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La Force multinationale mixte réduit les forces de la secte Boko Haram

Certaines de leurs bases, le long de la frontière entre le Niger et le Nigéria, ont été reprises, grâce aux…

Certaines de leurs bases, le long de la frontière entre le Niger et le Nigéria, ont été reprises, grâce aux actions coordonnées des armées des deux pays, en plus de celles du Tchad et du Cameroun

Depuis la mise en place en juillet dernier d’une force multinationale mixte (FMM) regroupant les armées du Niger, du Nigéria, du Tchad et du Cameroun, les forces de la secte ont été considérablement réduites et certaines de leurs bases le long de la frontière entre le Niger et le Nigéria et au-delà ont été reprises.

Les forces armées nigériennes et tchadiennes mènent ensemble depuis mercredi matin une opération de ratissage de grande envergure dans le secteur de Toumour, précédée de frappes aérienne intensives contre les positions de Boko Haram le long de la frontière nigéro-nigériane, ont indiqué mercredi des sources concordantes sur place.

Cette opération fait suite à deux attaques meurtrières de la secte terroriste contre l’armée nigérienne en moins d’une semaine dans cette zone. La dernière remonte à lundi dernier, lorsque 5 militaires ont été tués et 6 autres blessés dans une embuscade tendue par les djihadistes près de Toumour, dans la région de Diffa (sud-est, près de la frontière du Nigéria).

Déterminées à en finir avec cette nébuleuse, les forces armées nigériennes appuyées par l’armée tchadienne ont pilonné à plusieurs reprises, toute la journée de jeudi, les positions de Boko Haram, selon des habitants sur place, témoins des va-et-vient des avions de chasse dans le secteur.

L’information a été confirmée par une source sécuritaire sur place.

Lundi dernier, dans leur riposte immédiate, les Forces de défense et de sécurité (FDS) nigériennes avaient déjà tué 30 terroristes et en avaient capturé 2 autres, et saisi une importante quantité d’armes et de munitions, précise le communiqué officiel.

La région de Diffa, en particulier la commune de Bosso, est le théâtre, depuis près de deux ans, d’attaques meurtrières de la secte terroriste à partir de ses positions nigérianes qui ont fait des centaines de victimes civiles et militaires nigériennes et des milliers de déplacés nigériens et nigérians.

Sur le front au Cameroun, les incursions des membres de Boko Haram sont moins fréquentes, rapporte Hans De Marie Heungoup, dans un rapport relevant les bons points observés à l’Extrême-Nord du pays appartenant à l’ONG International crisis group. Le chercheur s’est rendu à Mabass, village frontalier de la localité nigériane de Madagali, où est déployé un poste du Bataillon d’intervention rapide. De leur côté, les militaires nigérians sont aussi à Madagali.


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