mercredi 19 mai

le Figaro - 13h40

Le soutien de Joe Biden à Israël divise de plus en plus les démocrates

Le soutien inconditionnel des États-Unis à Israël est de plus en plus ouvertement critiqué au sein du Parti démocrate. Première crise diplomatique majeure à laquelle doit faire face la nouvelle Administration américaine, la reprise du conflit israélo-palestinien place Joe Biden dans une position inconfortable face aux critiques qui émanent de son propre parti.
Après avoir espéré pouvoir se consacrer à d’autres sujets comme la rivalité stratégique avec la Chine, Joe Biden et son gouvernement ont été contraints par les événements de porter leur attention sur ce dossier insoluble. Ils ont jusqu’à présent adopté l’approche classique de chaque Administration américaine.
Le président a répété son soutien au droit d’Israël à se défendre, pendant que sa diplomatie manœuvrait pour empêcher ou retarder l’adoption d’une résolution contraignante par les Nations unies. Mais, sur un sujet qui relève plus de la politique intérieure américaine que de la diplomatie, un nombre croissant de militants et d’élus.

Rfi.fr - 13h35

Maroc-Espagne: pourquoi cette arrivée soudaine et massive de migrants à Ceuta?

Plus de 8 000 Marocains ont traversé, depuis lundi 17 mai, la frontière avec l’Europe pour arriver à Ceuta, l’enclave espagnole au nord du pays. L’Espagne, qui a donné ces chiffres mardi, assure avoir renvoyé la moitié d’entre eux au Maroc et annonce l’envoi de nouveaux renforts des forces de l’ordre sur place. Cette arrivée massive de migrants intervient sur fond de crise diplomatique majeure entre les deux pays.
L’Espagne a renvoyé près de la moitié des 8 000 migrants qui, lundi, avaient pénétré illégalement dans l’enclave espagnole de Ceuta, située au nord du Maroc, provoquant un record en termes de flux migratoire. Plus de 2 000 enfants non accompagnés sont toujours sur place. Ces mineurs errent dans les rues de la ville, sous le regard ébahi des habitants.
Une situation inédite et impressionnante
Madrid a donc appelé l’armée en renfort à Ceuta mardi pour tenter d’empêcher ces milliers de migrants de pénétrer sur ce territoire qui, depuis un quart de siècle, est le lieu de toutes sortes d’entrées illégales. Mais jamais à ce jour, on n’avait assisté à des arrivées aussi massives. « Les migrants arrivaient sans cesse, ça n’arrêtait pas, témoigne Isabel Brasero, de la Croix-Rouge espagnole. Depuis lundi, l’afflux a été continu. Ça a un peu diminué mardi matin, ils ont même arrêté de traverser, car l’armée est arrivée sur la plage. Mais ça n’a pas duré. Et maintenant, ils passent de nouveau, malgré la présence de l’armée et des autres forces de sécurité. Cette fois-ci, il y a beaucoup d’enfants, des mères avec leurs enfants. À Ceuta, étant donnée la situation géographique, on a l’habitude des arrivées massives de migrants. Mais d’ordinaire, ils franchissent le grillage ou arrivent par bateaux. Ce qu’on voit depuis lundi est sans précédent : ils ont parcouru à peine 400 mètres à pied, certains n’ont même pas eu à nager, ils ont simplement marché. C’est vraiment inédit, en termes de personnes, mais aussi par la manière dont ils sont arrivés. »

mardi 18 mai

Le Point - 22h29

Inde: au moins 33 morts et plus de 90 disparus sur le passage du cyclone Tauktae

Au moins 33 personnes ont péri et une centaine d’autres étaient portées disparues dans l’Ouest de l’Inde mardi, après le passage du cyclone Tauktae qui a provoqué des suspensions locales de la vaccination contre le Covid, dans ce pays ravagé par l’épidémie.
93 personnes étaient toujours portées disparues après le naufrage de leur embarcation au large de Bombay, capitale de l’Etat du Maharashtra, a annoncé la Marine indienne dont deux navires et des hélicoptères aident aux recherches.
La barge, avec 273 personnes à bord, desservait des plateformes pétrolières et était partie à la dérive lundi alors que des vents puissants s’abattaient sur la côte occidentale de l’Inde.
Un total de 180 passagers ont pu être secourus dans « des conditions de mer extrêmement difficiles », a précisé la Marine sur Twitter. Les opérations de secours devaient se poursuivre toute la journée, selon le ministre de la défense.
Des hélicoptères de la marine ont pu porter secours à 137 autres personnes qui se trouvaient à la dérive à bord d’une autre embarcation.
Le cyclone Tauktae, qui a provoqué l’évacuation de plus de 200.000 personnes, a touché terre lundi au Gujarat avec des rafales atteignant 185 km/heure, selon le département météorologique indien.
Sept nouvelles victimes ont été enregistrées, ce qui portait mardi le bilan à 33 morts, pour la plupart des personnes tuées dans l’effondrement de maisons ou de murs, selon le chef du gouvernement du Gujarat Vijay Rupani.
.

Rfi.fr - 22h11

Sommet de Paris: Emmanuel Macron exhorte les pays riches à aider les économies africaines

La pandémie de Covid-19 a plongé l’an dernier le continent africain dans une récession sans précédent. Les pays africains ont besoin de financer leur relance, mais contrairement aux grandes puissances, ils n’ont pas les mêmes capacités. Le sommet de Paris consacré à la relance de ces fragiles économies, à la question de leur dette et à la crise sanitaire s’est achevé ce mardi dans la soirée.
La conférence de presse a débuté un peu avant 20h30, après plus de cinq heures de plénière. C’est Emmanuel Macron qui a pris le premier la parole. Le président français est revenu sur les objectifs de ce sommet : apporter des réponses de court terme et lancer des dynamiques pour lancer le « New Deal » pour l’Afrique. L’ambition était de récolter 100 milliards de dollars, il promet d’y parvenir. « Nous avons réussi à avancer », a insisté Emmanuel Macron même s’il reconnaît que tout ne peut être changé en un jour.

