Linfo en continu

    • vendredi 15 octobre
    • Congo : l’enquête sur les Pandora Papers agite la société civile et le monde politique

      Rfi.fr - 11h07

      Les noms de la République du Congo et de certains de ses dirigeants reviennent presque dans toutes les enquêtes liées aux malversations financières : Global Witness, Biens mal acquis, Panama Papers. La dernière en date est celle des Pandora Papers où le président Denis Sassou Nguesso est nommément cité. À Brazzaville, les langues se délient au sujet de cette enquête menée par des journalistes d’investigation.
      Il est reproché au président Denis Sassou Nguesso le fait d’avoir dissimulé des avoirs dans une société offshore créée en 1998, dans les Îles Vierges britanniques. Économiste et statisticien avant d’être homme politique, Clément Miérassa a, sur son bureau à domicile, un document comportant les révélations des Pandora Papers : « On se rend compte que nous avons véritablement des problèmes parce que les gouvernants de nos pays sont dans des situations extrêmement dangereuses. Ils sont dans des situations paradoxales parlant du développement et adoptant des attitudes contre le développement. »
      Clément Miérassa salue la démarche des journalistes d’investigation à l’origine de l’enquête. Il appelle le Parlement et la justice de son pays à se saisir de l’affaire : « En ce qui me concerne je pense que pour faire la lumière, il faut que le Parlement congolais ouvre une enquête judiciaire contre le président de la République et cela permettra au Congo d’être apaisé. Et je pense aussi que la justice devrait emboîter le pas. »

    • La France veut tout faire pour empêcher l’alliance avec Wagner

      Le Figaro - 10h42

      Déclaré «incompatible» avec le partenariat français, le projet d’alliance entre le gouvernement malien et la société russe Wagner, proche du Kremlin, mobilise depuis plusieurs semaines toutes les énergies de la diplomatie française. Paris essaie d’abord de faire pression sur les autorités russes. Christophe Bigot, le Monsieur Afrique du Quai d’Orsay, s’est rendu à Moscou le mois dernier. Emmanuel Bonne, le conseiller diplomatique du président, y était cette semaine.
      Des contacts ont aussi été établis avec les services de renseignements, notamment militaires (le GRU). La France demande aux Russes de renoncer ou à défaut, au moins de ralentir leur projet d’alliance avec le gouvernement de transition malien, issu d’un double putsch. Pour l’instant sans véritable succès. À Moscou, les canaux officiels prétendent n’avoir aucune influence sur Wagner. Quant aux canaux officieux, ils préparent le déploiement des mercenaires pour combler le vide laissé par l’allégement de la force militaire française.

    • Soudan : les dissensions s’accentuent au sein des forces de la transition

      Rfi.fr - 10h20

      De nouveaux craquements au sein de la transition au Soudan. Alors que les tensions ente civils et militaires sont déjà à leur comble, les dissensions s’accentuent au sein du FFC, les Forces de la liberté et du changement, l’alliance qui a été le fer de lance des manifestations qui ont abouti à la chute d’Omar El Béchir. Deux factions rebelles, qui avaient rejoint la transition à la faveur de l’accord de Juba il y a un an, ont décidé de former une alliance dissidente, et plaident pour un remaniement des autorités de transition.
      À Khartoum on les appelle désormais les « FFC 2 ». À la tête de cette nouvelle alliance on trouve Mini Minawi, ancien chef rebelle de l’Armée de libération du Soudan et Djibril Ibrahim du Mouvement pour l’égalité et la justice. Le premier a été nommé en mai dernier gouverneur du Darfour, le second, ministre des Finances.
      Cela avait alors été perçu comme des pas en avant dans l’application de l’accord de Juba, mais aujourd’hui l’heure est de nouveau à la revendication. Tous deux estiment que les groupes armés sont toujours lésés dans la répartition des portefeuilles au sein des autorités de transition. Et demandent donc des remaniements. Ils l’ont encore répété le mercredi 13 octobre au Premier ministre Abdallah Hamdok qui a tenté en vain de réunir les deux branches du FFC autour d’une même table.

    • jeudi 14 octobre
    • Taïwan : 46 morts dans un des incendies les plus meurtriers au monde

      Le Point - 19h36

      C’est un des incendies les plus meurtriers depuis vingt ans, dans le monde, dans un immeuble d’habitation. Quarante-six personnes sont décédées et des dizaines d’autres ont été blessées dans un immeuble de la ville de Kaohsiung, dans le sud de Taïwan, jeudi 14 octobre.
      Le feu s’est déclaré dans un immeuble à usage mixte de 13 étages aux petites heures du jour, selon les autorités. Il a ravagé plusieurs étages du bâtiment, transformé en un immense brasier, avant que les pompiers ne parviennent à le maîtriser. Des photos publiées par l’agence de presse officielle taïwanaise Central News Agency montraient de la fumée s’échappant des fenêtres du bâtiment tandis que les pompiers tentaient désespérément d’éteindre les flammes.
      « L’incendie a fait 41 blessés et 46 morts », ont annoncé les pompiers de Kaohsiung dans un communiqué. Une fois le jour levé, l’étendue du sinistre est apparue dans toute son ampleur, avec la façade de l’immeuble noircie sur toute sa hauteur et la plupart des vitres brisées.

