SantéActualité, Santé




Journée mondiale de l’alimentation: Que fait la FAO pour combattre la faim dans le monde ?

L'institution fait actuellement face à un grand dilemme, la crise financière mondiale L'insécurité alimentaire est une situation caractérisée par le…

L’institution fait actuellement face à un grand dilemme, la crise financière mondiale

L’insécurité alimentaire est une situation caractérisée par le fait que la population n’a pas accès à une quantité suffisante d’aliments sans danger et nutritifs leur permettant d’avoir une croissance et un développement normaux, d’être en bonne santé et de mener une vie active.
FAO

Chaque jour, des millions d’individus dans le monde mangent le strict minimum pour survivre. Chaque soir, ils vont se coucher sans savoir s’ils auront de quoi s’alimenter le lendemain. C’est cette incertitude que l’on appelle « insécurité alimentaire », et que La FAO définit comme « Une situation caractérisée par le fait que la population n’a pas accès à une quantité suffisante d’aliments sans danger et nutritifs leur permettant d’avoir une croissance et un développement normaux, d’être en bonne santé et de mener une vie active ». En moyenne, un individu a besoin au minimum d’environ 1800 kilos calories par jour d’apports énergétiques, un cotas qui n’est pas toujours atteint par beaucoup de populations, surtout africaines.

Atteindre la sécurité alimentaire pour tous est au c ur des efforts de la FAO. Tous les êtres humains devraient avoir, à tout moment, un accès physique et économique à une alimentation suffisante, sûre et nutritive leur permettant de satisfaire leurs besoins énergétiques pour mener une vie saine et active. Le mandat de la FAO consiste à relever les niveaux nutritionnels, à accroître la productivité agricole, à améliorer les conditions de vie des populations rurales et à contribuer à la croissance de l’économie mondiale. Pour atteindre ces buts ambitieux, la FAO aide les communautés et les nations à subvenir à leurs propres besoins. Si une communauté souhaite accroître ses rendements agricoles mais manque des compétences techniques, la FAO lui offre des outils et techniques simples et durables. Lorsqu’un pays effectue la transition d’un régime de propriété d’Etat à un système foncier privé, la FAO lui fournit des conseils juridiques pour lui faciliter la tâche. Lorsqu’une sécheresse porte des groupes déjà vulnérables au bord de la famine, la FAO déploie tous les moyens nécessaires. Enfin, dans un monde complexe marqué par la rivalité des besoins, la FAO sert de tribune neutre et dispense les connaissances de base nécessaires pour dégager un consensus.

Il est désormais attesté que des progrès rapides peuvent être accomplis dans la réduction de la faim en utilisant une approche sur deux fronts qui s’attaque à la fois aux causes et aux conséquences de la pauvreté extrême et de la faim. Le premier volet porte sur des interventions visant à améliorer les disponibilités vivrières et les revenus des pauvres en renforçant leurs activités productives. Le deuxième volet est axé sur des programmes ciblés qui offrent aux familles les plus vulnérables un accès direct et immédiat à la nourriture.


www.fao.org)/n

Sommet mondial sur la sécurité alimentaire
Il se tiendra à Rome, siège de la FAO du 16 au 18 novembre prochain, pour tenter de trouver les moyens devant conduire à relever les grands défis dont l’élimination totale de la faim dans le monde. Non seulement assurer une production vivrière suffisante pour nourrir une population mondiale qui aura augmenté de 50 pour cent et atteindra 9 milliards en 2050, mais aussi trouver les moyens de garantir à tous l’accès à une nourriture suffisante pour mener une vie saine et active. Le sommet sera également l’occasion de Mettre en place un système de gouvernance de la sécurité alimentaire plus cohérent et efficace aux niveaux national et international, faire en sorte que les pays en développement puissent être compétitifs sur les marchés mondiaux des produits et que les politiques de soutien à l’agriculture ne créent pas de distorsions sur les marchés internationaux ; Trouver des solutions pour que les agriculteurs, tant dans les pays développés que dans les pays en développement, puissent avoir des revenus comparables à ceux de leurs concitoyens employés dans les secteurs secondaire et tertiaire ; Mobiliser des investissements publics et privés supplémentaires considérables en faveur de l’agriculture et des infrastructures rurales et assurer l’accès des agriculteurs à des intrants modernes pour stimuler la production et la productivité vivrières dans les pays en développement, notamment dans les pays à faible revenu et à déficit vivrier. Etant donné que 30 pays, voire davantage, connaissent actuellement des situations d’urgence alimentaire, il faudra convenir des mécanismes plus efficaces de réaction rapide en cas de crise alimentaire.

Plantation de maïs
www.snu-ci.org)/n