vendredi 12 novembre

Le Figaro - 11h18

Un responsable de la fondation du prince Charles démissionne après un scandale

Un ancien assistant du prince Charles a démissionné de son rôle à la tête d’une fondation créée par le fils aîné de la reine Elizabeth II, en raison d’un scandale au sujet de ses liens avec un homme d’affaire saoudien.
Michael Fawcett, ancien valet adjoint de Charles, est soupçonné d’avoir usé de son influence pour aider l’homme d’affaires saoudien Mahfouz Marei Mubarak bin Mahfouz, généreux donateur d’œuvres caritatives liées à la monarchie britannique, à obtenir une décoration, avaient révélé début septembre les journaux Sunday Times et Mail on Sunday.
Il a «démissionné de son poste de directeur général de la Prince’s Foundation», selon un porte-parole de l’institution. Selon le Sunday Times, Mahfouz, 51 ans, a été fait commandeur de l’Empire britannique par le prince Charles lors d’une cérémonie privée à Buckingham Palace en novembre 2016, un événement qui n’avait pas été publié dans la liste officielle des engagements royaux.
Bénéficier d’une telle distinction permettait d’appuyer la demande de nationalité britannique du Saoudien, selon le journal. Le Sunday Times indiquait que Mahfouz, qui nie toute faute, aurait donné de fortes sommes d’argent à des projets de restauration intéressant particulièrement le prince de Galles.


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Le Figaro - 11h18

Un responsable de la fondation du prince Charles démissionne après un scandale

Un ancien assistant du prince Charles a démissionné de son rôle à la tête d’une fondation créée par le fils aîné de la reine Elizabeth II, en raison d’un scandale au sujet de ses liens avec un homme d’affaire saoudien.
Michael Fawcett, ancien valet adjoint de Charles, est soupçonné d’avoir usé de son influence pour aider l’homme d’affaires saoudien Mahfouz Marei Mubarak bin Mahfouz, généreux donateur d’œuvres caritatives liées à la monarchie britannique, à obtenir une décoration, avaient révélé début septembre les journaux Sunday Times et Mail on Sunday.
Il a «démissionné de son poste de directeur général de la Prince’s Foundation», selon un porte-parole de l’institution. Selon le Sunday Times, Mahfouz, 51 ans, a été fait commandeur de l’Empire britannique par le prince Charles lors d’une cérémonie privée à Buckingham Palace en novembre 2016, un événement qui n’avait pas été publié dans la liste officielle des engagements royaux.
Bénéficier d’une telle distinction permettait d’appuyer la demande de nationalité britannique du Saoudien, selon le journal. Le Sunday Times indiquait que Mahfouz, qui nie toute faute, aurait donné de fortes sommes d’argent à des projets de restauration intéressant particulièrement le prince de Galles.

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Le Point - 11h17

L’Afrique du Sud en route pour sortir du charbon

C’est une des grandes annonces de la COP26 : celle d’un partenariat pour aider l’Afrique du Sud à financer sa transition énergétique. L’Allemagne, les États-Unis, la France, le Royaume-Uni et l’Union européenne se sont engagés à y participer à hauteur de 8,5 milliards de dollars en prêts, subventions et autres investissements, pour ce qui serait une première phase de financement.
Avec une production énergétique dépendant à plus de 80 % du charbon, l’Afrique du Sud est à l’heure actuelle le pays le plus pollueur du continent et le douzième plus gros émetteur mondial de gaz à effet de serre. Jusqu’à présent, les quelques tentatives pour se tourner vers plus de renouvelable étaient restées lettre morte, mais les choses changent. Le gouvernement de Cyril Ramaphosa a relancé l’année dernière le programme des énergies renouvelables et a, le 29 octobre, à deux jours de la COP26, accordé 25 contrats pour des projets d’éolien et de photovoltaïque pour un montant total de 2,8 milliards d’euros.
Eskom, l’entreprise nationale de production et distribution d’électricité, a pour sa part annoncé en juillet un plan de financement pour sortir du charbon, salué par la Banque mondiale comme l’un des plans de transition les plus ambitieux. Seul hic : le coût estimé s’élève à plus de 30 milliards de dollars, alors que l’entreprise est déjà plombée par une dette de plus de 26 milliards de dollars. « La transition sera longue et coûteuse », analyse le consultant énergétique Chris Yelland. « Mais c’est surtout parce que rien n’a été fait jusque-là. La transition énergétique ne se fait pas en un jour, c’est quelque chose qui se construit chaque année, et là, on part de zéro. »


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Le Point - 11h17

L’Afrique du Sud en route pour sortir du charbon

C’est une des grandes annonces de la COP26 : celle d’un partenariat pour aider l’Afrique du Sud à financer sa transition énergétique. L’Allemagne, les États-Unis, la France, le Royaume-Uni et l’Union européenne se sont engagés à y participer à hauteur de 8,5 milliards de dollars en prêts, subventions et autres investissements, pour ce qui serait une première phase de financement.
Avec une production énergétique dépendant à plus de 80 % du charbon, l’Afrique du Sud est à l’heure actuelle le pays le plus pollueur du continent et le douzième plus gros émetteur mondial de gaz à effet de serre. Jusqu’à présent, les quelques tentatives pour se tourner vers plus de renouvelable étaient restées lettre morte, mais les choses changent. Le gouvernement de Cyril Ramaphosa a relancé l’année dernière le programme des énergies renouvelables et a, le 29 octobre, à deux jours de la COP26, accordé 25 contrats pour des projets d’éolien et de photovoltaïque pour un montant total de 2,8 milliards d’euros.
Eskom, l’entreprise nationale de production et distribution d’électricité, a pour sa part annoncé en juillet un plan de financement pour sortir du charbon, salué par la Banque mondiale comme l’un des plans de transition les plus ambitieux. Seul hic : le coût estimé s’élève à plus de 30 milliards de dollars, alors que l’entreprise est déjà plombée par une dette de plus de 26 milliards de dollars. « La transition sera longue et coûteuse », analyse le consultant énergétique Chris Yelland. « Mais c’est surtout parce que rien n’a été fait jusque-là. La transition énergétique ne se fait pas en un jour, c’est quelque chose qui se construit chaque année, et là, on part de zéro. »

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Rfi.fr - 11h02

Crise migratoire : l’Ukraine envoie 8500 militaires à sa frontière avec la Biélorussie

La situation se tend un peu plus à la frontière biélorusse, après la réunion d’urgence, jeudi, du Conseil de sécurité des Nations Unies, à l’issue de laquelle les Européens et les Américains, ont estimé que l’objectif de la Biélorussie était de déstabiliser de l’Union européenne. La Pologne a envoyé 15 000 soldats à sa frontière, mais l’Ukraine a également décidé de mobiliser des milliers de garde-frontières et de policiers sur sa frontière nord, avec le voisin biélorusse.
Jeudi, le ministre de l’Intérieur ukrainien, Denis Monastyrsky, a annoncé que Kiev allait déployer à sa frontière avec la Biélorussie, environ 8 500 militaires, des soldats, des membres de la Garde nationale, et des policiers, afin de sécuriser les centaines de kilomètres qui séparent l’Ukraine du voisin biélorusse.
Pourtant, le service des garde-frontières d’Ukraine a affirmé qu’il n’y avait pour l’instant aucune menace en provenance du territoire biélorusse.
En réalité, depuis le début de la crise migratoire, il n’y a eu aucun signe de tentatives de passage de migrants de la Biélorussie à l’Ukraine, mais il semble que le président Volodymyr Zelensky veuille par là adresser un message de solidarité politique envers ses partenaires polonais et lituanien.


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Rfi.fr - 11h02

Crise migratoire : l’Ukraine envoie 8500 militaires à sa frontière avec la Biélorussie

La situation se tend un peu plus à la frontière biélorusse, après la réunion d’urgence, jeudi, du Conseil de sécurité des Nations Unies, à l’issue de laquelle les Européens et les Américains, ont estimé que l’objectif de la Biélorussie était de déstabiliser de l’Union européenne. La Pologne a envoyé 15 000 soldats à sa frontière, mais l’Ukraine a également décidé de mobiliser des milliers de garde-frontières et de policiers sur sa frontière nord, avec le voisin biélorusse.
Jeudi, le ministre de l’Intérieur ukrainien, Denis Monastyrsky, a annoncé que Kiev allait déployer à sa frontière avec la Biélorussie, environ 8 500 militaires, des soldats, des membres de la Garde nationale, et des policiers, afin de sécuriser les centaines de kilomètres qui séparent l’Ukraine du voisin biélorusse.
Pourtant, le service des garde-frontières d’Ukraine a affirmé qu’il n’y avait pour l’instant aucune menace en provenance du territoire biélorusse.
En réalité, depuis le début de la crise migratoire, il n’y a eu aucun signe de tentatives de passage de migrants de la Biélorussie à l’Ukraine, mais il semble que le président Volodymyr Zelensky veuille par là adresser un message de solidarité politique envers ses partenaires polonais et lituanien.

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jeudi 11 novembre

Le Monde Afrique - 16h40

A Paris, la communauté internationale au chevet d’une réconciliation libyenne à la peine

« Rendre le processus électoral incontestable et irréversible. » Tel est l’objectif, indique-t-on à l’Elysée, de la conférence internationale sur la Libye que Paris doit accueillir, vendredi 12 novembre, à l’heure où montent les inquiétudes sur la possibilité d’organiser le double scrutin présidentiel et législatif − initialement prévu le 24 décembre − dans ce pays à la convalescence fragile. Coprésidée par la France, l’Allemagne, l’Italie, les Nations unies et la Libye, la rencontre de Paris va tenter de redonner un peu de souffle à un processus de réconciliation à la peine plus d’un an après la signature d’un cessez-le-feu entre les deux camps qui s’étaient affrontés lors de la « bataille de Tripoli » (avril 2019-juin 2020).
La mise en place en mars d’un gouvernement d’union nationale (GUN) dirigé par Abdelhamid Dbeibah, qui a su intégrer dans son équipe des représentants des deux blocs rivaux de l’Est et de l’Ouest libyens, avait semblé de bon augure. Il restait toutefois à relever deux défis afin de consolider cette normalisation balbutiante : la tenue effective du double scrutin du 24 décembre proposé par les Nations unies et auquel les différents protagonistes avaient donné leur accord de principe ; et le départ de forces étrangères – régulières ou « mercenaires » − issues de la « bataille de Tripoli » et dont le maintien hypothèque la souveraineté libyenne.


