Israël a décidé d’apporter son savoir-faire au Cameroun à travers la formation en aquaculture des experts à l’Institut des sciences halieutiques de l’université de Douala
Depuis quelques jours, des experts israéliens séjournent au Cameroun, en compagnie des responsables du ministère de l’Elevage, des Pêches et des Industries animales (MINEPIA), élaborent un chronogramme de formation qui s’étale sur cinq ans. A terme, le Cameroun dont les cotes sont assez poissonneuses devrait améliorer sa production halieutique, d’autant que les 100 mille tonnes de poisson produits annuellement sont loin de satisfaire la demande qui se situe à près de 300 tonnes.
Une situation qui amène le pays à importer près de 200 tonnes de poisson chaque année, pour plus de 100 milliards de francs CFA d’investissement. La pêche industrielle dans l’espace maritime camerounais est dominée par étrangers, en l’occurrence, les Chinois et les Indo-pakistanais, les Camerounais et les autres Africains se contenant surtout de la pêche artisanale.
De temps en temps, la pénurie du poisson est ressentie au Cameroun, c’est le cas depuis quelque temps de l’absence sur le marché du « maquereau mauritanien », d’où l’envolée des prix, le carton de poisson ayant passé de 18 000 francs CFA à 21 000 francs CFA. De son côté, le carton du « bar brésilien » se négocie à 25 000 francs CFA, alors que le prix habituel est autour de 24 000 francs CFA.