France football - 17h10

Equipe de France : Karim Benzema, la surprise du chef

Karim Benzema de retour en équipe de France cinq ans après sa dernière sélection ?
Selon les informations du Parisien, Karim Benzema devrait figurer, ce mardi soir, parmi les 26 joueurs convoqués par Didier Deschamps pour l’Euro. Alors qu’il n’a plus été appelé chez les Bleus depuis plus de cinq ans.
Tard hier soir, L’Équipe surprenait tout le monde en émettant une hypothèse : et si Karim Benzema effectuait son grand retour chez les Bleus, plus de cinq ans après sa dernière sélection ? Ce mardi matin, l’annonce du Parisien fait l’effet, à l’échelle du football, d’une véritable bombe. Selon le quotidien, le buteur du Real Madrid (33 ans) va disputer l’Euro avec l’équipe de France ! À en croire le journal et plusieurs autres médias dont L’Équipe (qui a confirmé l’information en fin d’après-midi), Didier Deschamps a décidé de tourner la page, après avoir longtemps considéré que le numéro 9 avait franchi une ligne rouge en déclarant que le sélectionneur avait «cédé sous la pression d’une partie raciste de la France» au moment de sa non sélection à l’Euro 2016. Un retournement de situation finalement pas si incroyable au regard de quelques choix forts récemment effectués par «DD». N’est-ce que pas ce même Deschamps qui a rappelé Adrien Rabiot alors que personne n’imaginait que le milieu de terrain de la Juve reporterait le maillot des Bleus sous sa mandature ? N’était-il pas revenu sur ses positions concernant Hatem Ben Arfa ou André-Pierre Gignac ? Ces affaires-là avaient fait du bruit, à l’époque. Mais le retentissement de l’annonce du retour de «KB9» est sans pareil…

Le Point - 16h12

Israël-Palestine : l’Égypte veut retrouver son rôle historique

Alors que le conflit s’embrase, Le Caire offre une médiation incontournable dans le conflit israélo-palestinien. Un rôle qui ne date pas d’hier. Un rôle clé. L’Egypte s’avère être l’un des principaux médiateurs entre Israël et le Hamas. Alors que Washington reste en retrait des tractations internationales, Abdel Fattah al-Sissi tient à renouer avec son rôle régional historique. En 2014, déjà, un cessez-le-feu avait été mis en place à l’initiative du Caire, après la guerre entre l’État hébreu et le Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, frontalière avec l’Égypte. Depuis le début de ce nouveau conflit, qui est entré lundi dans sa deuxième semaine, les bombardements israéliens et les tirs de roquettes ont provoqué la mort d’au moins 222 personnes, dont la plupart sont palestiniennes.
Ce nouvel embrasement a ramené Le Caire au cœur du jeu diplomatique, alors qu’il a créé l’embarras parmi les pays arabes, notamment du Golfe, ayant récemment normalisé leurs relations avec l’État hébreu. Les Etats-Unis , qui font jusque-là profil bas, ont demandé au Caire et à d’autres alliés arabes, dont Tunis et Doha, de s’investir pour obtenir un cessez-le-feu. « Dans une région où les “États de la normalisation” étendent leur relation avec Israël, l’Égypte […] a intérêt à utiliser sa proximité géographique avec Gaza comme levier diplomatique », affirme à l’Agence France presse Tareq Baconi, expert du cercle de réflexion Crisis Group.

Rfi.fr - 16h08

Tchad: l’Union africaine conciliante avec la junte, mais pose ses conditions

Cinq jours après la publication de son rapport sur le Tchad, le Conseil de paix et sécurité (CPS) de l’Union africaine n’a toujours pas communiqué le détail de ses décisions. Mais RFI a pu en prendre connaissance. Il n’y aura pas de sanctions contre la junte militaire tchadienne, mais une volonté affirmée d’accompagner le processus de transition. Après avoir tergiversé pendant quatre semaines, le Conseil de paix et sécurité de l’Union africaine s’est séparé, vendredi 14 mai, sur une position très conciliante pour le nouveau pouvoir.
La mission d’enquête de l’Union africaine préconisait pourtant, dans son rapport, d’exercer « des pressions » pour qu’on arrive, comme au Mali, à une transition conduite par un président civil et un vice-président issu de l’armée. Mais cette recommandation n’apparaît plus dans le texte adopté par le CPS vendredi. Les nombreux soutiens de Mahamat Idriss Déby, à la tête du Conseil militaire de transition (CMT) et du pays aujourd’hui, ont mis en avant la nécessité de « préserver la stabilité du Tchad et de toute la région », selon nos sources au siège de l’organisation africaine.
Mais pas question pour autant de lui donner un blanc-seing à la tête de l’État. Le CPS veut qu’il y ait « un partage équilibré du pouvoir » entre les militaires qui en ont le quasi-monopole et le gouvernement civil. Autre condition qui devrait faire l’affaire de l’opposition et de la société civile, cette fois : les membres du Conseil militaire de transition ne pourraient pas se présenter aux prochaines élections.