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Le Monde Afrique - 16h40

A Paris, la communauté internationale au chevet d’une réconciliation libyenne à la peine

« Rendre le processus électoral incontestable et irréversible. » Tel est l’objectif, indique-t-on à l’Elysée, de la conférence internationale sur la Libye que Paris doit accueillir, vendredi 12 novembre, à l’heure où montent les inquiétudes sur la possibilité d’organiser le double scrutin présidentiel et législatif − initialement prévu le 24 décembre − dans ce pays à la convalescence fragile. Coprésidée par la France, l’Allemagne, l’Italie, les Nations unies et la Libye, la rencontre de Paris va tenter de redonner un peu de souffle à un processus de réconciliation à la peine plus d’un an après la signature d’un cessez-le-feu entre les deux camps qui s’étaient affrontés lors de la « bataille de Tripoli » (avril 2019-juin 2020).
La mise en place en mars d’un gouvernement d’union nationale (GUN) dirigé par Abdelhamid Dbeibah, qui a su intégrer dans son équipe des représentants des deux blocs rivaux de l’Est et de l’Ouest libyens, avait semblé de bon augure. Il restait toutefois à relever deux défis afin de consolider cette normalisation balbutiante : la tenue effective du double scrutin du 24 décembre proposé par les Nations unies et auquel les différents protagonistes avaient donné leur accord de principe ; et le départ de forces étrangères – régulières ou « mercenaires » − issues de la « bataille de Tripoli » et dont le maintien hypothèque la souveraineté libyenne.

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Rfi.fr - 16h37

Chine: le Parti communiste a adopté la résolution sur son histoire présentée par Xi Jinping

Le Parti communiste chinois (PCC), qui fête cette année un siècle d’existence, a adopté une résolution sur son histoire présentée par le président Xi Jinping, a annoncé, jeudi 11 novembre, l’agence Chine nouvelle. «Le Parti et le peuple ont lutté pendant un siècle, écrivant l’épopée la plus magnifique de l’histoire de la nation chinoise sur des millénaires», affirme la résolution, adoptée à huis clos par les près de 400 membres du Comité central du PCC, narre l’AFP.


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Rfi.fr - 16h37

Chine: le Parti communiste a adopté la résolution sur son histoire présentée par Xi Jinping

Le Parti communiste chinois (PCC), qui fête cette année un siècle d’existence, a adopté une résolution sur son histoire présentée par le président Xi Jinping, a annoncé, jeudi 11 novembre, l’agence Chine nouvelle. «Le Parti et le peuple ont lutté pendant un siècle, écrivant l’épopée la plus magnifique de l’histoire de la nation chinoise sur des millénaires», affirme la résolution, adoptée à huis clos par les près de 400 membres du Comité central du PCC, narre l’AFP.

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Le Monde Afrique - 16h34

A Dakar, une journée politique sous haute tension

L’arrestation des opposants Barthélémy Dias, Ousmane Sonko et Malick Gakou a provoqué, mercredi, la colère de leurs partisans. Ils ont été libérés en fin de journée. Des pneus en flammes ont brièvement bloqué la VDN (voie de dégagement nord) un des axes principaux de Dakar, mercredi 10 novembre après-midi, en pleine heure de pointe. Ils avaient été allumés par des militants qui demandaient la libération de trois figures de l’opposition : Ousmane Sonko, leader du Pastef, Malick Gakou ex-ministre et président du Grand Parti, et Barthélémy Dias, candidat à la mairie de la capitale sénégalaise.
Tous trois avaient été interpellés un peu plus tôt dans la journée, alors que Barthéméy Dias se rendait au tribunal pour une audience en appel dans une affaire de meurtre qui remonte à 2011. Dispersés par les gaz lacrymogènes de la gendarmerie en fin de journée, les manifestants se sont rapidement calmés après l’annonce de la libération des trois hommes.
Cette journée heurtée intervient au lancement d’une séquence électorale à haut risque pour le pouvoir : scrutins municipaux et départementaux le 23 janvier 2022, qui constitueront le premier test électoral depuis la réélection de Macky Sall à la présidentielle de 2019, puis les législatives en juillet. Elle ravive également le spectre des affrontements meurtriers du mois de mars qui s’étaient déroulés dans des circonstances comparables.
Les incidents de mercredi ne sont pas une surprise. Depuis quelques jours, Barthélémy Dias appelait ses bouillants partisans à « envahir le tribunal » le jour de sa convocation. Maire d’une commune d’arrondissement de la capitale, il doit être jugé en appel avec d’autres prévenus pour la mort en 2011 de Ndiaga Diouf. Ce lutteur décrit comme un homme de main du régime de l’ex-président Abdoulaye Wade (2000-2012), avait été tué par balle alors que la mairie de Barthelemy Dias était attaquée dans un contexte de contestation grandissante contre la candidature du président sortant


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Le Monde Afrique - 16h34

A Dakar, une journée politique sous haute tension

L’arrestation des opposants Barthélémy Dias, Ousmane Sonko et Malick Gakou a provoqué, mercredi, la colère de leurs partisans. Ils ont été libérés en fin de journée. Des pneus en flammes ont brièvement bloqué la VDN (voie de dégagement nord) un des axes principaux de Dakar, mercredi 10 novembre après-midi, en pleine heure de pointe. Ils avaient été allumés par des militants qui demandaient la libération de trois figures de l’opposition : Ousmane Sonko, leader du Pastef, Malick Gakou ex-ministre et président du Grand Parti, et Barthélémy Dias, candidat à la mairie de la capitale sénégalaise.
Tous trois avaient été interpellés un peu plus tôt dans la journée, alors que Barthéméy Dias se rendait au tribunal pour une audience en appel dans une affaire de meurtre qui remonte à 2011. Dispersés par les gaz lacrymogènes de la gendarmerie en fin de journée, les manifestants se sont rapidement calmés après l’annonce de la libération des trois hommes.
Cette journée heurtée intervient au lancement d’une séquence électorale à haut risque pour le pouvoir : scrutins municipaux et départementaux le 23 janvier 2022, qui constitueront le premier test électoral depuis la réélection de Macky Sall à la présidentielle de 2019, puis les législatives en juillet. Elle ravive également le spectre des affrontements meurtriers du mois de mars qui s’étaient déroulés dans des circonstances comparables.
Les incidents de mercredi ne sont pas une surprise. Depuis quelques jours, Barthélémy Dias appelait ses bouillants partisans à « envahir le tribunal » le jour de sa convocation. Maire d’une commune d’arrondissement de la capitale, il doit être jugé en appel avec d’autres prévenus pour la mort en 2011 de Ndiaga Diouf. Ce lutteur décrit comme un homme de main du régime de l’ex-président Abdoulaye Wade (2000-2012), avait été tué par balle alors que la mairie de Barthelemy Dias était attaquée dans un contexte de contestation grandissante contre la candidature du président sortant

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Le Point - 12h36

Afrique du Sud : l’ancien président Frederik de Klerk est mort

La fondation FW de Klerk a annoncé, jeudi 11 novembre au matin, le décès de Frederik Willem de Klerk, ancien président de l’Afrique du Sud entre 1989 et 1994. Emporté à 85 ans par un cancer, Frederik de Klerk était le dernier président blanc de l’État sud-africain. C’est notamment sous sa présidence qu’ont été lancées les premières réformes mettant fin à l’apartheid.
En 1990, il avait également fait libérer Nelson Mandela, emprisonné durant 27 ans. L’ancien prisonnier politique lui avait ensuite succédé à la tête de la République d’Afrique du Sud. Frederik de Klerk avait été son vice-président de 1994 à 1996. Pour leur lutte commune contre l’apartheid, les deux hommes avaient conjointement reçu le prix Nobel de la paix en 1993.
« C’est avec la plus grande tristesse que la Fondation FW de Klerk annonce le décès de l’ancien président FW de Klerk paisiblement à son domicile de Fresnaye ce matin après avoir lutté contre un cancer », a déclaré la fondation dans un communiqué.


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Le Point - 12h36

Afrique du Sud : l’ancien président Frederik de Klerk est mort

La fondation FW de Klerk a annoncé, jeudi 11 novembre au matin, le décès de Frederik Willem de Klerk, ancien président de l’Afrique du Sud entre 1989 et 1994. Emporté à 85 ans par un cancer, Frederik de Klerk était le dernier président blanc de l’État sud-africain. C’est notamment sous sa présidence qu’ont été lancées les premières réformes mettant fin à l’apartheid.
En 1990, il avait également fait libérer Nelson Mandela, emprisonné durant 27 ans. L’ancien prisonnier politique lui avait ensuite succédé à la tête de la République d’Afrique du Sud. Frederik de Klerk avait été son vice-président de 1994 à 1996. Pour leur lutte commune contre l’apartheid, les deux hommes avaient conjointement reçu le prix Nobel de la paix en 1993.
« C’est avec la plus grande tristesse que la Fondation FW de Klerk annonce le décès de l’ancien président FW de Klerk paisiblement à son domicile de Fresnaye ce matin après avoir lutté contre un cancer », a déclaré la fondation dans un communiqué.

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Le Monde Afrique - 12h18

Ethiopie : ce que l’on sait des horreurs commises depuis le début du conflit au Tigré

Un rapport conjoint de la Commission éthiopienne des droits de l’homme et du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme lève le voile sur les exécutions, viols, tortures commis par les belligérants.
Elle est à la fois une déflagration majeure qui pourrait redessiner l’Ethiopie de demain et l’une des plus grandes catastrophes humanitaires de ces dernières années. La guerre fratricide du Tigré continue pourtant de se jouer loin des projecteurs, dans le nord du pays de 110 millions d’habitants, entre le gouvernement éthiopien et les Forces de défense tigréennes (TDF).
Depuis le 4 novembre 2020, date du déclenchement du conflit, un large écran de fumée recouvre le Tigré. Le régime strict de coupure des télécommunications imposé à la province obstrue la vue des observateurs, qui en sont le plus souvent tenus physiquement éloignés. Lorsque, difficilement, des faits s’en dégagent, ils sont systématiquement niés, détournés, déformés par une intense guerre de propagande.
Il est aisé pour les armées de propagandistes, souvent issues des diasporas éthiopiennes, de faire courir rumeurs et accusations, notamment de « génocide », dont chaque communauté prétend être victime depuis le début du conflit, au risque d’exacerber dangereusement les tensions interethniques.
Combien d’Ethiopiens ont été victimes de la guerre ? Des milliers ? Des dizaines voire des centaines de milliers ? Si aucun bilan ni même aucune estimation n’ont été réellement avancés quant aux vies perdues et à l’étendue des dégâts causés par le conflit au Tigré, plusieurs rapports permettent de lever le voile sur les exactions commises.