    • Nigeria: l’armée annonce la mort du chef local du groupe État islamique

      Rfi.fr - 19h31

      Un haut responsable de l’armée nigériane a confirmé ce jeudi 14 octobre la mort d’Abu-Musab al-Barnawi, le chef de l’ISWAP – l’État islamique en Afrique de l’Ouest. Les luttes de pouvoir entre groupe jihadistes ont redoublé d’intensité depuis la mort d’Abubakar Shekau, le chef historique de Boko Haram, au mois de mai dernier. Celui-ci s’était suicidé lors d’un affrontement avec les hommes de l’État islamique, menés par Abu-Musab al-Barnawi.
      C’est l’un des chefs d’état-major de l’armée nigériane qui affirme « avec certitude » qu’Abu-Musab al-Barnawi « est mort et bien mort ». Le militaire n’a pas donné plus de précisions, mais il semble que la disparition du chef de l’État islamique en Afrique de l’Ouest remonte en réalité à la fin du mois d’août dernier. Fils du fondateur de Boko Haram, Mohammed Yusuf, Abu-Musab al-Barnawi était monté en puissance après la scission du groupe terroriste en 2016.

    • Norvège : l’attaque à l’arc semble être «un acte terroriste»

      Rfi.fr - 15h06

      L’attaque à l’arc qui a fait cinq morts en Norvège ressemble à ce stade à un «acte terroriste», ont estimé les services de sécurité norvégiens jeudi 14 octobre, qui n’ont pas pour autant relevé le niveau d’alerte dans le pays. «Les événements à Kongsberg (ville du sud-est de la Norvège, NDLR) ont les apparences d’un acte terroriste à ce stade, mais l’enquête (…) tirera davantage au clair ce qui les a motivés», a indiqué le PST dans un communiqué.
      Un homme armé d’un arc et de flèches a tué cinq personnes et en a blessé deux autres. Arrêté par la police, l’assaillant, un citoyen danois de 37 ans récemment converti à l’islam, a reconnu les faits, selon la chaîne norvégienne TV2. «Il y a eu des craintes liées à une radicalisation précédemment», a déclaré un responsable de la police norvégienne lors d’un point de presse, précisant que ces craintes, qui ont donné lieu à un suivi, remontent à 2020 et avant. «Nous n’avions pas eu de signalement sur lui en 2021, mais avant», a expliqué l’officier de police.

    • Bénin : un Français, soupçonné d’être derrière un trafic de cocaïne, arrêté au Maroc

      Rfi.fr - 14h53

      Un ressortissant français de 65 ans est aux mains de la police marocaine depuis mardi 12 octobre. Les autorités locales avaient contre lui un mandat d’arrêt international de la justice béninoise. C’est pour l’affaire des 145 kg de cocaïne découverts dans un conteneur au port de Cotonou qu’il était recherché. Depuis le 25 juin, neuf personnes sont en détention provisoire dans cette affaire et poursuivies pour « trafic de drogue et corruption ». Parmi elles, le patron de la brigade anti-drogue, un homme d’affaires et des cadres du groupe Bolloré.
      L’homme interpellé mardi 12 octobre à Casablanca est celui qui a commandé 20 conteneurs de sucre. Et c’est dans l’un de ces conteneurs qu’on a retrouvé les 145 kilogrammes de cocaïne, début mai.
      Quand l’affaire éclate, il est brièvement arrêté. Aux enquêteurs, il aurait expliqué avoir fait ses commandes en ligne et ne rien connaître de l’origine du produit retrouvé. Après cette défense, il a été relâché. Pour cause de rendez-vous médicaux à l’étranger, l’homme a formulé une demande de restitution de son passeport et l’a obtenue. C’est ainsi qu’il a quitté le Bénin.
      L’affaire s’est aggravée quand les conteneurs bloqués par la brigade économique et financière sont sortis du port. Ça a déclenché des arrestations : le patron de la brigade anti-drogue, un directeur du groupe Bolloré, l’homme d’affaires qui a acheté la cargaison et d’autres sont interrogés, présentés à la Criet (Cour de répression des infractions économiques) et placés en détention provisoire.

    • Burundi : changement de cap dans la lutte contre le Covid-19

      Rfi.fr - 14h40

      Le Burundi, jusqu’ici l’un des deux derniers pays d’Afrique avec l’Érythrée à ne pas avoir commencé la vaccination contre le Covid-19, va réceptionner aujourd’hui ses premiers vaccins. Un don de la Chine qui précède de quelques deux semaines un autre lot de qui lui viendra par l’initiative africaine Avat. Ça n’est pas le seul changement radical que l’on peut constater dans le domaine de la lutte contre la pandémie dans ce pays, longtemps « coronasceptique ».
      Respect des mesures barrières, lavage des mains dans tous les lieux publics, Gitega s’était contenté jusqu’ici de demi-mesures contre le Covid-19, selon plusieurs médecins burundais. Et même si aujourd’hui, elle est en train de refluer, la vague Delta qui a submergé le pays depuis la mi-juillet est passée par là, explique les mêmes sources. Officiellement, le pays n’a recensé jusqu’ici que 14 décès dus à cette pandémie, mais ces médecins estiment les pertes plutôt en centaines de morts.

