Elle reproche à la secte qui sévit à l’Extrême-Nord du Cameroun de semer «l’inquiétude», «le désarroi», et «la terreur» au sein des populations
La Commission nationale des droits de l’Homme et des libertés (Cndhl) se dit préoccupée par les conséquences des incursions à répétition de la secte Boko Haram dans l’Extrême-Nord du Cameroun, d’après un communiqué publié par son président, le Dr. Chemuta Divine Banda, ce mardi dans la presse publique. La Cndhl cite notamment les assassinats, enlèvements de personnes et des destructions de biens perpétrées sur le territoire camerounais, en prenant pour exemple l’attaque de Kolofata, le 27 juillet dernier, dans le département du Mayo Sava. Attaque qui a occasionné l’enlèvement d’une dizaine de personnes avec près d’une vingtaine de morts.
«Ces actions terroristes menées par des individus en grand nombre et lourdement armés sèment l’inquiétude, le désarroi et la terreur au sein des populations ; toutes choses qui portent gravement atteinte à la liberté d’aller et venir, ainsi qu’à la liberté de vaquer aux activités économiques», écrit la Commission.
Les actions de Boko Haram dans l’Extrême Nord sont qualifiées par la Cndhl de: «situation dramatique, susceptible de compromettre la paix et la sécurité au Cameroun. A la fin de son message, le Dr. Chemuta Divine Banda «invite ardemment les populations à collaborer avec les autorités compétentes pour endiguer cette menace terroriste», qui constitue «une vive préoccupation» pour la Commission nationale des droits de l’homme et des libertés.