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Le Monde Afrique - 12h18

Ethiopie : ce que l’on sait des horreurs commises depuis le début du conflit au Tigré

Un rapport conjoint de la Commission éthiopienne des droits de l’homme et du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme lève le voile sur les exécutions, viols, tortures commis par les belligérants.
Elle est à la fois une déflagration majeure qui pourrait redessiner l’Ethiopie de demain et l’une des plus grandes catastrophes humanitaires de ces dernières années. La guerre fratricide du Tigré continue pourtant de se jouer loin des projecteurs, dans le nord du pays de 110 millions d’habitants, entre le gouvernement éthiopien et les Forces de défense tigréennes (TDF).
Depuis le 4 novembre 2020, date du déclenchement du conflit, un large écran de fumée recouvre le Tigré. Le régime strict de coupure des télécommunications imposé à la province obstrue la vue des observateurs, qui en sont le plus souvent tenus physiquement éloignés. Lorsque, difficilement, des faits s’en dégagent, ils sont systématiquement niés, détournés, déformés par une intense guerre de propagande.
Il est aisé pour les armées de propagandistes, souvent issues des diasporas éthiopiennes, de faire courir rumeurs et accusations, notamment de « génocide », dont chaque communauté prétend être victime depuis le début du conflit, au risque d’exacerber dangereusement les tensions interethniques.
Combien d’Ethiopiens ont été victimes de la guerre ? Des milliers ? Des dizaines voire des centaines de milliers ? Si aucun bilan ni même aucune estimation n’ont été réellement avancés quant aux vies perdues et à l’étendue des dégâts causés par le conflit au Tigré, plusieurs rapports permettent de lever le voile sur les exactions commises.

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Le Point - 12h06

Climat : la Chine annonce un accord avec Washington

C’est un premier pas… La Chine et les États-Unis ont conclu une « déclaration conjointe sur le renforcement de l’action climatique », a annoncé mercredi 10 novembre à Glasgow (Royaume-Uni) l’émissaire chinois pour le climat, Xie Zhenhua.
« Les deux parties reconnaissent l’écart existant entre les efforts actuels et les objectifs de l’accord de Paris, donc nous renforcerons conjointement l’action climatique », a déclaré le responsable chinois devant la presse à la conférence sur le climat COP26 à Glasgow, en Écosse.
Cet accord « montre que la coopération est la seule voie pour la Chine et les États-Unis », a souligné M. Xie, alors que les tensions entre les deux pays ont récemment semblé déborder sur le dossier de la diplomatie climatique.
Dans un Tweet, le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, présent à Glasgow, a salué cet accord, dans lequel il voit « un pas important dans la bonne direction ».
La Chine est le premier émetteur mondial de gaz à effet de serre et les États-Unis sont le deuxième. Le président américain Joe Biden, qui était venu à Glasgow au début de la conférence la semaine dernière, avait ainsi qualifié de « grande erreur » l’absence à la COP26 de son homologue chinois Xi Jinping, l’accusant d’avoir « tourné le dos » à la crise climatique.


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Le Point - 12h06

Climat : la Chine annonce un accord avec Washington

C’est un premier pas… La Chine et les États-Unis ont conclu une « déclaration conjointe sur le renforcement de l’action climatique », a annoncé mercredi 10 novembre à Glasgow (Royaume-Uni) l’émissaire chinois pour le climat, Xie Zhenhua.
« Les deux parties reconnaissent l’écart existant entre les efforts actuels et les objectifs de l’accord de Paris, donc nous renforcerons conjointement l’action climatique », a déclaré le responsable chinois devant la presse à la conférence sur le climat COP26 à Glasgow, en Écosse.
Cet accord « montre que la coopération est la seule voie pour la Chine et les États-Unis », a souligné M. Xie, alors que les tensions entre les deux pays ont récemment semblé déborder sur le dossier de la diplomatie climatique.
Dans un Tweet, le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, présent à Glasgow, a salué cet accord, dans lequel il voit « un pas important dans la bonne direction ».
La Chine est le premier émetteur mondial de gaz à effet de serre et les États-Unis sont le deuxième. Le président américain Joe Biden, qui était venu à Glasgow au début de la conférence la semaine dernière, avait ainsi qualifié de « grande erreur » l’absence à la COP26 de son homologue chinois Xi Jinping, l’accusant d’avoir « tourné le dos » à la crise climatique.

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Rfi.fr - 12h01

Forum de Paris sur la paix: le président de l’événement fait le point des enjeux

Ce jeudi 11 novembre s’ouvre la quatrième édition du Forum de Paris sur la paix, une conférence internationale annuelle lancée en 2018 pour promouvoir le multilatéralisme. Covid-19 oblige, l’événement sera « hybride », c’est-à-dire organisé en partie en présentiel, mais aussi accessible par écrans interposés. Une trentaine de chefs d’État et de gouvernement sont attendus, et 15 000 personnes participeront en ligne. Thème central : la réduction des « fractures mondiales ».
Le multilatéralisme se porte mal. C’est le constat dressé par le directeur du Forum de Paris sur la paix, Justin Vaïsse. Les fractures Nord-Sud et Est-Ouest, par exemple les tensions entre la Chine et les États-Unis, empêchent souvent la mise en place d’actions collectives.
Selon Justin Vaïsse, il est d’autant plus important de mettre autour d’une table représentants de gouvernements, chefs d’entreprises et acteurs de la société civile.
Parmi les thèmes abordés cette année au Forum de Paris sur la paix : la distribution et la production de vaccins anti-Covid dans les pays du Sud. « Est-ce qu’il faut un nouveau traité sur les pandémies pour éviter que se reproduise ce qu’on a vu se jouer en 2020 ? », s’interroge M. Vaïsse.


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Rfi.fr - 12h01

Forum de Paris sur la paix: le président de l’événement fait le point des enjeux

Ce jeudi 11 novembre s’ouvre la quatrième édition du Forum de Paris sur la paix, une conférence internationale annuelle lancée en 2018 pour promouvoir le multilatéralisme. Covid-19 oblige, l’événement sera « hybride », c’est-à-dire organisé en partie en présentiel, mais aussi accessible par écrans interposés. Une trentaine de chefs d’État et de gouvernement sont attendus, et 15 000 personnes participeront en ligne. Thème central : la réduction des « fractures mondiales ».
Le multilatéralisme se porte mal. C’est le constat dressé par le directeur du Forum de Paris sur la paix, Justin Vaïsse. Les fractures Nord-Sud et Est-Ouest, par exemple les tensions entre la Chine et les États-Unis, empêchent souvent la mise en place d’actions collectives.
Selon Justin Vaïsse, il est d’autant plus important de mettre autour d’une table représentants de gouvernements, chefs d’entreprises et acteurs de la société civile.
Parmi les thèmes abordés cette année au Forum de Paris sur la paix : la distribution et la production de vaccins anti-Covid dans les pays du Sud. « Est-ce qu’il faut un nouveau traité sur les pandémies pour éviter que se reproduise ce qu’on a vu se jouer en 2020 ? », s’interroge M. Vaïsse.

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Rfi.fr - 11h56

Covid-19: plus de 50 000 nouvelles contaminations en 24 heures en Allemagne

L’Allemagne a enregistré, jeudi 11 novembre, un nombre record de nouvelles infections au Covid-19 avec 50 196 cas supplémentaires en 24 heures, signe de la violence de la vague épidémique qui frappe le pays, selon l’institut de veille sanitaire Robert-Koch.
C’est la première fois que le seuil de 50 000 nouveaux cas quotidiens est franchi depuis le début de la pandémie alors que l’Allemagne a enchaîné les nombres record d’infections ces derniers jours. Le nombre de décès en 24 heures s’est élevé jeudi à 235, écrit l’AFP.


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Rfi.fr - 11h56

Covid-19: plus de 50 000 nouvelles contaminations en 24 heures en Allemagne

L’Allemagne a enregistré, jeudi 11 novembre, un nombre record de nouvelles infections au Covid-19 avec 50 196 cas supplémentaires en 24 heures, signe de la violence de la vague épidémique qui frappe le pays, selon l’institut de veille sanitaire Robert-Koch.
C’est la première fois que le seuil de 50 000 nouveaux cas quotidiens est franchi depuis le début de la pandémie alors que l’Allemagne a enchaîné les nombres record d’infections ces derniers jours. Le nombre de décès en 24 heures s’est élevé jeudi à 235, écrit l’AFP.

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Le Point - 11h45

Chine : une championne de tennis accuse de viol un ancien ministre… et disparaît

Le témoignage ne sera resté sur Weibo le Twitter chinois qu’une vingtaine de minutes. Depuis, rapporte Le Monde, la publication de Peng Shuai a été supprimée, les commentaires interdits sous ses posts, le sujet banni de l’Internet chinois et la joueuse de 35 ans n’a plus donné aucune nouvelle. Un long silence qui inquiète les défenseurs des droits des femmes en Chine et dans le reste du monde.
Dans le récit qu’elle a publié sur Weibo, Peng Shuai accusait l’ancien vice-premier ministre chinois Zhang Gaoli (75 ans) de l’avoir violée en 2018. L’homme est membre du comité permanent du bureau politique du Parti communiste chinois jusqu’en 2018, ce qui faisait de lui un des sept hommes les plus puissants de Chine.
Le témoignage de Peng Shuai remonte à il y a sept ans, l’année de sa victoire en double à Roland-Garros et quelque temps avant que Zhang Gaoli n’atteigne ce rang dans l’administration chinoise. À l’époque, l’homme d’État a une première relation sexuelle, semble-t-il consentie avec la joueuse de tennis. Rien ne se passe pendant plusieurs années. En 2018, Zhang Gaoli contacte Peng Shuai et l’invite à venir jouer au tennis à son domicile.
C’est après cet échange sur terre battue que le viol aurait eu lieu : dans sa chambre, Zhang Gaoli insiste pour avoir une relation sexuelle avec Peng Shuai. « J’avais très peur. Cette après-midi-là, j’ai d’abord refusé. Je n’arrêtais pas de pleurer […] En proie à la peur et au trouble […] j’ai cédé et nous avons eu un rapport sexuel », racontait Peng Shuai sur Weibo. Selon ses dires, l’épouse de Zhang Gaoli était d’ailleurs parfaitement au courant des agissements de son mari, et aurait même « monté la garde à l’extérieur » pendant que l’homme d’État violait Peng Shuai. Par la suite, Peng Shuai et Zhang Gaoli auraient entretenu une liaison, décrite comme abusive par la joueuse, jusqu’à une dispute quelques jours avant la publication de son témoignage.


