Pose de la première pierre à Memve’ele, échauffourées au marché mokolo et affaire CMC font les manchettes des quotidiens à yaoundé
La pose de la première pierre de Memve’ele a eu lieu vendredi 15 juin. Mutations déclare que Paul Biya ignore Marafa à Memve’ele. A l’occasion de la pose de la 1ère pierre du barrage, le chef de l’Etat n’a rien dit des lettres de son ex-collaborateur. Sur le site de la cérémonie de pose de cette première pierre, le silence présidentiel sur ces lettres de Marafa est devenu le sujet principal de toutes les conversations.Cameroon Tribune confie que dans les prochains mois, annonce Paul Biya, seront lancés les travaux de Lom-Pangar et de Mekin, des études pour les barrages de Menchum et de Warak, sans oublier l’aménagement hydro-électrique de la Sanaga. Les travaux de Memve’ele dureront 54 mois mais les premières turbines tourneront dans 36 mois.Aurore Plus affirme que 420 milliards de Fcfa, c’est la somme qu’on devra mobiliser pour réaliser en 54 mois, le barrage hydroélectrique de Memve’ele sur les chutes de Nyabizan. Au-delà des exigences financières et des délais de mise en uvre, la portée de cet important investissement rendu possible grâce à la Chine à travers Exim Bank of China qui a d’ores et déjà mobilisé 243 milliards, contre 112 et 65 milliards de Fcfa, respectivement pour la Banque Africaine de Développement (Bad) et le Cameroun, il s’agit en réalité de combler notre déficit énergétique à hauteur de 201 Mw à l’horizon 2017.
La Météoremarque qu’en citant les différents personnalités censées se retrouver sur le site des festivités avec lui, Paul Biya a relevé la présence du Premier ministre-chef du gouvernement, alors que ce dernier n’était pas là et se trouvait, plutôt, dans son bureau à Yaoundé à cette minute précise. Du coup, on parle de manipulation dans le sérail.La nouvelle Expression atteste que les militants et militantes du RDPC mécontents à Ebolowa. Ils réclamaient un meilleur traitement et une meilleure prise en charge, ayant été abandonnées à leur sort après le départ du chef de l’Etat
Le marché mokolo de Yaoundé a connu quelques troubles samedi dernier. La Météo écrit marché Mokolo: une altercation entre commerçants et policiers fait un mort. La lutte contre l’occupation anarchique de la chaussée a abouti samedi dernier, à des échanges entre les hommes en tenue et les vendeurs. Le Messager souligne plutôt que: émeute sanglante au marché mokolo, 3 personnes tuées par balle. Après l’affrontement du marché Mokolo: 75 «sauveteurs» déférés au parquet. Interpellés samedi, 16 juin 2012 lors des affrontements avec les forces de l’ordre, ils ont été déférés chez le procureur de la République lundi, 18 juin 2012. Motifs, trouble à l’ordre public, coups et blessures sur des hommes en tenue en pleine fonction.retour au calme après des échauffourées au Marché Mokolo. Des vendeurs ambulants qui proposent leurs marchandises à des clients, des véhicules se fraient un chemin à travers le marché. Tout semble normal en ce dimanche au marché Mokolo.
Plus aucune trace des barricades et autres objets obstruant les voies rassure Cameroon Tribune. Mutations communique que le préfet du Mfoundi, Jean Claude Tsila ferme le marché Mokolo « les usagers du marché Mokolo sont informés que ce dernier sera temporairement fermé au public du mercredi 20 au 27 juin 2012, afin de permettre de conduire durant cette période, une concertation sereine avec tous les exploitants du marché Mokolo dans le but de déboucher sur une plate-forme de collaboration permettant de concilier l’exercice de la liberté de commerce dans le bon ordre et les exigences de maintien de l’ordre».
La Nouvelle Expression revèle que les commerçants frustrés par la fermeture provisoire. Chacun se demande comment faire pour gérer sept jours de chômage technique arrêtés par le préfet du Mfoundi, Jean Claude Tsila. Onze heures et le soleil de juin tarde à s’imposer dans le ciel. La peur de se voir confisquer la marchandise se mêle au sentiment de ne plus maîtriser son environnement.L’actu constate que les commerçants occupent toujours la chaussée. Les vendeurs affirment qu’ils ne se laisseront pas faire. Ils entendent, à leur corps défendant, défier le préfet Ntila et le délégué Tsimi Evouna.
L’affaire CMC et Socam. La Nouvelle Expression dévoile que Sam Mbende veut fermer la Socam. Un Conseil d’administration extraordinaire de la Cameroon music corporation s’est tenu le vendredi 15 juin dernier. Sous les huées des partisans de la Socam. Le conseil d’administration a examiné l’environnement du droit d’auteur du domaine musical au Cameroun. Lequel, explique Sam Mbendè, «est rendu délétère à cause de la Socam, société illégale en droit, dont les activités illicites plombent le développement de la Cmc». A cet effet, et fort du droit en sa faveur, va exigeant instamment qu’une action en justice particulière soit initiée contre la Socam dans les meilleurs délais pour la fermeture de ladite structure.
Mutations pour sa part, dit que Sam Mbende échappe au lynchage. Le chanteur J.P Essomba est à la tête de file des mécontents. «Voleur! Bandit!», vocifère-t-il en tentant d’agripper Sam Mbende. A l’observation, la principale pomme de discorde réside dans la perception par Sam Mbende, d’un chèque de 10 millions remis par la société de téléphonie mobile Mtn, le 24 mai dernier. Une plainte contre le Pca Sam Mbede, pour abus de confiance avec une contrattaque pour usurpation de titre. Le tribunal de première instance de Yaoundé centre administratif doit en principe ouvrir demain l’affaire opposant Sam Mbende à certains de ses administrateurs.Le quotidien L’actu quant à lui donne la parole a Roméo Dika Nous sommes quelque peu surpris que depuis bientôt cinq ans, un groupuscule de personnes ait décidé de prendre en otage toute la gestion collective, l’action de politique culturelle nationale, et de tout mettre en uvre dans un souci de déstabiliser la nation. A ce titre, nous ne pouvons plus rester sans réaction. Raison pour laquelle, nous saluons la décision du vice-président, Achille Mbanga, de prendre ses responsabilités et d’agir au mieux des intérêts des ayants droit.