    • Liban : au moins six morts dans des affrontements à Beyrouth

      Le Point - 14h28

      Une trentaine de personnes ont aussi été blessées lors d’une manifestation ayant dégénéré. Le Hezbollah et ses alliés exigent le remplacement du juge Tarek Bitar. Source AFP Publié le 14/10/2021 à 14h00 – Modifié le 14/10/2021 à 15h04 a manifestation a dégénéré, transformant des quartiers de la capitale libanaise en zone de guerre. Au moins six personnes sont mortes et une trentaine d’autres blessées dans une mobilisation organisée par le Hezbollah et ses alliés contre le juge chargé de l’enquête sur l’explosion au port de Beyrouth, ce jeudi 14 octobre. Des tirs nourris et des explosions résonnaient non loin du palais de justice, devant lequel s’étaient massées des centaines de manifestants vêtus de noir, alors que des correspondants de l’Agence France-Presse ont vu des hommes portant des armes légères ou moyennes.
      Des ambulances, sirènes hurlantes, affluaient pour prendre en charge les victimes dans les rues désertées, les habitants s’étant réfugiés dans leurs appartements et revivant des scènes de guerre qu’ils pensaient oubliées. « La France marque sa vive préoccupation au regard des récentes entraves au bon déroulement de l’enquête relative à l’explosion survenue dans le port de Beyrouth le 4 août 2020, et des violences survenues dans ce contexte. Elle appelle chacun à l’apaisement », a par ailleurs déclaré la porte-parole du ministère français des Affaires étrangères.

    • Tuerie à l’arc en Norvège : le suspect s’était converti à l’islam

      Le Point - 09h40

      Ce jeudi 14 octobre, au lendemain d’une attaque inédite et meurtrière à l’arc à Kongsberg, la police norvégienne a partiellement levé le voile sur l’auteur présumé des faits. Il s’agit d’un Danois de 37 ans résidant dans cette ville du sud-est de la Norvège. Des zones d’ombre demeurent, en particulier sur ses motivations. Cinq personnes sont mortes et deux autres ont été blessées dans cette attaque qui a choqué le paisible royaume scandinave, déjà meurtri par deux attentats d’extrême droite au cours de la dernière décennie.
      Tout en restant prudente sur les possibles mobiles de ce nouvel épisode sanglant, la police n’a pas exclu un acte terroriste. Dernier élément en date : la police a dit avoir été en contact avec le suspect pour des craintes de radicalisation. « Il y a eu des craintes liées à une radicalisation précédemment », a dit un responsable de la police norvégienne, Ole Bredrup Saeverud, lors d’un point de presse. Ces craintes, qui ont donné lieu à un suivi, remontent à 2020 et avant. Le suspect, converti à l’islam, a vraisemblablement agi seul.

    • Uhuru Kenyatta, premier chef d’État africain reçu à la Maison-Blanche

      Le Point - 09h34

      Tout un symbole. Joe Biden reçoit ce jeudi à Washington son homologue kenyan, Uhuru Kenyatta, premier chef d’État africain à être invité à la Maison-Blanche par le président démocrate. Rien de surprenant à ce choix, les deux hommes se connaissent personnellement depuis des années. L’ancien vice-président de Barack Obama s’était rendu au Kenya en 2010.
      Le président kenyan achève une visite officielle de quatre jours aux États-Unis. Son pays reste un allié stratégique pour les Américains, et ce, dans les domaines aussi variés que les affaires militaires, l’économie ou les finances. Le Kenya reste la plus grande économie d’Afrique de l’Est, mais il est entouré de pays très instables, dont la Somalie, le Soudan, l’Éthiopie. La stabilité au Kenya est donc essentielle au succès de la région.
      Pour cette première rencontre, les sujets de discussion ne manquent pas entre les deux hommes. Les deux dirigeants aborderont « la solide relation bilatérale » entre les deux pays, ainsi que « le besoin de transparence et de responsabilité dans les systèmes financiers nationaux et internationaux », a fait savoir la Maison-Blanche avant la rencontre.

    • mercredi 13 octobre
    • Athlétisme: la Kényane Agnes Tirop retrouvée morte chez elle

      Rfi.fr - 15h43

      Agnes Tirop a été retrouvée morte chez elle ce 12 octobre 2021. « Elle aurait été poignardée », a indiqué la Fédération kényane d’athlétisme. L’athlète âgée de 25 ans avait notamment fini deux fois 3e sur 10 000 mètres aux Championnats du monde d’athlétisme.
      Choc et stupeur dans le monde de l’athlétisme kényan. Près de dix ans après la mort violente de Samuel Wanjiru, c’est au tour d’Agnes Tirop de décéder dans des circonstances brutales, ce 12 octobre 2021.
      « Tirop a été retrouvée morte à leur domicile à Iten après qu’elle aurait été poignardée par son mari, indique un communiqué de la Fédération kényane d’athlétisme (Athletics Kenya). Nous travaillons toujours pour découvrir plus de détails concernant sa disparition. » Les autorités locales n’ont, elles, pas confirmé les circonstances du décès.
      Agnes Tirop n’était pas la plus connue des athlètes kényanes. Mais elle était une valeur sûre en courses de fond. Après avoir été sacrée championne du monde de cross-country en 2015, elle avait fini 3e sur 10 000 mètres aux Mondiaux 2017 et 2019.