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Le Point - 11h45

Chine : une championne de tennis accuse de viol un ancien ministre… et disparaît

Le témoignage ne sera resté sur Weibo le Twitter chinois qu’une vingtaine de minutes. Depuis, rapporte Le Monde, la publication de Peng Shuai a été supprimée, les commentaires interdits sous ses posts, le sujet banni de l’Internet chinois et la joueuse de 35 ans n’a plus donné aucune nouvelle. Un long silence qui inquiète les défenseurs des droits des femmes en Chine et dans le reste du monde.
Dans le récit qu’elle a publié sur Weibo, Peng Shuai accusait l’ancien vice-premier ministre chinois Zhang Gaoli (75 ans) de l’avoir violée en 2018. L’homme est membre du comité permanent du bureau politique du Parti communiste chinois jusqu’en 2018, ce qui faisait de lui un des sept hommes les plus puissants de Chine.
Le témoignage de Peng Shuai remonte à il y a sept ans, l’année de sa victoire en double à Roland-Garros et quelque temps avant que Zhang Gaoli n’atteigne ce rang dans l’administration chinoise. À l’époque, l’homme d’État a une première relation sexuelle, semble-t-il consentie avec la joueuse de tennis. Rien ne se passe pendant plusieurs années. En 2018, Zhang Gaoli contacte Peng Shuai et l’invite à venir jouer au tennis à son domicile.
C’est après cet échange sur terre battue que le viol aurait eu lieu : dans sa chambre, Zhang Gaoli insiste pour avoir une relation sexuelle avec Peng Shuai. « J’avais très peur. Cette après-midi-là, j’ai d’abord refusé. Je n’arrêtais pas de pleurer […] En proie à la peur et au trouble […] j’ai cédé et nous avons eu un rapport sexuel », racontait Peng Shuai sur Weibo. Selon ses dires, l’épouse de Zhang Gaoli était d’ailleurs parfaitement au courant des agissements de son mari, et aurait même « monté la garde à l’extérieur » pendant que l’homme d’État violait Peng Shuai. Par la suite, Peng Shuai et Zhang Gaoli auraient entretenu une liaison, décrite comme abusive par la joueuse, jusqu’à une dispute quelques jours avant la publication de son témoignage.

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Le Figaro - 11h40

Pologne: la mort d’une femme enceinte relance le débat sur l’IVG

Des dizaines de milliers de Polonais ont manifesté le 6 novembre pour dénoncer le durcissement, il y a un an, de la loi sur l’accès à l’avortement. Ils étaient des dizaines de milliers à manifester, samedi 6 novembre, pour demander une nouvelle fois le droit à l’avortement. Depuis l’entrée en vigueur, fin janvier 2021, du durcissement de la loi intervenu à la suite d’un jugement du Tribunal constitutionnel, les Polonaises n’ont accès à l’IVG qu’en cas de viol ou de danger pour leur santé et leur vie.
Le décès tragique d’une jeune mère de 30 ans, enceinte de 22 semaines, à la suite d’un choc septique, a relancé le débat en Pologne sur un accès à l’avortement tellement restrictif qu’il en devient mortel, les médecins risquant actuellement jusqu’à trois ans de prison en cas d’IVG illégale.


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Le Figaro - 11h40

Pologne: la mort d’une femme enceinte relance le débat sur l’IVG

Des dizaines de milliers de Polonais ont manifesté le 6 novembre pour dénoncer le durcissement, il y a un an, de la loi sur l’accès à l’avortement. Ils étaient des dizaines de milliers à manifester, samedi 6 novembre, pour demander une nouvelle fois le droit à l’avortement. Depuis l’entrée en vigueur, fin janvier 2021, du durcissement de la loi intervenu à la suite d’un jugement du Tribunal constitutionnel, les Polonaises n’ont accès à l’IVG qu’en cas de viol ou de danger pour leur santé et leur vie.
Le décès tragique d’une jeune mère de 30 ans, enceinte de 22 semaines, à la suite d’un choc septique, a relancé le débat en Pologne sur un accès à l’avortement tellement restrictif qu’il en devient mortel, les médecins risquant actuellement jusqu’à trois ans de prison en cas d’IVG illégale.

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mercredi 10 novembre

Le Monde Afrique - 10h05

Le Soudan revient aux méthodes répressives de l’ancien régime

Il y a, au Soudan, un air de déjà-vu depuis le coup d’Etat du 25 octobre. La junte conduite par le général Abdel-Fattah Al-Bourhane n’a pas seulement renversé les autorités de la transition qui devait aboutir, en 2023, à des élections démocratiques. Elle œuvre aussi à ramener le pays presque deux ans en arrière, à l’époque du régime « kezan », celui de l’ex-dictateur, Omar Al-Bachir, renversé, en avril 2019, au terme de quatre mois de révolution populaire.
On l’observe déjà aux méthodes employées pour tenter d’écraser le soulèvement populaire déclenché par le coup d’Etat. De nouveau sont lâchées dans les rues des flottes de pick-up avec, à leur bord, des éléments armés, certains en civil, qui dispersent les manifestants par la violence, y compris avec des tirs à balles réelles, ou de gaz lacrymogène dans les maisons. Les passages à tabac se multiplient, touchant même les familles des personnes suspectées de faire partie des structures clandestines de la contestation.
Les comités de résistance ont retrouvé leur organisation de 2019. Mais la répression bat son plein. Une centaine d’arrestations ont déjà eu lieu, touchant les responsables de la contestation et des figures de la sphère politique, comme Yassir Arman, numéro deux d’un ancien groupe armé rebelle, le SPLM-Nord (Mouvement populaire de libération du Soudan), qui était devenu le conseiller du premier ministre de la transition, Abdallah Hamdok, et avait refusé de fuir le Soudan lors du putsch.


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Le Monde Afrique - 10h05

Le Soudan revient aux méthodes répressives de l’ancien régime

Il y a, au Soudan, un air de déjà-vu depuis le coup d’Etat du 25 octobre. La junte conduite par le général Abdel-Fattah Al-Bourhane n’a pas seulement renversé les autorités de la transition qui devait aboutir, en 2023, à des élections démocratiques. Elle œuvre aussi à ramener le pays presque deux ans en arrière, à l’époque du régime « kezan », celui de l’ex-dictateur, Omar Al-Bachir, renversé, en avril 2019, au terme de quatre mois de révolution populaire.
On l’observe déjà aux méthodes employées pour tenter d’écraser le soulèvement populaire déclenché par le coup d’Etat. De nouveau sont lâchées dans les rues des flottes de pick-up avec, à leur bord, des éléments armés, certains en civil, qui dispersent les manifestants par la violence, y compris avec des tirs à balles réelles, ou de gaz lacrymogène dans les maisons. Les passages à tabac se multiplient, touchant même les familles des personnes suspectées de faire partie des structures clandestines de la contestation.
Les comités de résistance ont retrouvé leur organisation de 2019. Mais la répression bat son plein. Une centaine d’arrestations ont déjà eu lieu, touchant les responsables de la contestation et des figures de la sphère politique, comme Yassir Arman, numéro deux d’un ancien groupe armé rebelle, le SPLM-Nord (Mouvement populaire de libération du Soudan), qui était devenu le conseiller du premier ministre de la transition, Abdallah Hamdok, et avait refusé de fuir le Soudan lors du putsch.

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Le Monde Afrique - 09h52

En Ethiopie, les diplomates tentent d’obtenir un cessez-le-feu

L’émissaire américain pour la Corne de l’Afrique, Jeffrey Feltman, est à Addis-Abeba, alors que les rebelles tigréens menacent de « marcher » sur la capitale. Addis-Abeba, la capitale éthiopienne est le théâtre depuis plusieurs jours d’intenses tractations, inédites depuis le début d’une guerre fratricide entamée voici un an et destinées à arracher la paix entre le gouvernement fédéral et les rebelles des Forces de défense tigréennes (TDF).
« Nous n’avons jamais été aussi proches d’un cessez-le-feu. C’est maintenant ou jamais », estimait, vendredi 5 novembre, un diplomate africain. Parfois qualifiée de négociations de la dernière chance, cette tentative de médiation a lieu alors que le pays semble au bord du gouffre.
La tournure prise par les opérations militaires ces dernières semaines, largement en faveur de la coalition rebelle qui a mis la main sur les deux villes stratégiques de Dessié et Kombolcha, a forcé diplomates et dirigeants à nouer de façon express une forme de dialogue.
Devant l’avancée des TDF et leur menace de « marcher » sur Addis-Abeba, l’envoyé spécial américain pour la Corne de l’Afrique, Jeffrey Feltman, s’est rendu sur place, jeudi. Une mission effectuée à la demande des autorités éthiopiennes, assurent plusieurs sources.


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Le Monde Afrique - 09h52

En Ethiopie, les diplomates tentent d’obtenir un cessez-le-feu

L’émissaire américain pour la Corne de l’Afrique, Jeffrey Feltman, est à Addis-Abeba, alors que les rebelles tigréens menacent de « marcher » sur la capitale. Addis-Abeba, la capitale éthiopienne est le théâtre depuis plusieurs jours d’intenses tractations, inédites depuis le début d’une guerre fratricide entamée voici un an et destinées à arracher la paix entre le gouvernement fédéral et les rebelles des Forces de défense tigréennes (TDF).
« Nous n’avons jamais été aussi proches d’un cessez-le-feu. C’est maintenant ou jamais », estimait, vendredi 5 novembre, un diplomate africain. Parfois qualifiée de négociations de la dernière chance, cette tentative de médiation a lieu alors que le pays semble au bord du gouffre.
La tournure prise par les opérations militaires ces dernières semaines, largement en faveur de la coalition rebelle qui a mis la main sur les deux villes stratégiques de Dessié et Kombolcha, a forcé diplomates et dirigeants à nouer de façon express une forme de dialogue.
Devant l’avancée des TDF et leur menace de « marcher » sur Addis-Abeba, l’envoyé spécial américain pour la Corne de l’Afrique, Jeffrey Feltman, s’est rendu sur place, jeudi. Une mission effectuée à la demande des autorités éthiopiennes, assurent plusieurs sources.

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Le Figaro - 09h47

Migrants : les Européens dans le piège biélorusse

L’Union européenne menace de sanctions les officiels biélorusses proches de Loukachenko et les compagnies aériennes qui acheminent les migrants vers Minsk. Des centaines de migrants massés près de Kuznica – à l’ouest de la Biélorussie -, essayant d’entrer en Europe et repoussés par des soldats polonais. Ces images diffusées par Varsovie tournent en boucle sur les réseaux sociaux depuis lundi.
Elles constituent le énième épisode de la longue série des provocations dans laquelle s’est engagé le président biélorusse, Alexandre Loukachenko, du détournement vers Minsk d’un vol Ryanair reliant deux capitales européennes en mai dernier jusqu’à l’utilisation des migrants pour faire pression sur les Européens qui multiplient les sanctions à l’égard du régime biélorusse.
Depuis l’été dernier, la Lituanie, la Pologne et la Lettonie voient ainsi monter la pression. Les migrants seraient acheminés par avion jusqu’à Minsk depuis les pays d’origine puis escortés jusqu’aux portes de l’UE. Selon la Commission, près de 8000 personnes auraient d’ores et déjà franchi les frontières biélorusses pour rejoindre la Lituanie (4 200), la Pologne (3 300) et la Lettonie…


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Le Figaro - 09h47

Migrants : les Européens dans le piège biélorusse

L’Union européenne menace de sanctions les officiels biélorusses proches de Loukachenko et les compagnies aériennes qui acheminent les migrants vers Minsk. Des centaines de migrants massés près de Kuznica – à l’ouest de la Biélorussie -, essayant d’entrer en Europe et repoussés par des soldats polonais. Ces images diffusées par Varsovie tournent en boucle sur les réseaux sociaux depuis lundi.
Elles constituent le énième épisode de la longue série des provocations dans laquelle s’est engagé le président biélorusse, Alexandre Loukachenko, du détournement vers Minsk d’un vol Ryanair reliant deux capitales européennes en mai dernier jusqu’à l’utilisation des migrants pour faire pression sur les Européens qui multiplient les sanctions à l’égard du régime biélorusse.
Depuis l’été dernier, la Lituanie, la Pologne et la Lettonie voient ainsi monter la pression. Les migrants seraient acheminés par avion jusqu’à Minsk depuis les pays d’origine puis escortés jusqu’aux portes de l’UE. Selon la Commission, près de 8000 personnes auraient d’ores et déjà franchi les frontières biélorusses pour rejoindre la Lituanie (4 200), la Pologne (3 300) et la Lettonie…

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mardi 09 novembre

Libération - 17h34

Patrick Poivre d’Arvor : combien de femmes accusent-elles l’ex-journaliste de violences sexuelles ?

