L’Afrique centrale évalue la mise en uvre de sa vision minière

Les experts de ladite zone sont réunis à cet effet depuis mardi à Brazzaville. Ils devraient parvenir à des propositions…

Les experts de ladite zone sont réunis à cet effet depuis mardi à Brazzaville. Ils devraient parvenir à des propositions sur la transformation locale des matières premières pour plus de profits

Les experts de l’Afrique centrale se réunissent depuis mardi, 13 décembre 2016, à Brazzaville, en vue d’évaluer la mise en uvre de la vision du régime minier de l’Afrique dans la sous-région, a annoncé mercredi la radio publique.

Cette initiative soutenue par la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique devrait déboucher sur des propositions encourageant la transformation locale des matières premières, considérée comme une issue pour optimiser le profit inhérent à l’activité minière.

« La nature a doté le Congo d’immenses ressources naturelles. Mais, force est de constater que notre pays ne tire pas pleinement profit de ces ressources qui sont rarement transformées localement en produits industriels. Elles sont exportées sans véritable valeur ajoutée locale », a constaté le directeur général des Mines, Louis-Marie Djama.

Adoptée en 2009, la Vision du régime minier en Afrique se veut un cadre de développement et de transformation structurelle du continent portant sur les ressources minières.

Elle prévoit de passer d’une politique minière d’extraction des minéraux et de partage de recettes à celle fondée sur une exploitation équitable et optimale des ressources minières, en vue d’une croissance durable.

Le coordonnateur du système des Nations unies au Congo, Antony Ohemeng Boamah, a fait noter que: « le détournement des cours des produits de base, notamment le pétrole, a exposé nos pays à d’importants déséquilibres macro-économiques avec la chute des exportations; une dépréciation des taux d’échange, des balances de paiement négatives et, dans l’ensemble, une baisse des revenus ».

« Dans un tel environnement, il est donc crucial de réduire la dépendance vis-à-vis des secteurs des matières premières, en diversifiant non seulement à l’intérieur, mais aussi en dehors des produits de base », a ajouté le fonctionnaire onusien.

Les participants à la rencontre, qui sont venus de l’Angola, du Cameroun, de la République centrafricaine (RCA), du Congo, du Gabon, de la Guinée équatoriale, de la République démocratique du Congo (RDC) et d’autres pays membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), examinent les documents préparés par le bureau régional de la CEA pour l’Afrique centrale.


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