    • Le sommet de la Francophonie prévu en Tunisie en novembre officiellement reporté

      Rfi.fr - 12h08

      Le 18ème sommet de la Francophonie, initialement prévu sur l’île de Djerba fin novembre, est reporté d’un an, « afin de permettre à la Tunisie de pouvoir organiser cette instance importante dans les conditions les plus optimales », selon des communiqués émanant de l’Organisation internationale de la Francophonie et du ministère tunisien des Affaires étrangères.
      « Les discussions ont abouti au consensus des représentants des États membres concernant la Tunisie, hôte de ce sommet, et le report de la date de sa convocation sur l’île de Djerba à 2022 afin d’assurer une large participation au plus haut niveau et de ne pas avoir à le tenir à distance », précise un communiqué du ministère tunisien. La décision doit être formellement adoptée lors d’une Conférence ministérielle de la Francophonie.
      Depuis que le président tunisien Kaïs Saïed s’était arrogé les pleins pouvoirs il y a un peu plus de deux mois, avant de suspendre le Parlement puis certains chapitres de la Constitution le mois dernier, la tenue du sommet de la Francophonie dans le pays devenait de plus en plus problématique.
      Difficile d’organiser un sommet consensuel et apaisé alors que des milliers de personnes manifestent toujours contre ce qu’elles appellent un « coup d’Etat. » L’ancien président Moncef Marzouki avait même personnellement appelé au boycott de ce sommet. Plusieurs pays membres de l’OIF auraient ainsi fait part de leur gêne à la secrétaire générale de l’organisation.

    • Les États-Unis ouvriront leurs frontières terrestres aux voyageurs vaccinés «début novembre»

      Le Figaro - 12h04

      Après avoir déjà annoncé la fin prochaine des restrictions pour les voyageurs vaccinés contre le Covid-19 arrivant par les airs, les Etats-Unis ouvriront «début novembre» leurs frontières terrestres avec le Mexique et le Canada, également aux visiteurs vaccinés, a déclaré dans la nuit mardi 12 octobre un haut responsable de la Maison Blanche. Il a assuré, lors d’une conférence téléphonique, que la date précise d’entrée en vigueur du nouveau dispositif serait connue «très prochainement» pour ces voyages par voie terrestre, tout comme pour les voyages internationaux par avion, pour lesquels l’obligation vaccinale avait été annoncée le 20 septembre dernier. «Cela ira ensemble», selon la source de la Maison Blanche.
      Face à la pandémie, les Etats-Unis avaient fermé leurs frontières à partir de mars 2020, pour des millions de voyageurs en provenance notamment de l’Union européenne, du Royaume-Uni, ou de Chine, puis plus tard d’Inde ou du Brésil. Mais aussi pour les visiteurs venus, par voie terrestre, du Canada et du Mexique. Cela a causé des situations personnelles douloureuses, et des dommages économiques. Pour ce qui concerne le franchissement terrestre des frontières, la source a fait savoir que le nouveau système serait mis en place en «deux phases».

    • Covid-19 : «Environ 15.000» professionnels soumis à l’obligation vaccinale ont été suspendus

      Le Figaro - 11h58

      À ces chiffres s’ajoutent «entre 1500 et 2000» démissions de soignants rejetant l’obligation, a précisé Olivier Véran mercredi. Depuis l’instauration de l’obligation vaccinale pour les personnels soignants et professionnels associés, plusieurs milliers de suspensions ont été prononcées à l’encontre des récalcitrants. D’après les dernières données, communiquées ce mardi par le ministère de la Santé à l’occasion d’un point presse, 0,6% des professionnels soumis à cette obligation ont été suspendus depuis le 15 septembre.
      Interrogé, le ministère de la Santé explique au Figaro que «7000 suspensions ont été comptabilisées au niveau national», un chiffre toutefois incomplet, puisqu’il se fonde sur les remontées des établissements de santé et médicosociaux aux agences régionales de santé. «Aujourd’hui, entre 50% et 60% des établissements ont procédé à cette remontée», note le ministère. En extrapolant ce chiffre «au nombre de personnes concernées par l’obligation vaccinale, on peut en déduire qu’environ 15.000 salariés sur 2,7 millions de personnels concernés […] ont été suspendus», ajoute-t-on. En outre, la proportion indiquée – 0,6% – «a pu diminuer au fil des dernières semaines», à mesure que les principaux concernés se faisaient vacciner : elle était ainsi fixée à 0,9% il y a quelques semaines

