie de les autoriser à effectuer des rotations, et à l’AIEA d’appuyer cette demande à l’international. Le repos et les horaires fixes étant essentiels à la sécurité du site, il est nécessaire de doter l’installation d’un système de roulement efficace. Le gestionnaire nucléaire ukrainien a ajouté que le personnel avait accès à de la nourriture et à de l’eau, ainsi qu’à des médicaments dans une moindre mesure, mais que la situation se détériorait.

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Rfi.fr - 10h40

La Mauritanie en colère après des disparitions à la frontière avec le Mali

Tensions entre la Mauritanie et le Mali, suite à la disparition d’éleveurs mauritaniens en territoire malien. Plusieurs dizaines de Mauritaniens sont portés disparus depuis près de trois jours. Des sources locales affirment qu’ils auraient été tués par des soldats maliens, des accusations qui n’ont pour l’heure pas été confirmées. Cela fait plusieurs semaines que la région frontalière entre les deux pays connait un regain de violence.

Les autorités mauritaniennes sont en colère. Dans un communiqué publié mardi après-midi, le ministère des Affaires étrangères accuse l’armée malienne « de crimes récurrents contre ses ressortissants ». Dans son communiqué, le ministère affirme par ailleurs que la vie de ses concitoyens restera au dessus de toute autre considération, alors que les autorités maliennes ont entrepris un rapprochement avec Nouakchott, suite à l’embargo imposé par la Cédéao.


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Rfi.fr - 10h40

La Mauritanie en colère après des disparitions à la frontière avec le Mali

Tensions entre la Mauritanie et le Mali, suite à la disparition d’éleveurs mauritaniens en territoire malien. Plusieurs dizaines de Mauritaniens sont portés disparus depuis près de trois jours. Des sources locales affirment qu’ils auraient été tués par des soldats maliens, des accusations qui n’ont pour l’heure pas été confirmées. Cela fait plusieurs semaines que la région frontalière entre les deux pays connait un regain de violence.

Les autorités mauritaniennes sont en colère. Dans un communiqué publié mardi après-midi, le ministère des Affaires étrangères accuse l’armée malienne « de crimes récurrents contre ses ressortissants ». Dans son communiqué, le ministère affirme par ailleurs que la vie de ses concitoyens restera au dessus de toute autre considération, alors que les autorités maliennes ont entrepris un rapprochement avec Nouakchott, suite à l’embargo imposé par la Cédéao.

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Rfi.fr - 10h31

Nigeria: une soixantaine de morts dans une milice d’auto-défense dans le nord-ouest

Ils étaient en première ligne, face aux groupes armés qui ravagent le nord-ouest du Nigeria depuis des mois. Dans l’État de Kebbi, la milice d’auto-défense « Yan Sa Kai », groupe de combattants volontaires de la zone de Sakaba, comptait, dimanche 6 mars à la nuit tombée, attaquer un groupe de bandits. Il semble que les miliciens s’étaient lancés à la poursuite des hommes armés qui venaient d’attaquer plusieurs villages du district de Sakaba.

L’un des responsables de cette milice, Usman Sani, ancien militaire joint par Reuters, a affirmé que les membres du gang, prévenus de l’attaque, ont préparé une embuscade, profitant du couvert de la forêt qu’ils connaissent bien. Après avoir caché leurs motos, ils ont encerclé les combattants volontaires avant d’ouvrir le feu de plusieurs côtés.

La police semble plutôt suggérer que ces bandits étaient en train de fuir les bombardements de l’armée dans l’État de Niger, lorsqu’ils ont été pris en chasse par les groupes d’auto-défense. Alors que les bombardements de l’armée peinent à mettre un frein à l’activité meurtrière de ces gangs dans le nord-ouest du Nigeria, les volontaires civils font un travail essentiel, mais sont très exposés sur le terrain, rappelle notre correspondante à Lagos, Liza Fabbian.


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Rfi.fr - 10h31

Nigeria: une soixantaine de morts dans une milice d’auto-défense dans le nord-ouest

Ils étaient en première ligne, face aux groupes armés qui ravagent le nord-ouest du Nigeria depuis des mois. Dans l’État de Kebbi, la milice d’auto-défense « Yan Sa Kai », groupe de combattants volontaires de la zone de Sakaba, comptait, dimanche 6 mars à la nuit tombée, attaquer un groupe de bandits. Il semble que les miliciens s’étaient lancés à la poursuite des hommes armés qui venaient d’attaquer plusieurs villages du district de Sakaba.

L’un des responsables de cette milice, Usman Sani, ancien militaire joint par Reuters, a affirmé que les membres du gang, prévenus de l’attaque, ont préparé une embuscade, profitant du couvert de la forêt qu’ils connaissent bien. Après avoir caché leurs motos, ils ont encerclé les combattants volontaires avant d’ouvrir le feu de plusieurs côtés.

