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La politique et l’économie dominent les contenus de la presse camerounaise

Les sujets à caractère politique et économique occupent le haut de l'affiche dans les journaux camerounais parus mardi The Guardian,…

Les sujets à caractère politique et économique occupent le haut de l’affiche dans les journaux camerounais parus mardi

The Guardian, sur trois colonnes à la Une, annonce la création d’une coalition constituée de militants d’un mouvement sécessionniste et d’un syndicat d’enseignants, d’avocats ainsi que de chefs traditionnels ayant décidé de se battre pour en finir avec «la marginalisation des Anglophones», qui représentent quelque 20% de la population du pays.

Le gouvernement est également attaqué sur un autre font, indique Le Jour qui passe en revue «les choix à problèmes» du pouvoir dans les domaines des projets structurants, l’endettement ou encore le climat des affaires.

L’approche des pouvoirs publics sur ces chapitres, indique la publication, s’avère souvent hasardeuse et plombe lourdement l’économie, compromettant du même coup la quête annoncée de l’émergence à l’horizon 2035.

Comme pour dire à quel point l’heure est grave le quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune (CT), avec le titre «Réveillon-nous !» constate que le pays accuse un sérieux retard dans les préparatifs des Coupes d’Afrique des nations (CAN) de football 2016 (dames) et 2019 (messieurs).

En engageant, le 31 décembre dernier, le gouvernement à accélérer les travaux sur les différents chantiers concernant particulièrement la CAN 2016, le chef de l’Etat Paul Biya met ainsi chaque collaborateur concerné face à ses responsabilités en prenant l’opinion à témoin pour que nul n’ignore l’urgence d’une situation qui exige désormais de mettre les bouchées doubles pour rattraper le temps perdu, analyse CT.

«Si la CAN 2019 est une échéance relativement lointaine, en revanche, celle de 2016 s’approche à grands pas. La principale bataille à mener est celle des infrastructures sportives.»

Selon Mutations, pourtant, le ministre des Sports, Pierre Ismaël Bidoung Mkpatt, met actuellement tout en uvre pour la réussite de cet événement.

Ce membre du gouvernement est, à côté de 7 autres collègues, de ceux que la publication qualifie de «ministres de la rupture» : ils impriment leurs marques et un nouveau style de gouvernance, depuis leur entrée en fonction en début octobre 2015.


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