    • Pologne : la primauté du droit européen contestée par Valérie Pécresse

      Le Point - 11h52

      Après plusieurs autres candidats à l’Élysée, c’est désormais au tour de Valérie Pécresse (ex-LR) de contester, ce mercredi 13 octobre, la primauté du droit européen sur les « identités constitutionnelles » des États membres de l’UE après l’exemple polonais. Sur CNews, la candidate à l’investiture des Républicains pour la présidentielle s’est dite « très choquée » par l’ordre donné en juillet à la Pologne par la Cour de justice de l’UE (CJUE) de faire cesser immédiatement les activités de la chambre disciplinaire de sa Cour suprême, institution mise en place dans le cadre d’une réforme du système judiciaire du pays. Dans la foulée, le Tribunal constitutionnel polonais a contesté la primauté du droit européen sur le droit polonais.
      « L’Europe exerce son magistère dans le cadre des traités qui sont au-dessus de nos lois mais ne peuvent pas être au-dessus de nos identités constitutionnelles, ni celle de la Pologne ni celle de la France », a estimé Valérie Pécresse. « L’Europe, c’est l’Europe des nations. Ça veut dire que nos lois constitutionnelles, notre identité constitutionnelle, à chacun, chaque État souverain, doit l’emporter sur la juridiction européenne », a-t-elle défendu.

    • La statue en hommage aux victimes du massacre de Tiananmen détruite ou déplacée ?

      Rfi.fr - 11h45

      Alors qu’à Hong Kong, la « statue de la honte » de Tiananmen doit être déboulonnée, preuve que la Chine aimerait sans doute effacer cette page de l’histoire chinoise, l’artiste danois Jens Galschiot souhaite que son droit de propriété sur la sculpture soit respecté. Il a pris un avocat pour la récupérer.
      Le sculpteur danois de l’oeuvre, Jens Galschiot, souhaite récupérer la statue représentant les manifestants tués lors de la répression de la place Tiananmen en Chine en 1989. Cette œuvre haute de huit mètres de haut, en cuivre est exposée sur le campus de l’Université de Hong Kong (HKU) depuis plus de deux décennies. Pièce maîtresse des veillées aux chandelles organisées à Hong Kong les 4 juin pour commémorer les personnes tuées lorsque les troupes chinoises, elle représente 50 visages angoissés et des corps torturés empilés les uns sur les autres.
      La semaine dernière, la faculté a ordonné son retrait, invoquant un « point juridique ». Elle exige que le monument soit retiré avant ce 13 octobre à 17 heures.
      Pour Jens Galschiot, ce retrait illustre bien la purge en cours à Hong Kong. « J’espère que mon droit de propriété sur la sculpture sera respecté et que je pourrai transporter la sculpture hors de Hong Kong dans de bonnes conditions et sans qu’elle subisse le moindre dommage », a-t-il expliqué à l’AFP. Un avocat hongkongais est chargé de s’entretenir avec l’université afin de trouver un accord.

    • mardi 12 octobre
    • Football : Emmanuel Macron va chausser ses crampons pour la bonne cause

      Le Point - 10h11

      Le coup d’envoi d’un match de football particulier sera donné jeudi 14 octobre 2021 à 17 h 45. Robert Pirès, Christian Karembeu, Arsène Wenger… D’anciennes gloires du football, ainsi que quelques sportifs accomplis, comme Richard Gasquet, fouleront la pelouse du stade Léo-Lagrange de Poissy (Yvelines) avec le maillot du Variétés club de France. Un invité très spécial sera également de la partie pour fêter le cinquantenaire du club : Emmanuel Macron. D’après Le Parisien, le président de la République sera accompagné de Karl Olive, maire de Poissy, tandis que Brigitte Macron encouragera l’équipe depuis les travées du stade. Le chef de l’État et ses équipiers affronteront une équipe de soignants de centre hospitalier intercommunal de Poissy-Saint-Germain-en-Laye.
      Les bénéfices tirés de la billetterie et des sponsors seront reversés à la Fondation Hôpitaux de Paris-Hôpitaux de France dans le cadre de l’opération Pièces jaunes, présidée par la première dame. Emmanuel Macron devrait également dévoiler de nouvelles aides en faveur des activités sportives de proximité, toujours selon Le Parisien.

    • Les écoles parisiennes accusent une perte inédite d’écoliers

      Le Point - 08h59

      Le joyeux ballet matinal des cartables et des trottinettes fluorescentes en direction des écoles parisiennes se fait plus discret ces derniers temps. Et pour cause, la capitale a perdu près de 6 000 têtes blondes à la rentrée scolaire de 2021, soit 5 % de ses effectifs, selon les derniers chiffres du rectorat de Paris communiqués à France info, mardi 12 octobre 2021. Cette désertion des cours de récréation dont la proportion est inédite serait en grande partie imputable à la crise sanitaire, qui a donné des envies d’ailleurs à bon nombre de parents parisiens. Beaucoup ont en effet préféré les villes moyennes, voire les villages, au brouhaha des grandes artères parisiennes.
      Cette tendance s’est déjà observée lors de la rentrée précédente, lorsque 3 700 écoliers ont manqué à l’appel. Un chiffre déjà plus élevé que la moyenne constatée depuis dix ans, qui avoisine les 2 500 départs d’écoliers, précise France info.

