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L’Afrique francophone est telle une femme constamment violentée qui exerce le divorce

Par Léon Tuam S'il est évident que le continent africain en dépit de toutes ses richesses diversifiées et pharamineuses reste…

Par Léon Tuam

S’il est évident que le continent africain en dépit de toutes ses richesses diversifiées et pharamineuses reste le plus humilié et le plus en arrière de tous, il appert aussi que la subordination et l’humiliation de l’espace francophone faisant usage du FCFA au sein de ce grand ensemble sont de plus belle inquiétantes, vexantes et insoutenables.

L’Afrique francophone ressemble étrangement à cette femme mariée qui se trouve régulièrement réifiée, se voit constamment violentée et rudement déshumanisée, mais qui adorerait son bourreau au point de refuser de divorcer d’avec lui. Serait-il vraiment le cas de cet ensemble de pays africains ?

En vérité, cette Femme n’aurait jamais de cesse et des lendemains meilleurs si elle n’arrivait à causer une rupture sans ménagement avec son Epoux qui, lui, n’a pour principal intérêt que de se servir régulièrement et sempiternellement d’elle et de sa maisonnée pour se fortifier et luire pendant qu’elle languit et s’ensevelit dans le lit opaque de la nuit.

Toutefois, il serait irresponsable, naïf et même provocateur de penser ou de laisser croire un instant que les peuples de ces pays francophones se plaisent d’être exploités, d’être dominés et de vivre dans l’avilissement asphyxiant où ils sont plongés depuis plus de 70 ans.

Au contraire, les habitants des pays de l’Afrique francophone sont de preux peuples réduits aux gueux, mais qui ne sont jamais restés les bras croisés ; ils ont été et sont toujours au front. Ils ont été de toutes les grandes tentatives de libération de leurs pays. Ils n’ont jamais manqué de dire leur vouloir incisif d’être libres et souverains aux yeux du monde.

L’histoire, l’histoire intacte, l’histoire authentique, l’histoire non écorchée montre qu’aucun peuple en ce monde n’a été autant exploité et humiliée que les peuples africains et ceux noirs en particulier ; cette histoire montre aussi qu’aucun peuple en ce monde ne s’est autant battu qu’eux. Ils se battent toujours sous les coups de dents d’airain de la France toujours fraternelle.

Les rues, les campagnes, les villes, les brousses et campus du Togo, du Burkina Faso, du Congo, du Gabon, du Tchad, du Cameroun, de la Côte d’Ivoire, du Mali, du Bénin, de Madagascar, du Niger, etc. couverts de grandes marées de sangs frais et vieux, des sangs des martyrs de ces pays africains depuis plus de sept décennies, est la preuve patente que ces peuples n’ont jamais quitté le chemin de la résistance qui conduit à la rupture et à la libération totale.

Malheureusement, au cours de ces luttes de libération, les vraies forces progressistes et révolutionnaires ont échoué et échouent encore non pas parce qu’elles n’auraient pas pu triompher des forces du mal qui confisquent leurs pays, mais parce qu’elles se trouvent parfois diverties, piégées ou divisées, et finalement barbotent dans les boues de la naïveté.

S’il est évident que le continent africain en dépit de toutes ses richesses diversifiées et pharamineuses reste le plus humilié et le plus en arrière de tous, il appert aussi que la subordination et l’humiliation de l’espace francophone faisant usage du FCFA au sein de ce grand ensemble sont de plus belle inquiétantes, vexantes et insoutenables.

L’Afrique francophone ressemble étrangement à cette femme mariée qui se trouve régulièrement réifiée, se voit constamment violentée et rudement déshumanisée, mais qui adorerait son bourreau au point de refuser de divorcer d’avec lui. Serait-il vraiment le cas de cet ensemble de pays africains ?

En vérité, cette Femme n’aurait jamais de cesse et des lendemains meilleurs si elle n’arrivait à causer une rupture sans ménagement avec son Epoux qui, lui, n’a pour principal intérêt que de se servir régulièrement et sempiternellement d’elle et de sa maisonnée pour se fortifier et luire pendant qu’elle languit et s’ensevelit dans le lit opaque de la nuit.

Toutefois, il serait irresponsable, naïf et même provocateur de penser ou de laisser croire un instant que les peuples de ces pays francophones se plaisent d’être exploités, d’être dominés et de vivre dans l’avilissement asphyxiant où ils sont plongés depuis plus de 70 ans.

Au contraire, les habitants des pays de l’Afrique francophone sont de preux peuples réduits aux gueux, mais qui ne sont jamais restés les bras croisés ; ils ont été et sont toujours au front. Ils ont été de toutes les grandes tentatives de libération de leurs pays. Ils n’ont jamais manqué de dire leur vouloir incisif d’être libres et souverains aux yeux du monde.

L’histoire, l’histoire intacte, l’histoire authentique, l’histoire non écorchée montre qu’aucun peuple en ce monde n’a été autant exploité et humiliée que les peuples africains et ceux noirs en particulier ; cette histoire montre aussi qu’aucun peuple en ce monde ne s’est autant battu qu’eux. Ils se battent toujours sous les coups de dents d’airain de la France toujours fraternelle.

Les rues, les campagnes, les villes, les brousses et campus du Togo, du Burkina Faso, du Congo, du Gabon, du Tchad, du Cameroun, de la Côte d’Ivoire, du Mali, du Bénin, de Madagascar, du Niger, etc. couverts de grandes marées de sangs frais et vieux, des sangs des martyrs de ces pays africains depuis plus de sept décennies, est la preuve patente que ces peuples n’ont jamais quitté le chemin de la résistance qui conduit à la rupture et à la libération totale.

Malheureusement, au cours de ces luttes de libération, les vraies forces progressistes et révolutionnaires ont échoué et échouent encore non pas parce qu’elles n’auraient pas pu triompher des forces du mal qui confisquent leurs pays, mais parce qu’elles se trouvent parfois diverties, piégées ou divisées, et finalement barbotent dans les boues de la naïveté.


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