Rfi.fr - 16h04

Afflux de migrants dans les enclaves de Ceuta et Melilla, l’Espagne se veut ferme

Alors que plus de 6 000 personnes en provenance du Maroc sont entrées dans l’enclave espagnole de Ceuta en 24 heures, le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez a promis ce mardi 18 mai de rétablir l’ordre aux frontières. Le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez a qualifié de « grave crise pour l’Espagne et aussi pour l’Europe »la vague record de migrants arrivés ces dernières 24 heures à Ceuta. « Nous allons rétablir l’ordre dans (la) ville et à nos frontières le plus rapidement possible », a promis le chef du gouvernement qui a indiqué se rendre ce jour à Ceuta ainsi qu’à Melilla, enclaves espagnoles situées dans le nord du Maroc et seules frontières terrestres entre l’Afrique et l’Union européenne.
Selon le ministre espagnol de l’Intérieur, Fernando Grande-Marlaska, plus de 6 000 migrants sont entrés illégalement à Ceuta depuis lundi. Il a indiqué que l’Espagne en avait déjà renvoyé 2 700 au Maroc tandis que Pedro Sanchez a lui assuré que tous les migrants adultes entrés illégalement seraient expulsés, dans « le cadre des accords signés avec le Maroc depuis des années ». « Le Maroc est un pays ami de l’Espagne et doit le rester », a insisté le dirigeant socialiste.
Les députés européens ont tenu ce mardi 18 mai une séance plénière sur le sauvetage en mer des migrants qui affluent vers l’Union européenne sur des embarcations de fortune. Le débat a surtout souligné les divisions profondes entre pays de l’UE et familles politiques. D’un côté, les partis les plus à droite qui réclament une fermeture des frontières complète à l’australienne. De l’autre, la gauche qui demande une réelle solidarité avec les demandeurs d’asile et une mission européenne consacrée au sauvetage en mer.

le Figaro - 10h08

France : le plan à 1 milliard de l’exécutif pour relancer la construction de logements

Jean Castex a annoncé lundi qu’un milliard d’euros allaient être affectés pour le logement et la ville durables, sous forme d’appel à projets locaux ou en abondant le fonds pour la reconversion des friches industrielles. «Il nous faut à tout prix repartir de l’avant pour favoriser la construction: se loger à la portée de toutes et de tous, mais aussi se loger dans un cadre nouveau qui est celui de la transition écologique», a exhorté le chef du gouvernement lors d’un déplacement en Ile-de-France, d’abord à Saint-Fargeau-Ponthierry (Seine-et-Marne), puis à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine).
Jean Castex a notamment annoncé l’abondement du «fonds friche» créé dans le plan de relance. Initialement doté de 300 millions d’euros, il est victime de son succès et voit donc son enveloppe gonflée de 350 millions d’euros supplémentaires, en redéployant des lignes au sein du plan de relance. En toile de fond, il s’agit aussi pour l’exécutif de redynamiser la construction de logements, alors que les délivrances de permis de construire ne redécollent pas après la crise sanitaire (moins de 400.000 actuellement, 457.000 avant le Covid selon Matignon). Face aux blocages multiples, une commission présidée par le maire (PS) de Dijon François Rebsamen va être mise sur pied, avec l’objectif de formuler d’ici septembre des recommandations pour inciter les collectivités territoriales à davantage construire.
L’effort gouvernemental également consiste en une redistribution de crédits déjà dévoilés par ailleurs. Ainsi, sur les 20 milliards d’euros du 4e programme d’investissements d’avenir (PIA 4), 675 millions vont donc être consacrés au thème de la ville durable, c’est-à-dire à la fois «sobre» d’un point de vue énergétique mais aussi «inclusive» socialement, selon Matignon. Un appel à projets va donc être lancé la semaine prochaine, doté d’environ 300 millions d’euros et qui doit permettre la création de «démonstrateurs locaux», ou encore «laboratoires urbains» dont «on pourra tirer des enseignements» et éventuellement répliquer sur d’autres territoires, précise Matignon.

lundi 17 mai

Le Point - 23h42

Sommet sur l’économie africaine : 15 dirigeants du continent à Paris

Emmanuel Macron reçoit mardi à Paris une quinzaine de dirigeants africains, plusieurs hauts responsables européens ainsi qu’une dizaine de représentants d’organisations internationales pour un sommet sur la relance de l’économie en Afrique, très ralentie par la pandémie, a annoncé la présidence française. L’objectif est de mettre en place des moyens financiers capables de relancer l’économie de ce continent, qui n’a connu que 130 000 morts du Covid, selon les chiffres officiels, mais dont le PIB devrait connaître en 2021 sa première récession en vingt-cinq ans, avec un recul de 2,1 %. La croissance devrait revenir en 2022, mais à un rythme inférieur à celle des pays plus développés, avec un risque de « divergence », souligne l’Élysée. D’où l’initiative du chef de l’État français d’un tel sommet pour attirer les investissements en Afrique vers les secteurs publics et privés, pénalisés par des primes de risque qui font grimper les taux d’intérêt.
La France propose de faire profiter l’Afrique de droits de tirage spéciaux (DTS) du Fonds monétaire international, des instruments de change qui permettent notamment de financer des importations. Le FMI devrait décider en juin une émission massive de DTS de 650 milliards de dollars, dont 34 milliards pour l’Afrique (24 milliards pour l’Afrique subsaharienne). « Ces montants ne seront pas suffisants. Nous réfléchissons à la manière d’utiliser des DTS des pays avancés pour les pays à bas revenu », a déclaré la présidence française, suggérant aussi une vente de l’or du FMI pour alimenter des prêts à taux zéro aux pays africains.

Le Point - 23h35

Microsoft : le départ de Bill Gates lié à une relation avec une employée

Le départ définitif de Bill Gates du groupe Microsoft, en mars 2020, serait lié à une relation jugée « inappropriée » avec une employée de l’entreprise au début des années 2000, selon une information publiée dimanche par le Wall Street Journal. Le fondateur et ancien dirigeant du géant informatique avait quitté en mars 2020 son siège d’administrateur du groupe.
« Les membres du conseil d’administration de Microsoft avaient décidé que Bill Gates devait se retirer de son conseil d’administration en 2020 alors qu’ils menaient une enquête sur la relation qu’avait entretenue le milliardaire avec une employée de Microsoft et qui était jugée inappropriée », selon le quotidien économique, citant des sources proches du dossier. Il s’agit d’ « une liaison datant d’il y a 20 ans qui s’était terminée de façon amicale », selon une porte-parole de Bill Gates, citée par le Wall Street Journal. Celui-ci a quitté Microsoft pour pouvoir s’investir à temps plein dans la Bill and Melinda Gates Foundation, a-t-elle souligné, comme cela avait alors été précisé.
Une relation « pendant des années »
L’ancien patron de Microsoft et sa femme Melinda, qui avaient créé ensemble il y a 20 ans cette fondation luttant contre la pauvreté et les maladies, ont annoncé leur divorce le 3 mai dernier, après 27 ans de mariage. Un porte-parole de Microsoft a confirmé à l’Agence-France-Presse que le groupe a été saisi fin 2019 du fait que « Bill Gates a cherché à établir une relation intime avec une employée de l’entreprise en 2000. Un comité du conseil d’administration a examiné le problème, aidé par un cabinet d’avocats externe, pour mener une enquête approfondie ». Cette ingénieure du groupe avait affirmé, dans une lettre, avoir entretenu une relation à caractère sexuel avec Bill Gates « pendant des années », détaille le Wall Street Journal, précisant que la démission avait eu lieu avant la fin de cette enquête.

