Cette célébration conduit à deux fériés successifs, notamment le lundi 14 et mardi 15 octobre, comme le prévoit la réglementation en vigueur
La commission nationale du Croissant lunaire au Cameroun (Conalune) a annoncé à travers un communiqué, le 07 octobre dernier que: «Conformément à l’apparition de la lune en Arabie Saoudite qui arrête la date de Arafah au lundi 14 octobre 2013, la date de la fête musulmane du sacrifice est fixée au mardi 15 octobre 2013 au Cameroun». La journée de l’Aid el Kébir, selon Cheikh Hamadou Banoufe porte-parole du Conalune, au-delà de son caractère festif revêt également une grande importance pour les fidèles musulmans. «C’est à ce moment qu’on a l’occasion de traduire dans les faits, l’acte d’Abraham qui a voulu, parce qu’il l’avait vu en songes, immoler son fils qu’il avait eu à l’âge de 95 ans, et quand il voulait accomplir cet acte, le Seigneur lui a envoyé un ange qui lui a transmis le message de procéder plutôt au sacrifice d’un bélier», explique Cheikh Banoufe.
Le jour de la fête du sacrifice, il est recommandé à toutes les familles musulmanes qui ont des moyens de sacrifier une bête: un b uf, une chèvre ou un mouton, l’animal le plus affectionné des familles musulmanes camerounaises durant cette cérémonie. Selon le calendrier lunaire, la «fête de la Tabaski» survient deux mois dix jours après la fête du Ramadan. L’Aïd el-Kebir est nommé la Tabaski au Sénégal2 et dans les autres pays d’Afrique de l’Ouest francophone (Guinée, Mali, Côte d’Ivoire, Bénin, Burkina Faso, Togo, Niger, Cameroun) et par exemple au Nigeria. En Afrique du Nord, il est appelé Tafaska chez les maghrébins de tradition Amazigh tandis que les autres Berbères, arabophones, utilisent le nom arabe. En Turquie, il est appelé Kurban Bayramı3 et dans les Balkans, Kurban Bajram.