    • Burkina Faso: le procès des auteurs présumés de l’assassinat de Sankara renvoyé au 25 octobre

      Rfi.fr - 08h56

      Le procès des auteurs présumés du meurtre, pendant le coup d’État de 1987, du révolutionnaire burkinabè Thomas Sankara, alors président du pays âgé de 37 ans, a été renvoyé ce lundi au 25 octobre prochain, à la demande de deux avocates de la défense, qui ont demandé plus de temps pour consulter les pièces du dossier.
      À peine ouvert, ce lundi 11 octobre, le procès de l’assassinat du « père de la révolution burkinabè », Thomas Sankara, a été repoussé au 25 octobre prochain à 9 heures. Le président du tribunal militaire de Ouagadougou, M. Urbain Méda, a accepté une requête de deux avocates de la défense, qui estimaient ne pas avoir eu assez de temps pour consulter « les 20 000 pièces du dossier ». Elles avaient demandé un report d’un mois, au nom de « la manifestation de la vérité ». Elles ont obtenu deux semaines, alors que la capitale est actuellement sous haute sécurité pour ce moment important.
      Commises d’office, relativement tard de surcroît, les avocates de la défense ont expliqué n’avoir obtenu le volumineux dossier d’instruction qu’un mois avant l’ouverture du procès, relate notre envoyée spéciale à Ouagadougou, Gaëlle Laleix. Toutes les parties sont donc convenues qu’un renvoi était raisonnable, compte tenu du peu de temps accordé à la défense pour prendre connaissance du dossier. « Nous voulons que ce procès soit exemplaire », a rappelé Guy Hervé Kam, avocat des parties civiles.

    • lundi 11 octobre
    • Covid-19 : le vaccin est efficace, confirme une large étude française

      Le Point - 13h49

      Le vaccin marche. Une étude française, menée par l’institut Epi-Phare en partenariat avec l’Assurance maladie (Cnam) et l’Agence du médicament (ANSM), le démontre une nouvelle fois, lundi 11 octobre. Menée sur 22 millions de personnes, elle démontre qu’être vacciné réduit de 90 % le risque d’hospitalisation et de décès chez les personnes de plus de 50 ans.
      Par ailleurs, l’étude montre que le vaccin est également efficace contre le variant Delta. L’épidémiologiste Mahmoud Zureik, directeur de l’institut Epi-Phare, précise que son étude est « la plus large menée dans le monde ». Une très vaste enquête qui confirme ce qu’ont déjà montré d’autres observations dans les pays les plus vaccinés, à l’instar d’Israël, du Royaume-Uni et des États-Unis.
      Les chercheurs d’Epi-Phare ont comparé les données de 11 millions de personnes vaccinées de plus de 50 ans avec celles de 11 millions de personnes non-vaccinées dans la même tranche d’âge, sur une période allant du 27 décembre 2020 (début de la vaccination en France) au 20 juillet dernier. À partir du 14e jour après l’injection de la seconde dose, les chercheurs ont observé « une réduction du risque d’hospitalisation supérieure à 90 % ».

    • Ligue des nations : Jean-Marie Le Pen félicite Benzema et Mbappé sur Twitter

      Le Figaro - 13h23

      L’ancien Président du Front National, Jean-Marie Le Pen, a tenu à féliciter l’Équipe de France pour sa victoire en Ligue des nations après son succès ce dimanche face à l’Espagne en finale (2-1).
      Mais la deuxième partie du tweet de l’ancien député a suscité de nombreuses réactions. L’ex candidat à l’élection présidentielle a adressé ses félicitations à l’équipe «en particulier à Benzema et Mbappé», deux joueurs nés de parents immigrés et ayant grandi en banlieue. La fin du tweet de Jean-Marie Le Pen a étonné la twittosphère, compte tenu de son positionnement sur les sujets liés à l’immigration.
      «Il s’est fait pirater», s’amuse un internaute. «On vous a piqué votre téléphone», commente un autre. Même Karim Djaziri, l’agent de Karim Benzema, a réagi et a même salué le message de l’ancien homme fort du FN. Cette Ligue des nations nous offre décidément de sacrés surprises.

    • vendredi 08 octobre
    • Le prix Nobel de la paix attribué à Maria Ressa et Dimitri Muratov

      Le Point - 11h05

      Clou de la saison Nobel, le prix de la paix a été attribué ce vendredi aux deux journalistes Maria Ressa et Dimitri Muratov au terme d’une édition très ouverte parmi 329 candidatures proposées cette année. Tous deux ont été récompensés pour « leur combat courageux pour la liberté d’expression » dans leurs pays respectifs, aux Philippines et en Russie.
      Maria Ressa et Dimitri Muratov « sont les représentants de tous les journalistes qui défendent cet idéal dans un monde où la démocratie et la liberté de la presse sont confrontées à des conditions de plus en plus défavorables », a déclaré la présidente du comité Nobel, Berit Reiss-Andersen, à Oslo. Maria Ressa avait notamment été honorée par le magazine Time aux côtés de Jamal Khashoggi en 2018.

