Insécurité: Une vingtaine de morts à Bangui ce jeudi

Selon les agences de presse, les miliciens chrétiens anti-balakas ont affronté les ex-rebelles musulmans de la Séléka De violents combats…

Selon les agences de presse, les miliciens chrétiens anti-balakas ont affronté les ex-rebelles musulmans de la Séléka

De violents combats ont éclaté jeudi 5 décembre au matin dans la capitale centrafricaine, Bangui. Des miliciens chrétiens anti-balakas affrontent les ex-rebelles musulmans de la Séléka. Médecins sans Frontières annonce que ces combats ont fait plusieurs morts et des blessés. Selon un témoin cité par Reuters, au moins 23 morts et 64 blessés ont été dénombrés depuis ce matin. Au regard de toutes cette violence, Le Premier ministre centrafricain Nicolas Tiangaye a appelé jeudi au déploiement des soldats français immédiatement après le vote de la résolution de l’ONU, selon l’agence de presse AFP. En effet, cette résolution doit être votée ce jour en principe dès 18 heures. Une fois votée, cette décision autorisera une intervention française pour rétablir l’ordre en Centrafrique en soutien à la force africaine déjà présente. Vu l’urgence, mon souhait est que l’intervention se fasse dans les meilleurs délais, immédiatement après la résolution, a déclaré à l’AFP M. Tiangaye, qui se trouve à Paris pour le sommet de l’Elysée sur la paix et la sécurité en Afrique.

Selon l’AFP, le ministre des Affaires étrangères français, Laurent Fabius a expliqué que Autour de 1.200 soldats seront déployés en Centrafrique, et l’intervention débutera entre le vote de la résolution à l’ONU ce soir et la date que choisira le président de la République. Le chef de la diplomatie française a précisé que dès que le président de la République aura donné le top, les choses vont aller très vite. Ça tombe bien puisque nous avons entre aujourd’hui et samedi à Paris à la fois tous les Etats africains, plus le secrétaire général des Nations unies, plus le président de l’Union européenne, a-t-il rappelé. Un sommet franco-africain sur la paix et la sécurité en Afrique s’ouvre vendredi à Paris. Tout le monde est là et nous avons prévu une réunion samedi après-midi autour de la Centrafrique, a souligné M. Fabius. La France compte déjà plus de 450 militaires sur le terrain et les autorités françaises avaient jusqu’à présent parlé d’une force française d’un « millier » de militaires, une fois les renforts prévus déployés.


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