Dans leur regard, on lit la détermination de voir leur agresseur présumé répondre de ses actes. Choquées par le classement sans suite de l’affaire Patrick Poivre d’Arvor, huit femmes témoignent dans Libération ce mardi en leur nom, dont sept à visage découvert.
Elles répondent ainsi à Patrick Poivre d’Arvor qui déclarait le 3 mars sur le plateau de l’émission Quotidien : « Tout ceci, uniquement de l’anonymat, toujours de l’anonymat. Jamais une personne (n’) ose venir, les yeux dans les yeux, me dire : Non, ce n’était pas bien ».
Ces huit femmes font partie des 23 personnes auditionnées par les enquêteurs accusant Patrick Poivre d’Arvor, qui nie fermement, de viols, d’agressions sexuelles et de harcèlement sexuel depuis le 18 février 2021, date de début de l’affaire.
Au-delà des actes, les témoignages, glaçants, évoquent le mode opératoire qu’aurait utilisé l’ex-vedette de la télévision pour commettre ses méfaits et notamment l’abus de pouvoir.
« Ça a été brusque, soudain, rapide. Je pesais 30 kg, j’étais anorexique », déclare par exemple Stéphanie Khayat, journaliste de 51 ans, dans les colonnes du quotidien, qui affirme avoir subi deux viols dans le bureau de PPDA. « Très vite, je prends la décision de ne plus aller aux conférences de rédaction où tout se décide », déclare quant à elle Cécile Delarue, journaliste et autrice de 43 ans qui raconte comment elle a fait pour l’éviter, quitte à dire adieu à certaines ambitions.


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Libération - 17h34

Patrick Poivre d’Arvor : combien de femmes accusent-elles l’ex-journaliste de violences sexuelles ?

Dans leur regard, on lit la détermination de voir leur agresseur présumé répondre de ses actes. Choquées par le classement sans suite de l’affaire Patrick Poivre d’Arvor, huit femmes témoignent dans Libération ce mardi en leur nom, dont sept à visage découvert.
Elles répondent ainsi à Patrick Poivre d’Arvor qui déclarait le 3 mars sur le plateau de l’émission Quotidien : « Tout ceci, uniquement de l’anonymat, toujours de l’anonymat. Jamais une personne (n’) ose venir, les yeux dans les yeux, me dire : Non, ce n’était pas bien ».
Ces huit femmes font partie des 23 personnes auditionnées par les enquêteurs accusant Patrick Poivre d’Arvor, qui nie fermement, de viols, d’agressions sexuelles et de harcèlement sexuel depuis le 18 février 2021, date de début de l’affaire.
Au-delà des actes, les témoignages, glaçants, évoquent le mode opératoire qu’aurait utilisé l’ex-vedette de la télévision pour commettre ses méfaits et notamment l’abus de pouvoir.
« Ça a été brusque, soudain, rapide. Je pesais 30 kg, j’étais anorexique », déclare par exemple Stéphanie Khayat, journaliste de 51 ans, dans les colonnes du quotidien, qui affirme avoir subi deux viols dans le bureau de PPDA. « Très vite, je prends la décision de ne plus aller aux conférences de rédaction où tout se décide », déclare quant à elle Cécile Delarue, journaliste et autrice de 43 ans qui raconte comment elle a fait pour l’éviter, quitte à dire adieu à certaines ambitions.

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Le Monde Afrique - 12h11

La transition énergétique, vaste défi pour une Afrique du Sud très dépendante du charbon

Grâce à la mise à disposition par les pays riches de 8,5 milliards de dollars, annoncée au début de la COP26 sur le climat, le gouvernement sud-africain espère diminuer ses émissions de CO2 et s’orienter vers des énergies moins polluantes.
Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, le répétait encore en octobre : les pays développés « portent la plus grande responsabilité dans le changement climatique » et doivent, à ce titre, « offrir un soutien financier significatif » aux pays en développement, dans leurs efforts visant à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre. Moins d’un mois plus tard, l’Afrique du sud joue le rôle de porte-étendard de cette « transition énergétique juste », à l’occasion de la conférence des Nations unies sur le climat, la COP26.
Profitant de la caisse de résonance que constitue le sommet sur le climat de Glasgow (Ecosse), la France, l’Allemagne, le Royaume-Uni, les Etats-Unis et l’Union européenne ont annoncé, le mardi 2 novembre, la mise à disposition de 8,5 milliards de dollars (7,3 milliards d’euros), sur trois à cinq ans, sous forme de subventions, de prêts à des conditions avantageuses et d’investissements, notamment, afin de soutenir la transition énergétique du pays qui compte parmi les plus dépendants du charbon au monde.


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Le Monde Afrique - 12h11

La transition énergétique, vaste défi pour une Afrique du Sud très dépendante du charbon

Grâce à la mise à disposition par les pays riches de 8,5 milliards de dollars, annoncée au début de la COP26 sur le climat, le gouvernement sud-africain espère diminuer ses émissions de CO2 et s’orienter vers des énergies moins polluantes.
Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, le répétait encore en octobre : les pays développés « portent la plus grande responsabilité dans le changement climatique » et doivent, à ce titre, « offrir un soutien financier significatif » aux pays en développement, dans leurs efforts visant à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre. Moins d’un mois plus tard, l’Afrique du sud joue le rôle de porte-étendard de cette « transition énergétique juste », à l’occasion de la conférence des Nations unies sur le climat, la COP26.
Profitant de la caisse de résonance que constitue le sommet sur le climat de Glasgow (Ecosse), la France, l’Allemagne, le Royaume-Uni, les Etats-Unis et l’Union européenne ont annoncé, le mardi 2 novembre, la mise à disposition de 8,5 milliards de dollars (7,3 milliards d’euros), sur trois à cinq ans, sous forme de subventions, de prêts à des conditions avantageuses et d’investissements, notamment, afin de soutenir la transition énergétique du pays qui compte parmi les plus dépendants du charbon au monde.

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Le Point - 11h57

La Pologne en alerte face à l’arrivée de milliers de migrants à sa frontière

Les barbelés et, de part et d’autre, migrants et forces de l’ordre qui s’observent. Les premiers essayant de tromper la vigilance des seconds. Telle est la situation actuelle à la frontière de l’Union européenne, entre la Pologne et la Biélorussie.
« Les forces du ministère de l’Intérieur et des soldats ont réussi à stopper la première tentative de passer la frontière en masse », a assuré sur Twitter le ministre polonais de la Défense. « Les migrants ont installé un camp dans les environs de Kuznica. Ils sont gardés en permanence par les services biélorusses », a-t-il ajouté.
La police aux frontières polonaise a diffusé des vidéos sur Twitter montrant des migrants, principalement originaires du Moyen-Orient, munis de cutters et de branches pour essayer de forcer le passage de la frontière, hérissée de barbelés coupants, tandis que des policiers polonais en tenue antiémeute veillaient au grain. Le porte-parole du gouvernement polonais Piotr Muller a déclaré à la presse qu’au total 3 000 à 4 000 migrants s’étaient massés près de la frontière.
À Varsovie, une cellule de crise gouvernementale, à laquelle participe le Premier ministre Mateusz Morawiecki ainsi que les ministres de l’Intérieur et de la Défense, s’est réunie en début d’après-midi. « Nous nous préparons à tous les scénarios », a écrit sur Twitter le ministre de l’Intérieur Mariusz Kaminski.


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Le Point - 11h57

La Pologne en alerte face à l’arrivée de milliers de migrants à sa frontière

Les barbelés et, de part et d’autre, migrants et forces de l’ordre qui s’observent. Les premiers essayant de tromper la vigilance des seconds. Telle est la situation actuelle à la frontière de l’Union européenne, entre la Pologne et la Biélorussie.
« Les forces du ministère de l’Intérieur et des soldats ont réussi à stopper la première tentative de passer la frontière en masse », a assuré sur Twitter le ministre polonais de la Défense. « Les migrants ont installé un camp dans les environs de Kuznica. Ils sont gardés en permanence par les services biélorusses », a-t-il ajouté.
La police aux frontières polonaise a diffusé des vidéos sur Twitter montrant des migrants, principalement originaires du Moyen-Orient, munis de cutters et de branches pour essayer de forcer le passage de la frontière, hérissée de barbelés coupants, tandis que des policiers polonais en tenue antiémeute veillaient au grain. Le porte-parole du gouvernement polonais Piotr Muller a déclaré à la presse qu’au total 3 000 à 4 000 migrants s’étaient massés près de la frontière.
À Varsovie, une cellule de crise gouvernementale, à laquelle participe le Premier ministre Mateusz Morawiecki ainsi que les ministres de l’Intérieur et de la Défense, s’est réunie en début d’après-midi. « Nous nous préparons à tous les scénarios », a écrit sur Twitter le ministre de l’Intérieur Mariusz Kaminski.

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Le Point - 10h45

Niger: des enfants meurent à Maradi dans l’incendie de leur école en paille

Au moins 26 enfants âgés de 5 et 6 ans sont morts lundi dans l’incendie de leur école, faite de classes en paille et en bois, à Maradi, dans le sud du Niger, sept mois après un drame similaire à Niamey qui avait fait vingt morts.
Le bilan de l’incendie a été donné à l’AFP par le gouverneur de la région de Maradi, proche de la frontière avec le Nigeria, également endeuillée par la mort dimanche de 18 orpailleurs clandestins dans l’effondrement d’une mine.
« Actuellement on a 26 décès, 13 blessés, dont quatre graves », a déclaré le gouverneur, Chaïbou Aboubacar, en précisant qu’il s’agissait d’élèves de première année de cours préparatoire « qui ont entre 5 et 6 ans ».
« On ignore l’origine de l’incendie, une enquête est ouverte pour la déterminer », a-t-il ajouté, annonçant qu’un « deuil de trois jours au niveau de la région de Maradi » avait été décrété à compter de mardi.
L’incendie a pris dans des salles de classe en paille et en bois, appelées paillotes.
A la mi-avril, vingt enfants de 3, 4 et 5 ans, étaient morts calcinés dans l’incendie de classes similaires dans un quartier populaire de Niamey, « Pays-Bas », riverain de l’aéroport international et construit dans une ancienne carrière d’argile.
« Ce tragique évènement vient endeuiller une fois de plus le peuple nigérien en général et l’école nigérienne en particulier », regrette le gouvernement dans un communiqué publié lundi soir. Il décide en conséquence « l’interdiction formelle des classes en paillotes au niveau du préscolaire sur toute l’étendue du territoire ».