Rfi.fr - 23h08

Macron se dit favorable à l’annulation de la dette du Soudan envers la France

Lors de la conférence internationale d’appui à la transition soudanaise organisée ce lundi 17 mai à Paris, Emmanuel Macron s’est dit favorable à l’annulation de la dette du Soudan envers la France afin d’aider le pays africain à poursuivre sa transition démocratique et à sortir de la crise économique.
« La conférence d’aujourd’hui est une réussite », a déclaré Emmanuel Macron a l’issue d’une conférence de presse tenue conjointement avec le président du conseil de souveraineté de la République du Soudan et de son Premier ministre.
Afin d’engager Khartoum dans le programme de soutien des pays pauvres très endettés du FMI et de la Banque mondiale, il y avait deux conditions préalables : l’apurement des dettes contractées auprès des grandes institutions, ce qui est désormais chose faite grâce notamment à un prêt relai de 1,5 milliard de dollars accordé par la France et grâce aux efforts consentis par plusieurs partenaires tels que les États-Unis et la Grande-Bretagne.
Autre condition : la mise en œuvre de réformes économiques au Soudan. Parmi les mesures déjà engagées par les autorités de transition, la fusion des taux de change ou encore la création d’un fond de soutien aux familles. « Une action politique énergique », a estimé Macron.
Le président français souhaite aller plus loin et s’est dit favorable à l’annulation « pure et simple » de la dette du Soudan auprès de la France, soit un montant de quelque 5 milliards de dollars (4,1 milliards d’euros). « Le peuple soudanais n’oubliera pas » ce geste de la France, qui « ouvrira la voie à tous les autres créanciers du Soudan », l’a remercié le président soudanais Abdel Fattah Al-Burhan.

le Figaro - 20h56

Quelle est la stratégie de Tsahal pour réduire la capacité de nuisance du Hamas?

L’armée israélienne utilise des modes d’action variés, avec un objectif: user le mouvement islamo-nationaliste. L’armée israélienne cherche à affaiblir les groupes armés de la bande de Gaza avant une inévitable désescalade, dans un conflit qui est entré dans sa deuxième semaine. En retour, les branches clandestines des organisations militaro-politiques de l’enclave palestinienne envoient toujours des salves de roquettes, mais elles se sont limitées, lundi dans la journée, aux villes du sud d’Israël.
Tsahal a éliminé le commandant du Djihad islamique, Hussam Abu Harbeed, par une frappe aérienne. Abu Harbeed commandait la division du nord de Gaza de la branche armée de l’organisation. Son mouvement est groupusculaire en termes politiques mais il dispose d’un important arsenal militaire grâce au soutien de l’Iran. Il avait remplacé son prédécesseur, un commandant tué dans un assassinat ciblé en 2019. Il était notamment responsable, selon Tsahal, des premiers tirs de roquettes à l’origine du conflit actuel et de tirs de missiles antichars.

Rfi.fr - 20h50

Espagne: 2 700 migrants arrivent à Ceuta en une journée depuis le Maroc, un chiffre record

Au moins 2 700 migrants, dont un millier de mineurs, sont parvenus lundi à atteindre l’enclave espagnole de Ceuta depuis le Maroc voisin, arrivant par la mer ou par voie terrestre, ont indiqué les autorités espagnoles, évoquant un « record » pour une journée. Depuis les premières heures de la journée, les arrivées se sont multipliées sur le territoire espagnol situé au Nord-ouest du Maghreb, les migrants quittant des plages marocaines situées à quelques kilomètres au sud de Ceuta, a indiqué un porte-parole de la préfecture de Ceuta, qui a confirmé qu’il s’agissait là d’un chiffre absolument inédit.

dimanche 16 mai

tv5monde.com - 15h24

Sénégal, Tunisie, Afrique du Sud : ces pays africains soutiens historiques des Palestiniens

Depuis le début des affrontements entre Israéliens et Palestiniens du mois de mai 2021, le Sénégal, la Tunisie, et l’Afrique du Sud, font partie des pays africains à avoir pris position officiellement, de façon neutre pour le premier et clairement en faveur des Palestiniens pour les deux autres. En réalité, ces trois pays africains se distinguent par les liens historiques tissés avec la cause palestinienne.
Le président de la République du Sénégal, Macky Sall, a profité de la fête de l’Aïd-el-Fitr pour lancer un « appel » aux Israéliens et Palestiniens « pour une désescalade, afin que la paix revienne et que les discussions saines et sereines puissent être engagées entre ces deux communautés dans le respect du droit international ».
Un message qui, pour une fois, ne donne pas l’impression d’être à 100% du côté palestinien. Car dans le passé, le Sénégal, peuplé à 95% de musulmans, n’a pas hésité à se positionner officiellement pour la cause arabe. Comme en décembre 2016 quand, l’État sénégalais avait co-parrainé la résolution 2334 du Conseil de sécurité condamnant la colonisation israélienne dans les Territoires palestiniens. Ce qui avait valu à l’époque des sanctions diplomatiques et économiques contre le Sénégal de la part d’Israël avant que les relations ne se normalisent à nouveau six mois plus tard.