La police semble plutôt suggérer que ces bandits étaient en train de fuir les bombardements de l’armée dans l’État de Niger, lorsqu’ils ont été pris en chasse par les groupes d’auto-défense. Alors que les bombardements de l’armée peinent à mettre un frein à l’activité meurtrière de ces gangs dans le nord-ouest du Nigeria, les volontaires civils font un travail essentiel, mais sont très exposés sur le terrain, rappelle notre correspondante à Lagos, Liza Fabbian.

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Rfi.fr - 10h23

Assaut du Capitole: arrestation d’Enrique Tarrio, leader de la milice des Proud Boys

L’étau judiciaire continue de se resserrer autour des milices américaines d’extrême droite qui ont mené l’assaut du Capitole de Washington, en janvier 2021. Mardi 8 mars, Henry « Enrique » Tarrio, le chef du groupe des Proud Boys, a été arrêté chez lui à Miami. Le même jour, un membre d’une autre milice a été condamné par un tribunal de Washington.

Le chef des Proud Boys a été interpellé à son domicile de Miami (Floride) au petit matin, mardi 8 mars, encore en sous-vêtements. Henry « Enrique » Tarrio n’a pourtant pas participé à l’attaque du 6 janvier 2021 contre le Capitole à Washington, en raison d’une arrestation. Mais cet Américain d’origine afro-cubaine de 38 ans est accusé d’avoir mené les préparatifs de la manifestation.

Il est inculpé pour association de malfaiteurs en vue de perturber un processus officiel. Selon le procureur de Washington, Enrique Tarrio était en contact étroit avec Stewart Rhodes, son homologue d’une autre milice, les Oath Keepers, arrêté le 13 janvier 2022, en détention et poursuivi pour sédition.


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Rfi.fr - 10h23

Assaut du Capitole: arrestation d’Enrique Tarrio, leader de la milice des Proud Boys

L’étau judiciaire continue de se resserrer autour des milices américaines d’extrême droite qui ont mené l’assaut du Capitole de Washington, en janvier 2021. Mardi 8 mars, Henry « Enrique » Tarrio, le chef du groupe des Proud Boys, a été arrêté chez lui à Miami. Le même jour, un membre d’une autre milice a été condamné par un tribunal de Washington.

Le chef des Proud Boys a été interpellé à son domicile de Miami (Floride) au petit matin, mardi 8 mars, encore en sous-vêtements. Henry « Enrique » Tarrio n’a pourtant pas participé à l’attaque du 6 janvier 2021 contre le Capitole à Washington, en raison d’une arrestation. Mais cet Américain d’origine afro-cubaine de 38 ans est accusé d’avoir mené les préparatifs de la manifestation.

Il est inculpé pour association de malfaiteurs en vue de perturber un processus officiel. Selon le procureur de Washington, Enrique Tarrio était en contact étroit avec Stewart Rhodes, son homologue d’une autre milice, les Oath Keepers, arrêté le 13 janvier 2022, en détention et poursuivi pour sédition.

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AFP - 10h16

La crise énergétique, « comparable » au choc pétrolier de 1973, selon Le Maire

La crise énergétique actuelle marquée par une flambée des prix est « comparable en intensité, en brutalité, au choc pétrolier de 1973 », a affirmé mercredi le ministre français de l’Economie Bruno Le Maire, écartant l’hypothèse d’un nouveau « quoi qu’il en coûte ».

Un deuxième plan massif d’aides publiques, sur le modèle de celui à l’oeuvre pendant la crise du Covid-19, « ne ferait qu’alimenter l’augmentation des prix », a indiqué M. Le Maire en préambule d’une conférence sur l’indépendance énergétique, notamment face à la Russie, qui réunit des responsables politiques, des patrons d’entreprises, des spécialistes de l’énergie et des économistes.

« Cela reviendrait à jeter de l’essence sur l’incendie », a estimé Bruno Le Maire, prenant également exemple sur la stratégie face au choc pétrolier de 1973.

« En 1973, cette réponse a provoqué le choc inflationniste que vous connaissez, conduit les banques centrales à augmenter massivement les taux, ce qui avait tué la croissance », a-t-il dit. « Cela porte un nom, la stagflation, c’est précisément ce que nous ne voulons pas revivre en 2022 », a-t-il estimé.


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AFP - 10h16

La crise énergétique, « comparable » au choc pétrolier de 1973, selon Le Maire

La crise énergétique actuelle marquée par une flambée des prix est « comparable en intensité, en brutalité, au choc pétrolier de 1973 », a affirmé mercredi le ministre français de l’Economie Bruno Le Maire, écartant l’hypothèse d’un nouveau « quoi qu’il en coûte ».

