L’international camerounais de Rennes parle de sa blessure subvenue contre Marseille, affiche les ambitions de son club et donne les clés du match décisif contre la Tunisie
Lors de la réception de Marseille samedi dernier, vous êtes sorti sur une civière, obligeant votre équipe a terminé le match à dix. Que s’est-il passé ?
Après un coup de crampon de Diawara, j’ai sur le coup senti très mal au niveau du genou. Mais après la douleur s’est atténuée. J’ai fait des soins avec le kinésithérapeute, je vais en faire d’autres et je pense que çà ira mieux. A la reprise des entraînements mardi matin, je pourrais être avec mes coéquipiers sans problème (Interview réalisée dimanche 03 novembre, Ndlr). Avec un peu de chance, je serai prêt pour le déplacement de mon club à Bastia, samedi prochain, pour le compte de la 13ème journée de Ligue1.
Au vu de vos derniers résultats, (victoire à Toulouse 5-0 et nul à domicile contre Marseille 1-1), est-ce qu’on peut dire que Rennes se sent mieux à l’extérieur ?
On a fait un bon début de saison, puis on a connu un passage à vide, notamment face à Nantes et Guingamp, où on s’est fait surprendre. Après contre Valenciennes, c’est différent, on lâche mentalement, ils ne doivent jamais revenir au score. C’est à nous de nous montrer solide et efficace pour avoir plus de réussite. Ce qui nous a un peu manqué contre Marseille. Au vu de l’issue du match, il y a de quoi nourrir quelques regrets. Suite à une grosse bousculade de Jordan Ayew sur moi dans la surface, l’arbitre nous refuse un penalty. Puis Oliveira qui avait déjà loupé une occasion franche à l’entame du match, voir son penalty être détourné par Steve Mandada. On avait vraiment largement les moyens pour sortir du stade avec les trois points.
Quelles sont les ambitions de Rennes cette saison ?
Déjà faire une meilleure saison que lors de l’exercice précédent où nous avons terminé avec une peu glorieuse 12ème place au classement, avec au bout une finale de Coupe de la Ligue perdue. Cette saison nous avons donc pour objectif d’obtenir une place européenne et remporté une Coupe nationale.
Est-ce que le rendez-vous du 17 novembre contre la Tunisie à Yaoundé est déjà inscrit dans un coin de votre tête ?
Dire qu’on y pense pas, serai faire preuve de mauvaise foi. On ne peut ne pas penser à un tel match. Mais on prend les matchs comme ils viennent, on ne se met pas de pression. Pour l’instant, je suis concentré sur les matchs de championnat, mais le rendez-vous contre la Tunisie est particulier. On est conscient de ce que ce match qualificatif pour la Coupe du monde, représente pour nous, nos familles et le peuple camerounais.
Avec le recul qu’est ce qui n’a pas bien marché au match aller à Tunis ?
Ils nous ont mis une grosse pression dès l’entame du match. Il faisait très chaud et nous avons souffert pour entrer dans ce match. Les Tunisiens se sont crées plusieurs occasions, heureusement pour nous qu’ils sont tombés sur un Itandje en état de grâce. Si les Tunisiens avaient marqués, çà aurait été plus compliqué pour nous.
Quels sont les erreurs que vous avez commises à Tunis et qui ne faudra pas répéter à Yaoundé, le 17 novembre prochain ?
Il ne faudra surtout pas jouer le match dans sa tête avant. Car la réalité d’un match c’est toujours sur le terrain qu’on le vit. A Yaoundé, il ne faudra par louper l’entame de match, surtout ne pas encaisser, être très vigilant sur le plan défensif durant tout le match, puisque si on prend un but, il faudra en marquer au moins deux.
Un mot à l’endroit du public.
L’heure n’est plus au discours. Tous les Camerounais ont envie de voir le drapeau national flotté au Brésil. Les supporters des Lions ont toujours été là, pendant de bons comme lors des mauvais moments. Ils doivent pouvoir nous soutenir durant tout le match, notamment lors des passages à vide. Car c’est çà le bon supporter. Le stade Ahmadou Ahidjo ce jour là, n’aura pas besoin des spectateurs, mais des supporters. Et nous les joueurs, nous ferons tout pour ne pas décevoir.