tv5monde.com - 15h02

République du Congo : le fils de Sassou Nguesso nommé ministre dans le nouveau gouvernement

Le président congolais Denis Sassou Nguesso a nommé un nouveau gouvernement. Parmi ses membres, son fils Denis Christel Sassou Nguesso, nommé ainsi qu’un membre de la principale formation d’opposition.
La nouvelle équipe compte 36 membres, dont quatre ministres d’Etat et huit femmes, selon un décret lu à la télévision publique. Parmi les onze personnalités qui font leur entrée dans ce gouvernement figure Denis Christel Sassou Nguesso, 46 ans, fils du président, qui prend le portefeuille fraîchement créé de la Coopération internationale et de la Promotion du partenariat public-privé.
Honoré Sayi devient quant à lui ministre de l’Energie et de l’Hydraulique. Cet enseignant en philosophie était jusque-là président du groupe parlementaire de l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS), première formation d’opposition. Le ministère des Finances et du Budget revient à Rigobert Roger Andely, un cadre de banque, originaire de la région de la Cuvette (Nord) comme le président Sassou Nguesso, et qui avait déjà occupé ce poste entre 2002 et 2005.

AFP - 14h57

Gaza a tiré 3 000 roquettes depuis lundi, selon l’armée israélienne

Depuis le début de ces hostilités meurtrières, « le Hamas mène une attaque très intense en termes de cadence de tir », a déclaré un général. Environ 3 000 roquettes ont été tirées en moins d’une semaine de la bande de Gaza vers le sol israélien, a indiqué dimanche 16 mai l’armée israélienne, qui mène des frappes sur l’enclave palestinienne. Depuis le début, lundi soir, de ces hostilités meurtrières, « le Hamas mène une attaque très intense en termes de cadence de tir », a déclaré le général Ori Gordin lors d’un entretien avec des journalistes.
Au moins 33 Palestiniens, dont huit enfants, ont été tués dimanche dans des frappes israéliennes sur la bande de Gaza, a rapporté le ministère local de la Santé, précisant qu’il s’agissait du plus lourd bilan quotidien depuis le début du conflit lundi. Au total, 181 Palestiniens, dont 52 enfants, ont péri dans les raids de l’armée israélienne, selon un dernier bilan palestinien. Les huit enfants sont morts dimanche dans les bombardements d’un quartier de la ville de Gaza, d’après le ministère de la Santé

samedi 15 mai

Le Monde Afrique - 12h31

Le Maroc ouvre une double crise diplomatique avec l’Allemagne et l’Espagne

Dopé par le « deal de Trump » autour du Sahara occidental, Rabat s’offre le luxe de braver Madrid et Berlin dans l’espoir de faire évoluer la position de l’Union européenne. Un signe des temps. Le Maroc, qui cherche à projeter à l’extérieur l’image d’une assurance diplomatique décomplexée, s’offre le luxe de braver deux Etats européens : l’Espagne et l’Allemagne. Une double fâcherie assumée, orchestrée même, qui illustre une fierté nationale dopée par les récentes percées sur le dossier du Sahara occidental tout autant que l’inquiétude que ces acquis butent sur des limites.
Autant l’épreuve de force avec Madrid s’inscrit dans une relation déjà tourmentée – proximité géographique oblige –, autant la crise avec Berlin est inédite et donc hautement révélatrice des nouvelles postures de Rabat. L’épilogue que connaîtra cette double bouderie pèsera, au-delà de la relation bilatérale avec ces deux capitales, sur la relation entre le Maroc et l’Union européenne (UE).
Le conflit avec l’Espagne est directement lié à la question du Sahara occidental, source de friction récurrente entre les deux pays. Le 25 avril, Rabat a fait connaître à Madrid son « exaspération » à la suite de l’hospitalisation dans un établissement près de Saragosse, une semaine plus tôt, de Brahim Ghali, le secrétaire général du Front Polisario, le mouvement indépendantiste sahraoui en lutte contre « l’occupation marocaine ».

Le Point - 12h26

L’Afrique réagit aux événements en cours entre Israël et le Hamas

Capitales et institutions africaines se sont émues de la situation qui prévaut actuellement entre l’État hébreu et le Hamas, ainsi que son cortège de morts. Les nouveaux affrontements entre Israël et les Palestiniens ont suscité indignation et protestations aux quatre coins du monde. En Afrique : l’Union africaine s’est empressée de réagir en demandant dans un communiqué une désescalade. En Afrique du Sud, la solidarité avec la Palestine s’est exprimée avec une vigueur particulière. En effet, aux yeux de nombreux Sud-Africains, la similitude est vivace entre la situation vécue en Palestine et le régime de l’apartheid : une comparaison loin d’être anodine. Certains critiques, notamment l’ONG Human Rights Watch, ont accusé la politique israélienne à l’égard des Palestiniens d’être une forme d’apartheid, en référence à l’ancien système de gouvernement de la minorité blanche en Afrique du Sud. Une comparaison qu’Israël rejette.
Mardi, le Cap, deuxième ville du pays, a accueilli une manifestation spontanée de plusieurs centaines de personnes, au lendemain de nouveaux affrontements sur l’esplanade des Mosquées à Jérusalem. Ils ont comparé l’occupation israélienne au régime honni qu’ils ont connu. Les manifestants ont aussi réclamé la « fin de l’occupation illégale de la Palestine ». Muni de drapeaux palestiniens, le cortège, emmené par une fanfare d’écoliers en uniforme bleu, a scandé « Libérez, libérez la Palestine », « À bas, à bas Israël », rapporte l’AFP.