    • Mali: seize soldats tués dans une embuscade près de Bandiagara

      Rfi.fr - 11h02

      Un convoi de l’armée malienne est tombé dans une embuscade, ce mercredi 6 octobre, près de Bandiagara, dans le centre du pays. Le bilan est lourd : seize morts, selon différentes sources médicales et sécuritaires, recoupées par RFI. Les Forces maliennes ont cependant pu riposter « énergiquement », selon les termes du communiqué de l’état-major général des armées maliennes.
      C’est au niveau du village de Bodio, sur la RN15 entre Koro et Bandiagara, que l’embuscade a été tendue, en fin de matinée. D’abord, des engins explosifs improvisés, sur lesquels sautent plusieurs véhicules du convoi de l’armée malienne ; ensuite, des tirs nourris.
      L’attaque n’a pas été revendiquée : l’armée malienne parle de « groupes armés terroristes ». La zone est depuis plusieurs années un terrain d’action récurrent de la Katiba Macina, dirigée par Amadou Koufa et membre du Jnim, le Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans, lié à Aqmi, al-Qaïda au Maghreb islamique.

    • L’Afrique du Sud fête les 90 ans de Desmond Tutu

      Rfi.fr - 09h17

      Desmond Tutu, qui a fêté ses 90 ans jeudi, reste une figure morale incontournable en Afrique du Sud. Mais le révérend s’exprime désormais rarement dans un pays qui, privé de ses icônes de la lutte contre l’apartheid, se sent parfois un peu orphelin. Retraité depuis 2010, Mgr Tutu, célébré pour sa farouche opposition au régime raciste honni, est un vieux monsieur dans un pays jeune où beaucoup ne le connaissent plus que grâce aux livres d’école. L’âge moyen des Sud-Africains est de 27 ans.

      Le premier archevêque anglican noir du pays est arrivé en fauteuil roulant, accompagné de sa femme Leah, à la cathédrale St-George où il a longtemps prêché. Le service retransmis en direct à la télévision s’est ouvert sur un « Joyeux anniversaire » entonné par toute l’assemblée endimanchée. Tutu, en costume noir chic et casquette de marin pêcheur, souriant, n’a pas pris la parole.
      Dans la soirée, une conférence en ligne était organisée par sa fondation, avec des interventions du Dalaï-Lama ou du violoncelliste Yo-Yo-Ma notamment. Le chef spirituel tibétain a témoigné à son « grand frère sur le plan spirituel » toute son « admiration et respect », lui souhaitant de « vivre encore longtemps ». « Moi je crois à la vie après la vie, lui croit à son créateur. On blague souvent qu’il ira au paradis, moi dans un endroit bien différent », a plaisanté le Dalaï-Lama dans cet enregistrement.

    • jeudi 07 octobre
    • Boris Johnson promet un avenir «radieux»

      Le Figaro - 16h17

      Boris Johnson ne veut pas se laisser polluer par l’air du temps. Certes, il y a ces crises en cascade, la flambée des prix du gaz, les pénuries d’essence, les problèmes d’approvisionnement dans les supermarchés ou les usines, le manque de main-d’œuvre et mille autres tracasseries qui flottent dans le sillage de la crise sanitaire et du Brexit. Mais le premier ministre se veut un indéfectible optimiste et il fallait rassurer les militants. Il a ainsi promis, mercredi, un avenir «radieux», en déroulant sa vision d’un «conservatisme radical et optimiste».
      C’est la première fois depuis deux ans que «BoJo» haranguait ses troupes conservatrices réunies en congrès à Manchester. Par contraste avec un Labour «fatigué et pessimiste», le patron des tories a voulu déployer toute sa force de conviction. L’artisan du Brexit s’est engagé à libérer «l’esprit unique» de la Grande-Bretagne.

    • À Genève, un tiers des sociétés ne sont que des boîtes aux lettres

      Le Point - 16h11

      Au 18, rue de Genève, dans un immeuble qui jouxte l’école de la Place-Favre à Chêne-Bourg, l’ONG suisse Public Eye a recensé 51 entreprises, avec une moyenne de 1,4 employé par unité. Ce même bâtiment abritait une fiduciaire qui a longtemps servi d’organe de révision au cabinet d’avocats panaméen Mossack Fonseca, rendu tristement célèbre lors du scandale des Panama Papers. Un autre bâtiment, au 15, rue du Cendrier, abrite pas moins de 91 sociétés. Que font dans la cité de Calvin toutes ces entreprises-boîtes aux lettres qui n’ont pas d’activité opérationnelle ou commerciale, qui sont domiciliées dans des cabinets d’avocats ou de notaires, et qui partagent un même administrateur avec une dizaine d’autres sociétés tout aussi fantomatiques ?
      Public Eye, qui a recensé 13 638 coquilles vides à Genève, soit le tiers des sociétés du canton, ne répond pas directement à la question. « Les sociétés dépourvues de substance ne sont pas nécessairement vouées à des activités douteuses. Nous n’affirmons donc pas que toutes ces entités, ou les personnes qui profitent de leur création, fraudent le fisc dans leur pays ou commettent un crime financier », écrit prudemment l’ONG. En d’autres termes, toutes ces entités offshore n’ont pas forcément une activité délictueuse, mais elles aspirent toutes au même résultat : dissimuler les personnes physiques qui se cachent derrière ces coquilles vides.