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Le Point - 10h45

Niger: des enfants meurent à Maradi dans l’incendie de leur école en paille

Au moins 26 enfants âgés de 5 et 6 ans sont morts lundi dans l’incendie de leur école, faite de classes en paille et en bois, à Maradi, dans le sud du Niger, sept mois après un drame similaire à Niamey qui avait fait vingt morts.
Le bilan de l’incendie a été donné à l’AFP par le gouverneur de la région de Maradi, proche de la frontière avec le Nigeria, également endeuillée par la mort dimanche de 18 orpailleurs clandestins dans l’effondrement d’une mine.
« Actuellement on a 26 décès, 13 blessés, dont quatre graves », a déclaré le gouverneur, Chaïbou Aboubacar, en précisant qu’il s’agissait d’élèves de première année de cours préparatoire « qui ont entre 5 et 6 ans ».
« On ignore l’origine de l’incendie, une enquête est ouverte pour la déterminer », a-t-il ajouté, annonçant qu’un « deuil de trois jours au niveau de la région de Maradi » avait été décrété à compter de mardi.
L’incendie a pris dans des salles de classe en paille et en bois, appelées paillotes.
A la mi-avril, vingt enfants de 3, 4 et 5 ans, étaient morts calcinés dans l’incendie de classes similaires dans un quartier populaire de Niamey, « Pays-Bas », riverain de l’aéroport international et construit dans une ancienne carrière d’argile.
« Ce tragique évènement vient endeuiller une fois de plus le peuple nigérien en général et l’école nigérienne en particulier », regrette le gouvernement dans un communiqué publié lundi soir. Il décide en conséquence « l’interdiction formelle des classes en paillotes au niveau du préscolaire sur toute l’étendue du territoire ».

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Rfi.fr - 10h38

RDC: la défense de Matata Ponyo conteste la compétence de la Cour constitutionnelle pour le juger

En RDC, au procès du parc agro-industriel de Bukanga-Lonzo, l’audience de ce lundi 8 novembre 2021 a été essentiellement réservée aux exceptions. Tous les prévenus, par leurs avocats, ont renié à la Cour constitutionnelle la compétence de juger l’ancien Premier ministre et sénateur Augustin Matata Ponyo sans l’aval du congrès ou de la plénière du Sénat. La Cour a promis de répondre le 15 novembre prochain.
« C’est une audience qui s’est déroulée dans le calme et la sérénité. Je crois que les parties ont eu l’occasion d’exposer leurs moyens, d’être écoutées et finalement, la procédure suit son cours, parce que le président de la Cour promet de répondre à tous les préalables, à toutes les exceptions, dans les délais de la loi ».


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Rfi.fr - 10h38

RDC: la défense de Matata Ponyo conteste la compétence de la Cour constitutionnelle pour le juger

En RDC, au procès du parc agro-industriel de Bukanga-Lonzo, l’audience de ce lundi 8 novembre 2021 a été essentiellement réservée aux exceptions. Tous les prévenus, par leurs avocats, ont renié à la Cour constitutionnelle la compétence de juger l’ancien Premier ministre et sénateur Augustin Matata Ponyo sans l’aval du congrès ou de la plénière du Sénat. La Cour a promis de répondre le 15 novembre prochain.
« C’est une audience qui s’est déroulée dans le calme et la sérénité. Je crois que les parties ont eu l’occasion d’exposer leurs moyens, d’être écoutées et finalement, la procédure suit son cours, parce que le président de la Cour promet de répondre à tous les préalables, à toutes les exceptions, dans les délais de la loi ».

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Le Figaro - 10h11

Covid-19 : le Danemark va réintroduire le passe sanitaire, deux mois après l’avoir supprimé

Après presque deux mois sans restriction, le Danemark va réintroduire le passe sanitaire à cause de la forte remontée du nombre de cas de Covid-19, a annoncé lundi la première ministre. «La Commission sur les épidémies a recommandé au gouvernement de classer le coronavirus comme une “maladie menaçante pour la société” et de réimposer le coronapasse. Le gouvernement va suivre cette recommandation», a indiqué Mette Frederiksen lors d’une conférence de presse. Un projet de loi va être présenté mardi devant le Parlement. En fin de semaine dernière, les autorités sanitaires avaient alerté d’un risque de voir les hôpitaux du pays «surchargés» à cause du «risque de Covid-19, de grippe et d’autres maladies infectieuses».
«Les autorités sanitaires s’attendaient à ce que davantage de personnes soient infectées (par le Covid) et hospitalisées, mais les choses se sont passées plus vite que prévu», a relevé Mette Frederiksen. Lundi, pour la cinquième journée consécutive, plus de 2000 nouveaux cas ont été rapportés dans le royaume nordique de 5,8 millions d’habitants, où 36 personnes sont hospitalisées en soins intensifs. Le passe sanitaire doit être réintroduit notamment dans les bars et restaurants et boîtes de nuit, et être obligatoire à partir de 15 ans. «On peut vivre avec le coronapasse. Il vous permet d’avoir l’esprit tranquille lorsque vous allez au cinéma ou à un concert», a assuré la Première ministre.


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Le Figaro - 10h11

Covid-19 : le Danemark va réintroduire le passe sanitaire, deux mois après l’avoir supprimé

Après presque deux mois sans restriction, le Danemark va réintroduire le passe sanitaire à cause de la forte remontée du nombre de cas de Covid-19, a annoncé lundi la première ministre. «La Commission sur les épidémies a recommandé au gouvernement de classer le coronavirus comme une “maladie menaçante pour la société” et de réimposer le coronapasse. Le gouvernement va suivre cette recommandation», a indiqué Mette Frederiksen lors d’une conférence de presse. Un projet de loi va être présenté mardi devant le Parlement. En fin de semaine dernière, les autorités sanitaires avaient alerté d’un risque de voir les hôpitaux du pays «surchargés» à cause du «risque de Covid-19, de grippe et d’autres maladies infectieuses».
«Les autorités sanitaires s’attendaient à ce que davantage de personnes soient infectées (par le Covid) et hospitalisées, mais les choses se sont passées plus vite que prévu», a relevé Mette Frederiksen. Lundi, pour la cinquième journée consécutive, plus de 2000 nouveaux cas ont été rapportés dans le royaume nordique de 5,8 millions d’habitants, où 36 personnes sont hospitalisées en soins intensifs. Le passe sanitaire doit être réintroduit notamment dans les bars et restaurants et boîtes de nuit, et être obligatoire à partir de 15 ans. «On peut vivre avec le coronapasse. Il vous permet d’avoir l’esprit tranquille lorsque vous allez au cinéma ou à un concert», a assuré la Première ministre.

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Rfi.fr - 09h47

La France finalise la restitution des 26 trésors du Bénin en présence de Macron et Talon

L’acte de transfert de propriété des 26 œuvres qui seront restituées par la France au Bénin est signé mardi 9 novembre à l’Élysée en présence des présidents Emmanuel Macron et Patrice Talon, clôturant un processus initié il y a quatre ans. Une fois le document signé, un avion-cargo part direction Cotonou où sont attendues mercredi 10 novembre les pièces, dont trois grandes statues royales bocio, des trônes, des sièges et des autels portatifs.
En novembre 2017, à Ouagadougou, le président français Emmanuel Macron s’engage à rendre possible dans un délai de cinq ans les restitutions temporaires ou définitives du patrimoine africain. Au mois de mars 2018, il pose alors les premiers jalons de cet acte de restitution lors de la réception à l’Élysée du président béninois :
« Je souhaite que nous souhaitions travailler dès maintenant avec vous, cher président Talon, sur une plus grande circulation des œuvres entre nos deux pays », dit alors Emmanuel Macron.
Sept mois plus tard, le 23 novembre 2018, l’Élysée annonce la restitution des 26 œuvres au Bénin : seront notamment rendues des pièces de l’ancien royaume du Danhomè, pillées par le colonel Dodds lors du sac du palais d’Abomey en 1892. L’annonce est faite le jour où les universitaires Bénédicte Savoy et Felwine Sarr remettent le rapport qu’Emmanuel Macron leur a commandé sur le sujet.


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Rfi.fr - 09h47

La France finalise la restitution des 26 trésors du Bénin en présence de Macron et Talon

L’acte de transfert de propriété des 26 œuvres qui seront restituées par la France au Bénin est signé mardi 9 novembre à l’Élysée en présence des présidents Emmanuel Macron et Patrice Talon, clôturant un processus initié il y a quatre ans. Une fois le document signé, un avion-cargo part direction Cotonou où sont attendues mercredi 10 novembre les pièces, dont trois grandes statues royales bocio, des trônes, des sièges et des autels portatifs.
En novembre 2017, à Ouagadougou, le président français Emmanuel Macron s’engage à rendre possible dans un délai de cinq ans les restitutions temporaires ou définitives du patrimoine africain. Au mois de mars 2018, il pose alors les premiers jalons de cet acte de restitution lors de la réception à l’Élysée du président béninois :
« Je souhaite que nous souhaitions travailler dès maintenant avec vous, cher président Talon, sur une plus grande circulation des œuvres entre nos deux pays », dit alors Emmanuel Macron.
Sept mois plus tard, le 23 novembre 2018, l’Élysée annonce la restitution des 26 œuvres au Bénin : seront notamment rendues des pièces de l’ancien royaume du Danhomè, pillées par le colonel Dodds lors du sac du palais d’Abomey en 1892. L’annonce est faite le jour où les universitaires Bénédicte Savoy et Felwine Sarr remettent le rapport qu’Emmanuel Macron leur a commandé sur le sujet.