Rfi.fr - 12h19

RDC : le Sénat rejette la demande de levée d’immunité d’Augustin Matata Ponyo

Le Sénat a examiné vendredi après-midi 14 mai, à huis clos, la demande de levée de l’immunité de l’ancien Premier ministre Augustin Matata Ponyo et l’a rejetée. Les sénateurs ont estimé que la saisine du procureur général près de la Cour constitutionnelle était entachée d’irrégularités. L’ancien Premier ministre est rentré en RDC le week-end dernier pour, dit-il, se défendre. Il est accusé par la justice et l’Inspection générale des Finances d’avoir détourné des centaines de millions de dollars sur le méga-projet de parc agro-industriel de Bukanga Lonzo.
Les sénateurs ont estimé qu’il y avait vice de procédure, que ce n’était pas au procureur général près de la Cour constitutionnelle de faire cette requête, mais celui de la Cour de cassation. Plusieurs juristes parmi les membres du Sénat ont pris la parole, lors du huis clos de vendredi, racontent des sénateurs à RFI, pour expliquer qu’Augustin Matata Ponyo ne pouvait pas être jugé par la plus haute cour de justice du pays, n’étant plus Premier ministre en fonction, mais sénateur.
Du côté des sénateurs de l’Union sacrée, majoritaires au Sénat, on insiste sur le fait qu’il ne s’agit pas d’un rejet sur le fond ou sur la pertinence des accusations portées par la justice congolaise ou l’Inspection générale des finances, mais bien sur la forme. Bref, l’accusation est appelée à revoir sa copie.
Depuis, plusieurs constitutionnalistes assurent qu’Augustin Matata Ponyo doit bien être jugé par la Cour constitutionnelle comme Premier ministre, même pour des délits de droit commun. Puis qu’il a commis ces actes pendant qu’il était en fonction. D’autres juristes ont réservé leur opinion, demandant d’attendre de voir la formulation de la lettre du parquet et la réponse du bureau du Sénat.

vendredi 14 mai

Le Monde - 21h59

Résurgence du conflit israélo-palestinien : les nouveaux alliés arabes d’Israël sur la corde raide

Les Emirats arabes unis (EAU), le Bahreïn, le Maroc et le Soudan, qui ont signé des accords de normalisation avec l’Etat hébreu, se trouvent en porte-à-faux face au retour au premier plan du conflit israélo-palestinien. Climat de guerre civile judéo-arabe, pilonnage de Gaza, tirs de roquettes du Hamas jusqu’en Galilée : le « nouveau Moyen-Orient », censé surgir des accords de normalisation conclus l’an passé entre l’Etat hébreu et plusieurs pays arabes, n’a jamais autant ressemblé à l’ancien. Le retour au premier plan du conflit israélo-palestinien place en porte-à-faux ces Etats qui, sans le dire, avaient parié sur l’effacement de cette question, ou du moins sa relégation définitive tout en bas de l’agenda diplomatico-médiatique.
Les Emirats arabes unis (EAU), le Bahreïn, le Maroc et le Soudan, qui ont l’un après l’autre reconnu Israël, entre les mois d’août et de décembre 2020, à l’instigation de l’administration de Donald Trump, alors finissante, doivent désormais se livrer à un délicat exercice d’équilibrisme : d’un côté les dividendes stratégiques que cette décision, grassement monnayée auprès de Washington, leur a offerts et qu’ils ne veulent pas ruiner ; de l’autre, l’émotion grandissante de leur population, largement acquise à la cause palestinienne, qu’ils ne peuvent pas complètement ignorer.
Les EAU, le troisième pays arabe à franchir le pas de la normalisation, après l’Egypte en 1979 et la Jordanie en 1994, ne devraient pas avoir trop de difficultés à tenir ce grand écart. Le cyber-autoritarisme en vigueur dans cette pétromonarchie ne laisse aucune marge de protestation possible aux neuf millions d’habitants, qui sont à 90 % des migrants étrangers. Très peu politisés de nature, un effet de la rente pétrolière qui leur assure un niveau de vie très confortable, les Emiratis n’ont guère l’habitude, de toute façon, de questionner les choix de leurs dirigeants.

le Figaro - 21h55

Un ex-militaire américain condamné à 15 ans de prison pour espionnage en faveur de Moscou

Un ancien «Béret vert» qui a admis avoir divulgué des secrets militaires américains à la Russie a été condamné vendredi 14 mai à plus de quinze ans de prison, a annoncé le ministère de la Justice. Peter Debbins, 46 ans, avait plaidé coupable d’espionnage pour le compte de la Russie en novembre 2020.
Né aux États-Unis d’une mère russe, il avait été approché par Moscou en 1996, avant même de rejoindre l’armée. «En 1997, Peter Debbins s’est vu attribuer un nom de code par des agents des services de renseignement russes et a signé un document attestant qu’il souhaitait servir la Russie», selon un communiqué du ministère de la Justice. Peter Debbins a d’abord servi dans l’armée de terre, puis a été encouragé par les renseignements russes à rejoindre les «Bérets verts», une unité d’élite des forces spéciales, où il a obtenu le grade de capitaine. Toutes ces années, il leur a fourni des informations sur ses unités, d’après ce document.
En 2008, après avoir quitté le service actif, il leur a également communiqué des informations confidentielles sur ses activités passées au sein des «Bérets verts» et sur ses anciens coéquipiers, afin que les Russes puissent tenter de les recruter. Selon l’acte d’inculpation, l’ancien soldat était stationné en Allemagne, puis en Azerbaïdjan, avec une habilitation de sécurité de haut niveau. Son dernier contact recensé avec la Russie remonte à 2011. «Debbins a violé son serment de soldat de l’armée de terre, a trahi les forces spéciales et mis en danger la sécurité de notre pays», a commenté l’adjoint au ministre de la Justice pour les questions de sécurité nationale, John Demers. Sa conduite «reflète la menace que représente le renseignement russe pour nos militaires», a-t-il ajouté.

