L’état des infrastructures et les problèmes d’électrification des stades sont à l’origine de la délocalisation des jeux
Complexe sportif de la Sonara
C’est le complexe sportif de la Sonara, la société nationale de raffinage, qui va désormais abriter les compétitions du lawn-tennis des jeux universitaires qui se déroulent à l’université de Buéa. Soit une distance d’environ 30 kilomètres. De sources bien introduites, l’état technique des installations prévues à Buéa ne répond pas aux normes, une raison à laquelle s’ajoute le manque d’électrification des stades, alors que certains matchs pourraient aller jusqu’aux heures tardives. «Cette délocalisation ne concerne que les dames », précise le président de la sous-commission technique du lawn-tennis. « Cette décision découle du fait que plusieurs matchs sont programmés, et étant donné la nature même de cette discipline pour laquelle la durée du match n’est pas déterminée, il était urgent de trouver d’autres stades », ajoute Angeline Nkwesheu. La nouvelle a été confirmée par Patrice Elemva Beling Koumba, le chef de service du sport universitaire et de l’éducation physique au ministère de l’Enseignement supérieur (Minesup).
Classement
Ce dernier qui, par ailleurs, est chef du secrétariat technique de l’édition 2012 des jeux universitaires, n’est pas entré dans les détails. Concernant spécifiquement les conséquences de cette délocalisation. Car, bien qu’étant dans le même département, les villes de Buéa et Limbé sont bien distantes. Heureusement, cette délocalisation n’a aucune incidence majeure sur le déroulement de la compétition toujours contrôlée par l’Institut de la jeunesse et des sports (Injs). En effet, l’Injs garde jalousement la tête du classement. Il est talonné par l’université de Yaoundé II qui a ravi la place à l’Institut universitaire du Golfe de Guinée (Uig) qui occupe désormais la quatrième place, tandis que l’Université de Dschang a relégué l’Université de Douala à la cinquième place pour occuper sa troisième.