Un deuxième plan massif d’aides publiques, sur le modèle de celui à l’oeuvre pendant la crise du Covid-19, « ne ferait qu’alimenter l’augmentation des prix », a indiqué M. Le Maire en préambule d’une conférence sur l’indépendance énergétique, notamment face à la Russie, qui réunit des responsables politiques, des patrons d’entreprises, des spécialistes de l’énergie et des économistes.

« Cela reviendrait à jeter de l’essence sur l’incendie », a estimé Bruno Le Maire, prenant également exemple sur la stratégie face au choc pétrolier de 1973.

« En 1973, cette réponse a provoqué le choc inflationniste que vous connaissez, conduit les banques centrales à augmenter massivement les taux, ce qui avait tué la croissance », a-t-il dit. « Cela porte un nom, la stagflation, c’est précisément ce que nous ne voulons pas revivre en 2022 », a-t-il estimé.

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mardi 08 mars

Le Point - 18h04

Ukraine: les civils fuient les villes bombardées, l’exode s’accentue et le pétrole s’envole

Des milliers d’Ukrainiens fuyaient mardi leurs villes bombardées ou encerclées par les forces russes, alors que le conflit a conduit deux millions de personnes à l’exode et que les cours du pétrole s’envolaient à l’annonce d’un embargo américain sur les hydrocarbures russes.

Des civils ont notamment commencé à évacuer la ville ukrainienne de Soumy, bombardée la veille.

Au moins 21 personnes ont été tuées lundi soir dans des frappes aériennes russes contre cette ville située à 350 km au nord-est de Kiev, près de la frontière russo-ukrainienne.

Après un premier convoi de bus de civils évacués de cette ville de 250.000 habitants dans la matinée, un deuxième s’est ébranlé dans la journée en direction de Poltava, au sud de Soumy, a annoncé le gouverneur de la région, Dmitry Lunin.

A Marioupol, grand port stratégique sur la mer d’Azov (sud-est), quelque 300.000 civils restaient en revanche coincés, selon Kiev, qui accuse les Russes de ne pas respecter le couloir humanitaire.

« L’ennemi a lancé une attaque exactement en direction du couloir humanitaire », a dénoncé le ministère ukrainien de la Défense.


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Le Point - 18h04

Ukraine: les civils fuient les villes bombardées, l’exode s’accentue et le pétrole s’envole

Des milliers d’Ukrainiens fuyaient mardi leurs villes bombardées ou encerclées par les forces russes, alors que le conflit a conduit deux millions de personnes à l’exode et que les cours du pétrole s’envolaient à l’annonce d’un embargo américain sur les hydrocarbures russes.

Des civils ont notamment commencé à évacuer la ville ukrainienne de Soumy, bombardée la veille.

Au moins 21 personnes ont été tuées lundi soir dans des frappes aériennes russes contre cette ville située à 350 km au nord-est de Kiev, près de la frontière russo-ukrainienne.

Après un premier convoi de bus de civils évacués de cette ville de 250.000 habitants dans la matinée, un deuxième s’est ébranlé dans la journée en direction de Poltava, au sud de Soumy, a annoncé le gouverneur de la région, Dmitry Lunin.

A Marioupol, grand port stratégique sur la mer d’Azov (sud-est), quelque 300.000 civils restaient en revanche coincés, selon Kiev, qui accuse les Russes de ne pas respecter le couloir humanitaire.

« L’ennemi a lancé une attaque exactement en direction du couloir humanitaire », a dénoncé le ministère ukrainien de la Défense.

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Rfi.fr - 18h00

Guerre en Ukraine: les États-Unis interdisent les importations de pétrole russe

Au treizième jour de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, plusieurs cessez-le-feu locaux et des évacuations de civils étaient prévus. À Soumy, des évacuations ont pu avoir lieu mais du côté de Marioupol, autorités russes et ukrainiennes s’accusent mutuellement de ne pas respecter le cessez-le-feu. Le nombre de réfugiés ayant quitté l’Ukraine a dépassé les 2 millions.

Les points essentiels :

► Selon l’Agence internationale de l’énergie atomique, un centre de recherche nucléaire a été touché par des obus d’artillerie, près de Kharkiv. L’AIEA précise qu’il n’y a pas de « conséquences radiologiques ».

► La Russie a annoncé lundi la mise en place de « cessez-le-feu locaux » et de couloirs humanitaires. Concernant la ville de Soumy, lourdement bombardée la nuit dernière, les évacuations ont débuté. Mais il est impossible à l’heure actuelle de savoir si ces annonces sont respectées dans les autres villes prévues. À Marioupol, les autorités accusent à nouveau les Russes de ne pas respecter le cessez-le-feu.