Le Point - 21h43

L’OMS veut privilégier la vaccination des pays pauvres à celle des enfants

Ne pas vacciner les enfants pour freiner l’épidémie au niveau mondial. Le patron de l’Organisation mondiale de la santé a appelé vendredi les pays à renoncer à vacciner les enfants et les adolescents contre le Covid et faire don des doses ainsi libérées au système Covax pour les redistribuer aux pays défavorisés. Tedros Adhanom Ghebreyesus a souligné qu’au train où vont les choses, la deuxième année de la pandémie serait « beaucoup plus mortelle » que la première, lors d’un point de presse. « Je comprends pourquoi certains pays veulent vacciner leurs enfants et leurs adolescents, mais je vous demande de penser à y renoncer et donner plutôt les vaccins à Covax », le système international mis en place pour garantir un accès équitable aux vaccins, a déclaré le directeur général de l’OMS.
Depuis des mois, il dénonce le nationalisme vaccinal, qui au regard de la pénurie de doses disponibles prive de nombreux pays de pouvoir protéger y compris les personnes les plus vulnérables et les personnels soignants, quand l’Union européenne ou les Etats-Unis promettent de vacciner une vaste majorité de leur population d’ici l’été. Notant que de nombreux pays étaient encore en proie à des taux d’infection explosifs, comme l’Inde, mais aussi le Népal, le Sri Lanka ou encore certains pays sur le continent américain, le directeur général a souligné que « le Covid-19 a déjà coûté la vie à plus de 3,3 millions de gens et au train où vont les choses, la deuxième année de la pandémie sera beaucoup plus mortelle que la première ».

Rfi.fr - 21h25

France: la justice confirme l’interdiction de la manifestation pro-palestinienne à Paris

La justice française a confirmé vendredi 14 mai l’interdiction d’une manifestation en soutien au peuple palestinien, rejetant le recours formé par les avocats de l’Association des Palestiniens en Île-de-France. Les organisateurs de la manifestation ont cependant maintenu leur appel à manifester, refusant de « taire (leur) solidarité avec les Palestiniens », ont-ils annoncé dans un communiqué vendredi soir.
« La France est le seul pays démocratique à interdire ces manifestations », ont réagi auprès de l’AFP les avocats Me Sefen Guez Guez, Me Dominique Cochain et Me Ouadie Elhamamouchi, en annonçant faire « appel devant le Conseil d’État de ce rejet ».
Les organisateurs de la manifestation, prévue samedi à Paris, mais interdite à la demande du gouvernement français, avait déposé un recours en justice pour contester cette décision qu’ils jugent injuste et abusive et qui suscite un vif débat politique en France.
Ils dénoncent une atteinte à la liberté d’expression « totalement disproportionnée » et déplorent aussi le caractère « politique » de cette décision « prise à la demande du ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin »

jeudi 13 mai

Rfi.fr - 18h20

RDC: au moins un mort lors de la prière de fin de ramadan à Kinshasa

En RDC, des violences ont éclaté à Kinshasa au stade des Martyrs ce jeudi 13 mai où devait se tenir la grande prière de l’Aïd el-Fitr. Quelques fidèles se sont affrontés avec les forces de l’ordre. Des violences engendrées des divisions au sein de la communauté islamique dans ce pays à prédominance chrétienne. Au moins un policier a été tué, selon les forces de l’ordre. Les violences ont commencé avant le début de la prière sacrée.
La tension était prévisible et la police s’y est préparée dès le matin en se déployant autour du stade des Martyrs. Comme convenu la veille avec le gouverneur de Kinshasa, la prière devait être dirigée par l’imam représentant légal Cheikh Adballah Mangala et Youssouf Djibondo qui conteste sa légitimité depuis plusieurs mois. L’affaire est devant les instances judiciaires. Mais le compromis pourrait n’avoir été que de façade car, selon des témoins, une frange des fidèles a voulu s’attaquer au Cheikh Abdallah Mangala, ce qui a poussé la police à intervenir.
Tirs de gaz lacrymogènes et quelques tirs de sommation. Un policier a été pris en étau. Il est lynché par quelques fidèles en furie. Ils ont également incendié un pick-up à l’entrée du stade. Les images ont été partagées sur les réseaux sociaux. Entre tirs et bousculades entre fidèles, quelques blessés ont été enregistrés, selon le chef de la police de Kinshasa, le commissaire divisionnaire adjoint Sylvano Kasongo. Ce dernier donne un bilan provisoire d’« un policier tué, une jeep incendiée, 11 véhicules de la police endommagés, 46 policiers blessés dont six dans un état grave. Du côté des civils, nous avons 3 blessés, 30 interpellés, 8 véhicules brûlés et 12 autres endommagés »
Les deux ailes de la communauté islamique affirment qu’en plus du policier victime, au moins deux fidèles ont été tués, atteints soit par balles ou des projectiles. Ce que RFI n’a pas pu vérifier de source indépendante pour le moment.

Le Point - 18h09

Algérie : prochaine réouverture, sous conditions, des frontières

Fin du calvaire pour les Algériens bloqués à l’étranger pour cause de fermeture des frontières ? Ce jeudi 13 mai, le ministre de la Santé, Abderrahmane Benbouzid, a déclaré devant des médias locaux que le comité scientifique de suivi de la pandémie a recommandé le rapatriement des Algériens et l’entrée des étrangers « en imposant des conditions strictes ». Ainsi, un test PCR négatif, d’au moins 36 heures avant le départ, sera exigé ainsi que des tests antigéniques à l’arrivée sur le territoire algérien. Les cas positifs décelés devront être mis en quarantaine dans des hôtels (aux frais des voyageurs) durant dix jours.
« En ce qui concerne les personnes en provenance de pays connus pour leur forte propagation du virus, celles-ci seront soumises à des mesures plus strictes : après le confinement de 10 jours, elles devront subir des examens médicaux approfondis », a ajouté le ministre. Abderrahmane Benbouzid qui n’a pas donné plus de précisions s’est contenté d’indiquer que « ces derniers développements ne signifient pas l’ouverture totale des frontières, car la décision ne relève pas du ministère de la Santé ».
Mais selon le site spécialisé Visas et Voyages Algérie « les choses pourraient se préciser dans les prochains jours, voire dans les prochaines heures », alors que le programme des rapatriements des Algériens par vols spéciaux a été suspendu depuis le 1er mars 2021 et que les frontières sont fermées – et les vols commerciaux suspendus – depuis le 17 mars 2020. Seules les compagnies étrangères, Air France et ASL, pouvaient transporter de et vers la France des ressortissants étrangers ou des Algériens, majoritairement des diplomates ou des businessmen, bénéficiant de dérogations spéciales fournies par les autorités algériennes.

