Dans cette interview réalisée avant le massacre d’élèves à Kumba le 24 octobre, le prêtre jésuite Ludovic Lado précisait déjà la nécessité d’envisager d’autres options à la résolution de la crise anglophone, en dehors de la solution militaire.

Pour le prélat, la mauvaise gouvernance et le non respect des droits civils et politiques des citoyens sont à l’origine d’un certain nombre de crises que le Cameroun traverse actuellement.

Et les élections régionales à venir ne changeront rien, d’après lui.