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La revanche de la chanteuse camerounaise Régine Pieri

Elle évolue dans l'univers musical avec son dernier titre «Incertitudes» Lorsque l'on entend le nom Régine Pieri, on a du…

Elle évolue dans l’univers musical avec son dernier titre «Incertitudes»

Lorsque l’on entend le nom Régine Pieri, on a du mal à dire «je la connais». Pour des milliers de gens pouvez-vous dire qui vous êtes?
Je suis une artiste musicienne, je fais de la variété: bikutsi, zouk et slow. On ne me connaît pas parce que je ne vis pas au Cameroun, mais en Corse et que ce n’est pas facile de s’imposer dans ce domaine. Cela ne fait pas longtemps que mon dernier album est dans les bacs.

Vous êtes d’origine camerounaise, parlez nous de votre pays?
Ah! Le Cameroun, ce beau pays qui m’a vu naître et que j’adore. Dans mon pays les gens sont très chaleureux malgré tous les problèmes qu’ils rencontrent. Là-bas, ils ont le sens du partage dans les familles, ce n’est pas du chacun pour soi. C’est vrai que tout n’est pas rose, il manque peut être l’intérêt général. Une grande majorité des Camerounais se bat pour survivre et à côté, il y a une minorité qui se pavane.

Comment s’est faite la rencontre avec votre homme?
La toute première fois que je l’ai rencontré, je ne l’ai même pas calculé parce que je broyais du noir. Un Camerounais m’avait mise plus bas que terre, d’où le titre «désillusion» qui est un zouk dans mon album. C’était un ami à mon beau frère. Il est venu plusieurs fois en vacances au Cameroun et on a fini par tomber amoureux.

Comment s’est fait l’immersion dans l’univers musical?
Tout à fait par hasard, ma s ur est allée faire un casting pour l’émission Délire et elle s’est faite huer tout simplement parce qu’elle avait quelques kilos en trop. Ils l’ont même appelé «Michelin» quand elle est venue me le dire chez nous, elle était en larmes. J’ai décidé d’aller faire ce casting, juste pour une petite revanche. Puis on m’a proposé de poser la voix dans l’album des Lésés de la Capitale qui était en préparation.

Qu’est-ce que vous avez ressenti alors?
Quand on m’a proposé de poser la voix dans l’album des Lésés j’ai été très flattée et ma s ur aussi forcément et depuis elle n’a pas arrêté de m’encourager dans ce sens. Je peux dire sans hésiter que c’est grâce à elle que je chante.

Dans votre album, vous parlez de votre belle famille, pourquoi lui avoir donné le titre de «Incertitude»?
Il n’ya qu’un titre qui parle de belle famille dans mon album. J’ai donné le titre incertitude à cet album parce qu’il est très difficile d’intégrer une famille que se soit ici en France ou au Cameroun. Vous avez beau aimer, les gens trouvent toujours des défauts partout.

Ce thème de la famille revient beaucoup dans vos chansons, vous avez un message particulier à faire passer?
Non, Mais c’est vrai que je suis très famille. Pour moi la famille a une très grande importance.

Pourquoi avez-vous de la fascination pour Annie Anzouer?
Tout simplement parce que je trouve qu’elle chante divinement bien. Je pense qu’elle a largement sa place aux côtés des grandes voix comme Céline Dion. J’ai été très étonnée de la voir danser comme tel dans un clip. J’adore également Grace Décca, Sissi Dipoko, Koko Ateba, Sitoni…ils sont nombreux ceux qui chantent bien, qui m’ont fait rêver et que je respecte. J’aime énormément ce que fait actuellement Lady Ponce, je trouve qu’elle est bourrée de talent.

Quelles sont vos relations avec les Têtes Brûlées?
J’ai fait ma première maquette en 97 dans un studio d’enregistrement d’un membre de leur groupe et c’est tout.

Et avec les autres musiciens camerounais?
J’ai eu l’honneur de rencontrer et de discuter avec le grand Sitoni, la grande Sissi, Jacky Kingué, Nadia Ewandé, Richard Epesse, ils m’ont donné quelques conseils. Je ne peux avoir que de bonnes relations avec les musiciens.

Vos autres loisirs, vos projets musicaux?
M’occuper de mes trois enfants, mon travail et la musique, ne me laissent pas beaucoup de temps pour avoir des loisirs. Tout simplement continuer à faire la promo de mon album.

Est-ce que le Cameroun vos manque?
Oh que oui, c’est un supplice pour moi de vivre loin du Cameroun, j’ai compris qu’un petit chez soi valait mieux qu’un grand chez les autres.

A quand un spectacle au Cameroun?
En décembre s’il plaît à Dieu

Régine Pieri
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