Le Monde - 18h02

Les affrontements entre Israël et la Palestine ont fait au moins 70 morts depuis lundi

L’escalade militaire entre le Hamas et Israël s’est poursuivie, mercredi 12 mai, avec des centaines de roquettes tirées par le mouvement islamiste sur Israël et un déluge de feu de l’armée israélienne lancé sur la bande de Gaza. Au moins 70 personnes ont été tuées dans les affrontements, selon un bilan de l’Agence-France Presse communiqué dans la soirée.
Le sort de familles palestiniennes menacées d’expulsion de Jérusalem-Est par des colons israéliens est au cœur des tensions des derniers jours. Dimanche, la justice israélienne avait annoncé le report d’une audience sur le sujet à la Cour suprême Fort attendue, cette audience devait se tenir lundi, mais a été repoussée. Depuis 2008, dix familles ont déjà dû partir. Trois autres attendent qu’une date d’expulsion leur soit signifiée en août. En tout, 70 familles sont menacées.
Le Hamas a annoncé dans un communiqué avoir tiré en début de soirée 130 roquettes vers trois villes d’Israël – Ashkelon, Netivot, Sdérot – « en réponse au raid sur la tour Al-Shorouk et à la mort d’un groupe de dirigeants ». Des sirènes d’alarme ont retenti dans la métropole de Tel-Aviv.

Rfi.fr - 17h54

Le Premier ministre ivoirien Patrick Achi est hospitalisé en France depuis mardi

Le Premier ministre ivoirien est en France pour raisons de santé. Après un premier séjour médical la semaine dernière en France, Patrick Achi y a été évacué lundi soir 10 mai par un vol spécial. Il doit y effectuer une série d’examens.
Patrick Achi est arrivé à Paris mardi matin, à bord d’un jet de la présidence ivoirienne et a été hospitalisé. Le Premier ministre de 65 ans, qui a déjà effectué un séjour médical à Paris la semaine dernière, pour une intervention bénigne. pour une intervention bénigne. Il y est donc revenu quelques jours plus tard pour y subir une batterie d’examens et observer du repos. Son retour en Côte d’Ivoire serait prévu dans les prochains jours.
Pour le moment, aucune réaction ni aucun commentaire de la part des autorités ivoiriennes. Elles demeurent totalement silencieuses, laissant les rumeurs et polémiques de toutes sortes enfler sur les réseaux sociaux.

mercredi 12 mai

Rfi.fr - 23h30

Centrafrique: le ressortissant français arrêté bénéficie de la protection consulaire

En Centrafrique, les autorités ont annoncé lundi 10 mai avoir arrêté à Bangui un ressortissant français qui détenait à son domicile un important arsenal : des armes de guerre, des munitions, des treillis. De son côté, le Quai d’Orsay annonce exercer sa protection consulaire envers lui.
Selon le procureur général Eric Didier Tambo, cet homme de 55 ans a été appréhendé lundi après-midi par la police. À son domicile, les policiers ont, toujours selon le procureur, découvert des armes de guerre, des munitions de tous calibres, des treillis, des rangers, des téléphones ou encore des gilets pare-balles. Les images de cet important arsenal tournent depuis lundi soir en boucle sur les réseaux sociaux, des images parfois accompagnées de la photo d’un homme les mains attachées dans le dos présenté comme la personne interpellée.
L’homme arrêté, qui a déclaré au procureur être retraité de l’armée française, avait par le passé travaillé ponctuellement comme garde du corps dans plusieurs organisations, selon des sources humanitaires jointes par l’AFP. Sitôt appréhendé, il a été placé en garde à vue à l’OCRB, l’Office central de répression du banditisme. Le ministère français des Affaires étrangères a annoncé ce mercredi 12 mai exercer sa protection consulaire envers lui « comme elle le ferait à l’égard de tout ressortissant français ».

Le Point avec l'AFP - 23h24

Le fisc espagnol ouvre une enquête sur l’ex-roi Juan Carlos

L’ancien souverain, qui a régné de 1975 à 2014 en Espagne, est visé par une enquête portant sur une régularisation fiscale de 4,4 millions d’euros. C’est une nouvelle affaire qui pourrait bien venir entacher la Couronne d’Espagne. Le fisc espagnol a ouvert une enquête concernant l’ex-roi Juan Carlos, déjà visé par trois enquêtes judiciaires, au sujet d’une régulation fiscale de 4,4 millions d’Euros réalisée en février, a appris l’Agence France Presse, mercredi 12 mai, auprès de sources judiciaires.
D’après le site d’information El Confidencial, qui a révélé l’information, l’administration fiscale chercherait des renseignements sur l’origine des 4,4 millions d’euros que l’ex-chef d’État de 83 ans lui a versés au titre d’obligations fiscales découlant de vols en jet privé dont l’ancien monarque avait bénéficié et qui avaient été payés par une fondation basée au Liechtenstein. Cette enquête administrative a été ouverte à la demande du parquet de la Cour suprême et a été notifiée à l’ancien souverain.
Contacté par l’Agence France-Presse, un porte-parole de l’administration fiscale a dit ne pas pouvoir ni confirmer ni démentir, le fisc ne donnant pas d’information sur la situation d’un contribuable. De son côté, la porte-parole du gouvernement espagnol, Maria Jesus Montero, avait rappelé en mars qu’une régularisation fiscale nécessitait toujours de « constater » que celle-ci était « authentique et complète ».