    • Afrique-France: un sommet sans chefs d’État africains pour tenter de renouveler la relation

      Rfi.fr - 16h06

      Fini le traditionnel raout entre Paris et les responsables du continent. Place désormais au « nouveau sommet Afrique-France », selon l’expression employée par l’Élysée et le Quai d’Orsay. Un changement uniquement sémantique ? Pour la première fois depuis 1973, en tout cas, aucun chef d’État n’a été convié. L’Élysée a choisi de repenser l’exercice après l’annulation du sommet de Bordeaux (prévu en juin 2020), jugeant l’ancien format « obsolète ». L’idée a finalement été arrêtée de « faire une sorte de sommet renversé où ceux qui d’habitude ne sont pas invités dans ce type d’événements internationaux seront au cœur de l’événement », explique une conseillère du président français. Conséquence : Montpellier sera « un sommet exclusivement consacré à la jeunesse et à la société civile ».
      Entre 2 500 et 3 000 personnes sont ainsi attendues ce vendredi dans la préfecture de l’Hérault. Entrepreneurs, chercheurs, étudiants, intellectuels, représentants associatifs… Un quart des participants viendront du continent : ce seront là des représentants des sociétés civiles et des entrepreneurs. Tous participeront le vendredi matin à des tables rondes autour de cinq grandes thématiques : l’engagement citoyen, l’entreprenariat, la recherche, la culture et le sport.
      Ils assisteront ensuite au temps fort de la journée : un échange entre Emmanuel Macron et une douzaine de jeunes Africains venus d’horizons différents (Mali, Côte d’Ivoire, RDC ou Afrique du Sud). « Ils ont été retenus pour leur capacité à parler en public et le regard critique qu’ils portent sur les relations avec la France, assure l’Élysée. Aucun d’entre eux ne peut être soupçonné de complaisance à l’égard de la France. » Cette séquence d’échanges n’est pas sans rappeler celle de Ouagadougou en novembre 2017 lorsque le président français avait répondu aux questions d’étudiants burkinabè.

    • Le prix Nobel 2021 de littérature a été attribué au romancier tanzanien Abdulrazak Gurnah

      Rfi.fr - 16h03

      L’Académie suédoise a, encore une fois, déjoué tous les pronostics en attribuant le prix Nobel de littérature, jeudi 7 octobre, à un écrivain africain. Jusqu’ici, seulement quatre lauréats du plus prestigieux prix littéraire au monde étaient issus du continent africain, l’Égyptien Naguib Mahfouz (1988), les deux Sud-Africains Nadine Gordimer (1991) et John Coetzes (2003), et un seul auteur venait d’Afrique noire, le Nigérian Wole Soyinka, en 1986.
      Selon les dires du président du comité suédois, le lauréat Abdulrazak Gurnah était dans la cuisine lorsqu’il a été informé de la bonne nouvelle. Il a confié avoir cru à un « canular ».Pour le jury à Stockholm, l’auteur notamment du roman Paradise s’est distinguée pour son récit « empathique et sans compromis des effets du colonialisme et le destin des réfugiés pris entre les cultures et les continents ». Les jurés ont également loué son « attachement à la vérité et son aversion pour la simplification ».Dans une interview à la Fondation Nobel, Abdulrazak Gurnah a appelé l’Europe à voir les réfugiés venus d’Afrique comme une richesse, en soulignant qu’ils ne venaient pas « les mains vides ».

    • mercredi 06 octobre
    • Texas : une fusillade dans un lycée fait plusieurs blessés

      Le Point - 18h21

      Scène chaotique aux abords du lycée Timberview, d’Arlington au Texas. Selon plusieurs médias américains, dont l’antenne locale de NBC et Fox news, une fusillade a éclaté au sein de l’établissement, mercredi 6 octobre, en milieu de matinée. La police a confirmé les faits et affirme que plusieurs personnes ont été touchées.
      « Nous sommes sur les lieux d’une fusillade au lycée de Timberview », a indiqué la police locale d’Arlington, sur Twitter. La station locale de la chaîne NBC a affirmé que la fusillade avait fait « plusieurs » victimes. « Au moins deux personnes ont été blessées » et la police « recherche activement le suspect », a pour sa part déclaré à NBC le maire de la ville, Jim Ross. Les chaînes d’information locales précisent que les élèves et le personnel de l’établissement sont pour l’instant confinés à l’intérieur, dans l’attente que la zone soit sécurisée.
      Les images diffusées par les télévisions montraient une forte présence policière autour de l’établissement, qui accueille un peu moins de 2 000 élèves dans cette ville située entre Dallas et Fort Worth, dans le nord de l’État. « Il semble que plusieurs enseignants aient été touchés, on a vu au moins un étudiant transporté sur une civière », a dit Ontario Hewitt, un parent d’élève interrogé par la chaîne locale de CBS sur les lieux.

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