C’est la conséquence de la chute d’un pylône survenu vendredi au centre de diffusion de la CRTV à Logbessou, Douala
La chute du pylône du centre de diffusion de la Cameroon radio television (CRTV), dans l’après-midi de vendredi dernier à Douala, a occasionné la perte du signal de la radio publique nationale dans la région ainsi que celles d’autres radios partenaires qui utilisaient le pylône dans le cadre du partage d’infrastructures.
Parmi ces radios partenaires, on retrouve principalement des chaines internationales émettant au Cameroun, en l’occurrence: RFI, BBC, Africa N°1. Du fait de cet incident, le service public de la radiodiffusion a été également interrompu dans la capitale économique du Cameroun ainsi que dans la région du Sud-Ouest, d’après la confirmation apportée à Journalducameroun.com par la déléguée régionale de la Communication dans le Littoral, Mireille Bisseck Eyouck.
La chute du pylône du centre de diffusion de la CRTV à Douala a également causé la mort de quatre techniciens. Ils travaillaient pour le compte de la Compagnie africaine de réalisation en télécommunications (Cartel), société qui avait gagné le marché pour la réfection dudit pylône.
Le ministre de la Communication qui s’est rendu sur le terrain samedi, en compagnie du directeur général de la CRTV, a invité les différents opérateurs des télécommunications au Cameroun à faire des propositions pour trouver une solution palliative au problème. Ceci, afin que le signal soit de nouveau rétabli. Le directeur général de la CRTV, Amadou Vamoulké, a indiqué avec regret que c’est la première fois que ce genre d’incident dramatique survient à l’Office de radiodiffusion du Cameroun.
D’après les éléments mis à la connaissance du public par le ministère de la Communication, «les travaux au cours desquels l’accident s’est produit s’inscrivaient dans le cadre de l’exécution d’un marché relatif à la réfection des pylônes dans les centres de diffusion de la CRTV de Douala-Logbessou, Yaoundé-Mbankolo et Maroua-Ngassa. Sur le pylône de Douala-Logbessou, objet de l’actuel sinistre, il s’agissait de remplacer cinq membrures en mauvais état à partir de 136 mètres du sol. Une première membrure a été remplacée avec succès le jeudi 25 septembre 2014, et c’est au cours du remplacement de la deuxième membrure endommagée que le pylône s’est effondré. La chute du pylône a occasionné la mort de quatre techniciens de service, ainsi que sa propre destruction, sur une hauteur de 160 mètres environ», explique Issa Tchiroma Bakary.

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