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lundi 08 novembre

maxifoot.fr - 15h33

Barça : son retour, son projet, Guardiola… Les premières réponses de Xavi

Ce lundi, le nouvel entraîneur du FC Barcelone Xavi a officiellement signé son contrat avec le club catalan au Camp Nou. Présenté dans la foulée, le technicien espagnol a détaillé son plan pour relancer l’actuel 9e de la Liga.
L’émotion était forte ce lundi au Camp Nou. Véritable légende du FC Barcelone après son passage en tant que joueur (1991-2015), Xavi a réalisé son grand retour au sein du club catalan en devenant officiellement le nouvel entraîneur des Blaugrana. Choisi pour succéder à Ronald Koeman, le technicien espagnol a eu du mal à retenir son émotion face aux chants nourris des 9 422 supporters présents dans l’enceinte du Barça. Xavi réalise «son rêve» Dans la foulée, l’ancien milieu de terrain a été également présenté devant les médias.
L’occasion pour lui de dévoiler les coulisses de son retour. «Le retour a été très rapide, il a changé nos vies en trois ou quatre jours. Je donnerai ma vie pour que ça marche. Le président m’a appelé et m’a dit que j’étais l’élu. J’avais une clause (avec Al Sadd, ndlr), mais nous avons tous fait notre part pour la résoudre. Je vois beaucoup d’enthousiasme, les attentes sont élevées, il s’agit d’avoir des résultats immédiats.
En bref, c’est un rêve», a-t-il assuré. Conscient de la situation actuelle du Barça, aussi bien sportivement que financièrement, Xavi a affiché sa détermination à relancer l’actuel 9e du classement en Liga en imposant ses principes de jeu. «Je viens préparé. Mon ADN n’a pas changé. L’idée d’être le protagoniste, d’avoir le ballon, de créer des occasions, un Barça intense. Nous devons récupérer beaucoup de choses. Connaître le club est un avantage.
Je connais l’environnement. Il y aura des moments intenses, mais nous devons être unis et tirer tous dans la même direction. Nous devons être tous ensemble pour que le Barça puisse aspirer à gagner à nouveau des titres. (…) Nous devons travailler aussi dur que possible. Je suis impatient de commencer. Je sens que le Barça est ma maison, mais je sais que j’ai une très grande responsabilité. Je sais que j’arrive à un moment compliqué dans l’histoire du club aussi bien économiquement que sur le plan footballistique, mais je me sens prêt», a continué le natif de Terrassa. Le style Pep Guardiola ? –


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maxifoot.fr - 15h33

Barça : son retour, son projet, Guardiola… Les premières réponses de Xavi

Ce lundi, le nouvel entraîneur du FC Barcelone Xavi a officiellement signé son contrat avec le club catalan au Camp Nou. Présenté dans la foulée, le technicien espagnol a détaillé son plan pour relancer l’actuel 9e de la Liga.
L’émotion était forte ce lundi au Camp Nou. Véritable légende du FC Barcelone après son passage en tant que joueur (1991-2015), Xavi a réalisé son grand retour au sein du club catalan en devenant officiellement le nouvel entraîneur des Blaugrana. Choisi pour succéder à Ronald Koeman, le technicien espagnol a eu du mal à retenir son émotion face aux chants nourris des 9 422 supporters présents dans l’enceinte du Barça. Xavi réalise «son rêve» Dans la foulée, l’ancien milieu de terrain a été également présenté devant les médias.
L’occasion pour lui de dévoiler les coulisses de son retour. «Le retour a été très rapide, il a changé nos vies en trois ou quatre jours. Je donnerai ma vie pour que ça marche. Le président m’a appelé et m’a dit que j’étais l’élu. J’avais une clause (avec Al Sadd, ndlr), mais nous avons tous fait notre part pour la résoudre. Je vois beaucoup d’enthousiasme, les attentes sont élevées, il s’agit d’avoir des résultats immédiats.
En bref, c’est un rêve», a-t-il assuré. Conscient de la situation actuelle du Barça, aussi bien sportivement que financièrement, Xavi a affiché sa détermination à relancer l’actuel 9e du classement en Liga en imposant ses principes de jeu. «Je viens préparé. Mon ADN n’a pas changé. L’idée d’être le protagoniste, d’avoir le ballon, de créer des occasions, un Barça intense. Nous devons récupérer beaucoup de choses. Connaître le club est un avantage.
Je connais l’environnement. Il y aura des moments intenses, mais nous devons être unis et tirer tous dans la même direction. Nous devons être tous ensemble pour que le Barça puisse aspirer à gagner à nouveau des titres. (…) Nous devons travailler aussi dur que possible. Je suis impatient de commencer. Je sens que le Barça est ma maison, mais je sais que j’ai une très grande responsabilité. Je sais que j’arrive à un moment compliqué dans l’histoire du club aussi bien économiquement que sur le plan footballistique, mais je me sens prêt», a continué le natif de Terrassa. Le style Pep Guardiola ? –

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Le Figaro - 12h01

COP26 : au Sahel, une Grande Muraille verte contre le désert

«La Grande Muraille verte est une initiative essentielle qui doit permettre de lutter contre la désertification et de proposer des solutions économiques», a insisté lundi à Glasgow le président de la République. En janvier dernier, à Paris, lors du «One Planet Summit», Emmanuel Macron s’était engagé à donner un «coup d’accélérateur» à ce projet visant à lutter contre l’avancée du désert au Sahel.
Lundi, en marge de la COP26, en Écosse, et en présence notamment du prince Charles, des chefs d’État de la région et de partenaires financiers – dont le patron d’Amazon, Jeff Bezos -, l’heure était au point d’étape.
Le projet est pharaonique. Il vise à ériger un mur végétal long de 8000 kilomètres, traversant l’Afrique d’ouest en est, à travers une douzaine de pays. L’objectif: restaurer 100 millions d’hectares de terres dégradées (10 millions d’hectares chaque année d’ici à 2030) et séquestrer 250 millions de tonnes de dioxyde de carbone, tout en créant 10 millions d’emplois.


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Le Figaro - 12h01

COP26 : au Sahel, une Grande Muraille verte contre le désert

«La Grande Muraille verte est une initiative essentielle qui doit permettre de lutter contre la désertification et de proposer des solutions économiques», a insisté lundi à Glasgow le président de la République. En janvier dernier, à Paris, lors du «One Planet Summit», Emmanuel Macron s’était engagé à donner un «coup d’accélérateur» à ce projet visant à lutter contre l’avancée du désert au Sahel.
Lundi, en marge de la COP26, en Écosse, et en présence notamment du prince Charles, des chefs d’État de la région et de partenaires financiers – dont le patron d’Amazon, Jeff Bezos -, l’heure était au point d’étape.
Le projet est pharaonique. Il vise à ériger un mur végétal long de 8000 kilomètres, traversant l’Afrique d’ouest en est, à travers une douzaine de pays. L’objectif: restaurer 100 millions d’hectares de terres dégradées (10 millions d’hectares chaque année d’ici à 2030) et séquestrer 250 millions de tonnes de dioxyde de carbone, tout en créant 10 millions d’emplois.

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AFP - 11h47

Niger : brume, deuil et colère à Banibangou, après le massacre de 69 habitants

Une fois la brume dissipée, la ville de Banibangou dévoile ses maisons rouges et ocre construites en argile, où deuil et colère sont omniprésents après le massacre par des jihadistes présumés de 69 habitants de cette commune de l’ouest du Niger.
Une fillette observe, par-dessus le mur de sa maison, les blindés et les longs canons des mitrailleuses annonçant l’arrivée samedi dans la ville du président nigérien Mohamed Bazoum, cinq jours après le massacre. Le maire de Banibangou, Oumarou Bobo, un militaire à la retraite, figure parmi les morts.
Dans des ruelles sinueuses, surveillées par des soldats armes au poing, de petits groupes de femmes, enveloppées dans de grands voiles multicolores, ruminent leur douleur.
Le 2 novembre, 84 membres d’un Comité de vigilance (milice d’autodéfense) issus de plusieurs villages du territoire de la commune, avec le maire à leur tête, sont attaqués près du village de Adab-Dab, à une cinquantaine de km au nord-ouest de Banibangou.
Le Comité avait décidé de traquer jusque dans leur repaire de Adab-Dab des hommes armés qui attaquent les villages et volent le bétail, ont affirmé à l’AFP des habitants.
Flottant dans un grand boubou blanc, coiffé d’un bonnet rouge et petites lunettes, le cheik Saïdou Garbèye, très populaire guide religieux local, fait partie des 15 rescapés. Il entame son témoignage après avoir récité quelques versets du coran: « le maire de Banibangou, qui est mon oncle, avait décidé d’aller à la recherche de Tchinbado, un indicateur (des jihadistes). Je lui avais prêté main forte avec des jeunes du comité de vigilance », raconte à l’AFP le cheikh.


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AFP - 11h47

Niger : brume, deuil et colère à Banibangou, après le massacre de 69 habitants

Une fois la brume dissipée, la ville de Banibangou dévoile ses maisons rouges et ocre construites en argile, où deuil et colère sont omniprésents après le massacre par des jihadistes présumés de 69 habitants de cette commune de l’ouest du Niger.
Une fillette observe, par-dessus le mur de sa maison, les blindés et les longs canons des mitrailleuses annonçant l’arrivée samedi dans la ville du président nigérien Mohamed Bazoum, cinq jours après le massacre. Le maire de Banibangou, Oumarou Bobo, un militaire à la retraite, figure parmi les morts.
Dans des ruelles sinueuses, surveillées par des soldats armes au poing, de petits groupes de femmes, enveloppées dans de grands voiles multicolores, ruminent leur douleur.
Le 2 novembre, 84 membres d’un Comité de vigilance (milice d’autodéfense) issus de plusieurs villages du territoire de la commune, avec le maire à leur tête, sont attaqués près du village de Adab-Dab, à une cinquantaine de km au nord-ouest de Banibangou.
Le Comité avait décidé de traquer jusque dans leur repaire de Adab-Dab des hommes armés qui attaquent les villages et volent le bétail, ont affirmé à l’AFP des habitants.
Flottant dans un grand boubou blanc, coiffé d’un bonnet rouge et petites lunettes, le cheik Saïdou Garbèye, très populaire guide religieux local, fait partie des 15 rescapés. Il entame son témoignage après avoir récité quelques versets du coran: « le maire de Banibangou, qui est mon oncle, avait décidé d’aller à la recherche de Tchinbado, un indicateur (des jihadistes). Je lui avais prêté main forte avec des jeunes du comité de vigilance », raconte à l’AFP le cheikh.

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AFP - 10h57

Les Etats-Unis rouvrent enfin leurs frontières aux voyageurs vaccinés

Les Etats-Unis rouvrent lundi leurs frontières terrestres et aériennes aux voyageurs vaccinés contre le Covid-19, après vingt mois de restrictions particulièrement mal vécues en Europe ou chez les voisins mexicains et canadiens.
Familles séparées, relations d’affaires perturbées, ambitions professionnelles contrariées: le « travel ban » imposé par Donald Trump au début de 2020, puis confirmé par son successeur Joe Biden, a été très critiqué et il est devenu emblématique des bouleversements provoqués par la pandémie.
Pour se prémunir des pays les plus affectés par le Covid-19, Donald Trump avait imposé dès février 2020 des restrictions sur les voyages en provenance de Chine. Puis le 13 mars, ce fut le tour des pays européens de l’espace Schengen. Suivaient quelques jours plus tard la Grande-Bretagne et l’Irlande, tandis que les frontières terrestres avec le Mexique et le Canada étaient en très grande partie fermées.
Avec tous ces pays, la densité des échanges humains et économiques est immense.
« Cela a été si dur », « j’ai tout simplement envie de voir mon fils », confie à l’AFP Alison Henry, une Britannique de 63 ans qui s’envolera lundi pour le retrouver chez lui, à New York.