► Le nombre de réfugiés ayant quitté l’Ukraine a dépassé les 2 millions, selon le HCR.

► Le site de la rédaction russe de RFI diffuse désormais la radio publique ukrainienne en direct (en langue ukrainienne) depuis la page d’accueil.


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Rfi.fr - 18h00

Guerre en Ukraine: les États-Unis interdisent les importations de pétrole russe

Au treizième jour de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, plusieurs cessez-le-feu locaux et des évacuations de civils étaient prévus. À Soumy, des évacuations ont pu avoir lieu mais du côté de Marioupol, autorités russes et ukrainiennes s’accusent mutuellement de ne pas respecter le cessez-le-feu. Le nombre de réfugiés ayant quitté l’Ukraine a dépassé les 2 millions.

Les points essentiels :

► Selon l’Agence internationale de l’énergie atomique, un centre de recherche nucléaire a été touché par des obus d’artillerie, près de Kharkiv. L’AIEA précise qu’il n’y a pas de « conséquences radiologiques ».

► La Russie a annoncé lundi la mise en place de « cessez-le-feu locaux » et de couloirs humanitaires. Concernant la ville de Soumy, lourdement bombardée la nuit dernière, les évacuations ont débuté. Mais il est impossible à l’heure actuelle de savoir si ces annonces sont respectées dans les autres villes prévues. À Marioupol, les autorités accusent à nouveau les Russes de ne pas respecter le cessez-le-feu.

► Le nombre de réfugiés ayant quitté l’Ukraine a dépassé les 2 millions, selon le HCR.

► Le site de la rédaction russe de RFI diffuse désormais la radio publique ukrainienne en direct (en langue ukrainienne) depuis la page d’accueil.

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vendredi 04 mars

Rfi.fr - 17h45

Burkina Faso: Albert Ouédraogo, l’inconnu nouveau Premier ministre

Cette nomination a surpris car c’est un homme bien peu connu du public. Albert Ouédraogo, le nouveau Premier ministre du Burkina, est un technocrate. Docteur en économie, il a enseigné plusieurs années à l’université de Ouagadougou, d’après son profil LinkedIn, avant de rejoindre le secteur privé. Il a notamment travaillé pour des cabinets d’audit et de conseil dont le prestigieux Deloitte, firme internationale britannique.

La biographie officielle publiée par la présidence insiste sur son expérience dans l’administration publique et ses capacités en gestion financière. Dès le jour de son investiture, le lieutenant-colonel Damiba a d’ailleurs ordonné un audit général des finances publiques.

Avec cette nomination, le nouveau président du Burkina Faso maintient le cap qu’il s’était fixé : s’éloigner du champ politique et laisser les affaires courantes aux hommes de dossier. Un choix qui laisse toutefois certains perplexes. « L’avènement de la technocratie ne démarre pas aujourd’hui, parmi les Premiers ministres de Roch, deux sur trois étaient des technocrates et ils ont échoué », déclare un acteur de la société civile

« Il n’existe pas de nation sans politique. Il faut une vision pour le pays », critique de son côté un ancien membre de l’opposition. La composition du gouvernement est maintenant très attendue. La charte de transition, signée lundi, prévoit 25 portefeuilles


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Rfi.fr - 17h45

Burkina Faso: Albert Ouédraogo, l’inconnu nouveau Premier ministre

Cette nomination a surpris car c’est un homme bien peu connu du public. Albert Ouédraogo, le nouveau Premier ministre du Burkina, est un technocrate. Docteur en économie, il a enseigné plusieurs années à l’université de Ouagadougou, d’après son profil LinkedIn, avant de rejoindre le secteur privé. Il a notamment travaillé pour des cabinets d’audit et de conseil dont le prestigieux Deloitte, firme internationale britannique.

La biographie officielle publiée par la présidence insiste sur son expérience dans l’administration publique et ses capacités en gestion financière. Dès le jour de son investiture, le lieutenant-colonel Damiba a d’ailleurs ordonné un audit général des finances publiques.

Avec cette nomination, le nouveau président du Burkina Faso maintient le cap qu’il s’était fixé : s’éloigner du champ politique et laisser les affaires courantes aux hommes de dossier. Un choix qui laisse toutefois certains perplexes. « L’avènement de la technocratie ne démarre pas aujourd’hui, parmi les Premiers ministres de Roch, deux sur trois étaient des technocrates et ils ont échoué », déclare un acteur de la société civile

« Il n’existe pas de nation sans politique. Il faut une vision pour le pays », critique de son côté un ancien membre de l’opposition. La composition du gouvernement est maintenant très attendue. La charte de transition, signée lundi, prévoit 25 portefeuilles

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