«Je garde de très bons souvenirs des concerts donnés lors de ma dernière tournée au Cameroun»
Clarisse Wopso, vous venez de séjourner au pays où vous avez offert une série de spectacles. Dans quel cadre s’inscrivait cette grande tournée à travers le pays?
Déjà je suis très sollicitée en ce moment à tel point que je suis parfois dépassée. Trop de contacts pour les spectacles et concerts, je pense que Dieu fait son travail. Car après la pluie vient le beau le beau temps. La grande tournée au pays était dédiée aux enfants démunis, il s’agissait pour moi d’apporter ma contribution à la lutte contre le VIH/SIDA, de soutenir les malades et ceux qui sont atteints du virus. La somme d’argent récoltée dans ces concerts a été versée dans les ONG et je me suis rendue en direct dans les lieux indiqués pour donner ces dons.
Est-ce que vous pouvez revenir sur quelques uns de ces spectacles que vous avez offerts à travers le pays?
Oui j’ai été très marquée par plusieurs spectacles au pays, dont celui de mon village natal organisé par le maire de la ville de Sangmélima du 24 au 25 décembre où il ya eu une file d’attente incroyable. Du jamais vu. Il ya également eu celui du palais des sports de Yaoundé, le 18 décembre 2010 qui était incroyable. Un véritable «cosmos top class». J’ai été gâtée par mes fans. Je n’oublierai jamais le souvenir des cadeaux offerts par mes fans ce jour là. Bisso solo, Zakoula, mes ainés qui faisaient partir de la partie. Celui de Douala Bercy organisé par Bostonia du 30 au 31, d’où la caravane mobile dans les limousines du cosmos. Tout ceci était trop fort pour moi. Douala Bercy était inondé, noire de monde pour venir voir et assister au concert de Wopso. Trop génial. Je ne pourrais pas tout citer, tellement j’ai de beaux souvenirs sur tous ces concerts.
De tous ces spectacles, celui de Bertoua du 11 février 2011 semble aussi avoir été explosif. D’abord qu’est-ce qui vous a attiré à Bertoua, et ensuite, qu’est-ce qui explique cette grande réussite?
Bertoua est la ville où j’ai grandi dans le ventre de ma chère mère. Mon feu papa a beaucoup enseigné dans presque toutes les villes de l’Est Cameroun. J’ai quitté Bertoua étant dans le ventre de ma mère qui m’a mise au monde à Sangmélima. Vous comprenez que cela a été émouvant pour moi de mettre les pieds pour la première fois à Bertoua où tout le monde était fier et très content de revoir la fille D’akopaumaire. J’ai revu les élèves de mon papa. Le maire de la ville d’Atok était aussi élève de mon papa. Imaginez, tous étaient venus spécialement à ce show pour rendre tous ensemble hommage à mon feu papa en chantant le titre Sangmélima dédié à mon père. C’était terrible. Que du bonheur!
La réussite vient de Dieu comme je disais après la pluie vient le beau temps. Beaucoup ont toujours pensé que c’était mon ex qui m’avait fait connaître dans la musique. Ils ne savent pas que c’est moi qui l’avais fait connaître en le mettant dans tous mes clips vidéos faisant de lui une star dans mon pays. En plus de cela, j’ai toujours payé ma promotion en réalisant moi-même mes albums. Ce n’est pas le fait de voir un «white» (White en anglais signifie blanc ndlr) sur un clip vidéo qui veut dire que c’est lui qui m’a rendu populaire. J’ai d’abord été mariée et c’est mon premier mari qui a fait de moi ce que je suis aujourd’hui. Il est au ciel. Pour faire comprendre à tous ceux qui ont voulu se servir de moi, de ma carrière, en racontant n’importe quoi qu’il regarde comment Dieu est grand avec autant de coup subis pourquoi autant de réussite! Parce que je suis vraie et nature dans tout ce que j’ai fait. Je remercie tous mes fans pour leur soutien.
Clarisse dites-nous, a Bertoua, c’est le gouverneur de l’Est qui vous a «faroté» comme on dit chez nous ou alors vous avez «faroté» le gouverneur?
(Rires) Non! C’est le Gouverneur qui m’a «faroté» (Faroté signifie donner de l’argent ndlr) cette fois-ci! Enfin, cela m’a fait du bien d’être «farotée» au point où je n’arrivais même pas à compter tout cet argent. Cela faisait beaucoup. Je remercie infiniment toute la population de Bertoua, son excellence le Gouverneur Lele L’afrique pour l’accueil et tout ce bon temps passé dans la ville de Bertoua.
Clarisse Wopso, vous aviez annoncé votre mariage au Cameroun avec le nouvel élu de votre c ur, l’italien Mucho, pour décembre dernier. Est-ce qu’il a effectivement eu lieu?
Mucho était bel et bien au pays, il a rencontré ma famille et cela s’est bien passé!
Vos fans vous ont surnommé Clarisse «la Bombe», est-ce que vous êtes toujours aussi explosive avec votre rythme Wopsologique?
(Rires) C’est que je déborde d’énergie et mes fans m’adorent tel que je suis car je dis toujours les choses telles qu’elles sont. Je ne triche pas, sans compter les coups de reins mystico-positifs qui font encore plus exploser le cosmos. C’est trop fort!
Comment va votre carrière musicale en général et votre dernier album «La Chicotte de Dieu» en particulier?
Ma carrière musicale pète la forme et mon dernier album va très bien. J’ai déjà réalisé trois clips vidéo dans la tendance du cosmos avec les titres. La Chicotte de Dieu, La Poupée de Jésus, et le remix Akono akame. Je continue de faire découvrir les clips vidéo de mes titres tout en restant dans les médias avant de sortir officiellement l’album, c’est la même stratégie que j’ai toujours pratiquée pour la sortie de mes albums.
Pour finir, quels sont vos projets à court et moyen terme?
Je suis en pleine tournée en Europe et je réalise en même temps le nouveau clip de la Wopsologie, attitude du cosmos et la suite reste une affaire à suivre.