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AFP - 10h57

Les Etats-Unis rouvrent enfin leurs frontières aux voyageurs vaccinés

Les Etats-Unis rouvrent lundi leurs frontières terrestres et aériennes aux voyageurs vaccinés contre le Covid-19, après vingt mois de restrictions particulièrement mal vécues en Europe ou chez les voisins mexicains et canadiens.
Familles séparées, relations d’affaires perturbées, ambitions professionnelles contrariées: le « travel ban » imposé par Donald Trump au début de 2020, puis confirmé par son successeur Joe Biden, a été très critiqué et il est devenu emblématique des bouleversements provoqués par la pandémie.
Pour se prémunir des pays les plus affectés par le Covid-19, Donald Trump avait imposé dès février 2020 des restrictions sur les voyages en provenance de Chine. Puis le 13 mars, ce fut le tour des pays européens de l’espace Schengen. Suivaient quelques jours plus tard la Grande-Bretagne et l’Irlande, tandis que les frontières terrestres avec le Mexique et le Canada étaient en très grande partie fermées.
Avec tous ces pays, la densité des échanges humains et économiques est immense.
« Cela a été si dur », « j’ai tout simplement envie de voir mon fils », confie à l’AFP Alison Henry, une Britannique de 63 ans qui s’envolera lundi pour le retrouver chez lui, à New York.

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Le Point - 10h43

Népal : les dépouilles des alpinistes français disparus retrouvées

Près de deux semaines après la disparition de trois jeunes alpinistes français au Népal, alors qu’ils randonnaient dans l’Everest, trois corps ont été découverts par des guides népalais lundi 8 novembre. Selon Rishi Raj Dhakal, inspecteur de police et porte-parole du district policier de Solukhumbu, les dépouilles ont été découvertes « à peu près dans la même zone où étaient conduites les recherches ».
Le policier népalais a également annoncé qu’un hélicoptère et une équipe de secours ont été dépêchés sur place, afin de récupérer les corps. Si, dans un premier temps, il a été impossible de confirmer que les dépouilles sont bel et bien celles des alpinistes français, l’information a finalement été officialisée par Rishi Raj Dhakal. Louis Pachoud, Gabriel Miloche et Thomas Arfi, des alpinistes français, étaient portés disparus depuis le 26 octobre, à la suite d’une avalanche pendant leur ascension de la face ouest du Mingbo Eiger culminant à 6 070 mètres d’altitude.
« L’équipe de secours professionnelle a transporté à Lukla (sud-est du Népal) les corps des trois alpinistes français disparus », a ajouté Rishi Raj Dhakal.


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Le Point - 10h43

Népal : les dépouilles des alpinistes français disparus retrouvées

Près de deux semaines après la disparition de trois jeunes alpinistes français au Népal, alors qu’ils randonnaient dans l’Everest, trois corps ont été découverts par des guides népalais lundi 8 novembre. Selon Rishi Raj Dhakal, inspecteur de police et porte-parole du district policier de Solukhumbu, les dépouilles ont été découvertes « à peu près dans la même zone où étaient conduites les recherches ».
Le policier népalais a également annoncé qu’un hélicoptère et une équipe de secours ont été dépêchés sur place, afin de récupérer les corps. Si, dans un premier temps, il a été impossible de confirmer que les dépouilles sont bel et bien celles des alpinistes français, l’information a finalement été officialisée par Rishi Raj Dhakal. Louis Pachoud, Gabriel Miloche et Thomas Arfi, des alpinistes français, étaient portés disparus depuis le 26 octobre, à la suite d’une avalanche pendant leur ascension de la face ouest du Mingbo Eiger culminant à 6 070 mètres d’altitude.
« L’équipe de secours professionnelle a transporté à Lukla (sud-est du Népal) les corps des trois alpinistes français disparus », a ajouté Rishi Raj Dhakal.

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AFP - 10h35

Le Brésil en émoi après la mort dans un accident d’avion de la chanteuse Marilia Mendonça

Le Brésil était en émoi vendredi après la mort dans un accident d’avion de Marilia Mendonça, une des chanteuses les plus aimées du pays.
Etoile du « sertanejo », un genre musical proche de la « country » et très populaire au Brésil, la chanteuse de 26 ans a péri dans le crash d’un petit avion-taxi dans l’Etat de Minas Gerais (sud-est). Le producteur de la chanteuse, son oncle ainsi que les deux pilotes de l’avion ont également été tués, a indiqué l’agent de Marilia Mendonça. Selon la police, la cause probable de l’accident est une collision avec une antenne.
De très nombreuses personnalités brésiliennes ont réagi avec émotion au décès de la chanteuse, qui avait commencé sa carrière en 2014 et était l’une des premières femmes à s’imposer dans le « sertanejo », un genre traditionnellement dominé par les hommes. « Je refuse de le croire, je refuse », a tweeté le footballeur Neymar. « Je pleure. Je pense que je n’arrive même pas à le croire », a écrit pour sa part le musicien Caetano Veloso.
Le président Jair Bolsonaro a fait l’éloge d' »une des plus grandes artistes de sa génération ». Immensément populaire au Brésil, Marilia Mendonça comptait 39 millions d’abonnés sur Instagram et 22 millions sur sa chaîne YouTube.
Juste avant l’accident, elle avait publié sur les réseaux sociaux une vidéo d’elle en train d’embarquer et de prendre un repas à l’intérieur de l’avion, annonçant « un week-end de spectacles ».


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AFP - 10h35

Le Brésil en émoi après la mort dans un accident d’avion de la chanteuse Marilia Mendonça

Le Brésil était en émoi vendredi après la mort dans un accident d’avion de Marilia Mendonça, une des chanteuses les plus aimées du pays.
Etoile du « sertanejo », un genre musical proche de la « country » et très populaire au Brésil, la chanteuse de 26 ans a péri dans le crash d’un petit avion-taxi dans l’Etat de Minas Gerais (sud-est). Le producteur de la chanteuse, son oncle ainsi que les deux pilotes de l’avion ont également été tués, a indiqué l’agent de Marilia Mendonça. Selon la police, la cause probable de l’accident est une collision avec une antenne.
De très nombreuses personnalités brésiliennes ont réagi avec émotion au décès de la chanteuse, qui avait commencé sa carrière en 2014 et était l’une des premières femmes à s’imposer dans le « sertanejo », un genre traditionnellement dominé par les hommes. « Je refuse de le croire, je refuse », a tweeté le footballeur Neymar. « Je pleure. Je pense que je n’arrive même pas à le croire », a écrit pour sa part le musicien Caetano Veloso.
Le président Jair Bolsonaro a fait l’éloge d' »une des plus grandes artistes de sa génération ». Immensément populaire au Brésil, Marilia Mendonça comptait 39 millions d’abonnés sur Instagram et 22 millions sur sa chaîne YouTube.
Juste avant l’accident, elle avait publié sur les réseaux sociaux une vidéo d’elle en train d’embarquer et de prendre un repas à l’intérieur de l’avion, annonçant « un week-end de spectacles ».

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Rfi.fr - 10h28

Éthiopie: les efforts diplomatiques vont-ils aboutir à un cessez-le-feu?

Les efforts diplomatiques continuent pour tenter d’arracher un cessez-le-feu éthiopien, et pour la première fois, le gouvernement éthiopien et la coalition rebelle semblent prêts à envisager une cessation des hostilités. S’il est encore trop tôt pour parler de dialogue, il paraît clair qu’un arrêt des combats est désormais envisageable, après la visite des envoyés de l’Union africaine et de l’ONU au Tigré.
Cette fois, il semble bien qu’un canal de discussion soit ouvert entre le gouvernement d’Addis-Abeba et les rebelles tigréens du TPLF. Depuis une semaine, les réunions s’enchaînent dans la capitale éthiopienne, en coulisses.
Mais dimanche 7 novembre, deux diplomates de haut rang se sont rendus au Tigré, dans la capitale régionale Mekele, une première depuis les efforts de médiation. Il s’agit de l’émissaire de l’Union africaine Olusegun Obasanjo, et du directeur de l’agence humanitaire de l’ONU Martin Griffiths. Le voyage a été confirmé par le TPLF, mais les discussions sont pour l’instant confidentielles.
De son côté, l’émissaire américain se serait déplacé à Nairobi, pour lui aussi discuter des conditions d’un cessez-le-feu. Le même jour, à Addis-Abeba, des habitants s’étaient rassemblés à la demande des autorités pour soutenir l’effort de guerre. Mais une voix inattendue est venue, au contraire, plaider pour des négociations : le célèbre chanteur Tariku Gankisi a demandé aux Éthiopiens d’arrêter le conflit fratricide et de se retrouver autour de la table pour « négocier ».


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Rfi.fr - 10h28

Éthiopie: les efforts diplomatiques vont-ils aboutir à un cessez-le-feu?

Les efforts diplomatiques continuent pour tenter d’arracher un cessez-le-feu éthiopien, et pour la première fois, le gouvernement éthiopien et la coalition rebelle semblent prêts à envisager une cessation des hostilités. S’il est encore trop tôt pour parler de dialogue, il paraît clair qu’un arrêt des combats est désormais envisageable, après la visite des envoyés de l’Union africaine et de l’ONU au Tigré.
Cette fois, il semble bien qu’un canal de discussion soit ouvert entre le gouvernement d’Addis-Abeba et les rebelles tigréens du TPLF. Depuis une semaine, les réunions s’enchaînent dans la capitale éthiopienne, en coulisses.
Mais dimanche 7 novembre, deux diplomates de haut rang se sont rendus au Tigré, dans la capitale régionale Mekele, une première depuis les efforts de médiation. Il s’agit de l’émissaire de l’Union africaine Olusegun Obasanjo, et du directeur de l’agence humanitaire de l’ONU Martin Griffiths. Le voyage a été confirmé par le TPLF, mais les discussions sont pour l’instant confidentielles.
De son côté, l’émissaire américain se serait déplacé à Nairobi, pour lui aussi discuter des conditions d’un cessez-le-feu. Le même jour, à Addis-Abeba, des habitants s’étaient rassemblés à la demande des autorités pour soutenir l’effort de guerre. Mais une voix inattendue est venue, au contraire, plaider pour des négociations : le célèbre chanteur Tariku Gankisi a demandé aux Éthiopiens d’arrêter le conflit fratricide et de se retrouver autour de la table pour « négocier ».

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