Jusqu’à samedi, de nombreuses activités sont prévues pour promouvoir l’attractivité de cette filière dans le pays
Le Cameroun, avec une production annuelle évaluée à 45 000 tonnes de cafés arabica et robusta, est classé 20è producteur mondial et 6è sur le plan africain. Il importe donc de promouvoir la production du café camerounais, recherché pour sa qualité et son authenticité en le positionnant non seulement comme un produit de niche de grande consommation locale et mais surtout rentable pour le producteur. Aussi, est-il question de célébrer les producteurs, les usiniers, les torréfacteurs et les exportateurs en encourageant les bonnes pratiques culturales et commerciales dans la filière café, susceptibles de conforter la production de cafés de qualité dans certains terroirs, classés cafés gourmets.
D’après Luc Magloire Mbarga Atangana, ministre du Commerce, le Festicoffee vise globalement à « interpeller l’ensemble des intervenants de la filière sur les opportunités et les défis de notre caféiculture, porteuse de tant d’espoirs pour le monde paysan « . Le Conseil interprofessionnel du cacao et du café (CICC), espèce de syndicat regroupant tous les acteurs des filières cacao et café, révèle en effet que cette « filière en pleine vitalité occupe près de 300.000 ménages et ses retombées profitent à près de 3 millions de personnes « . D’après le CICC, le Festicoffee nourrit aussi l’ambition « de briser les préjugés entourant le café, de sensibiliser le grand public et les jeunes en particulier à la consommation du café et sur son impact positif sur la santé et la vitalité ».
C’est dans cette optique que le Festicoffee 2013 a prévu, entre autres activités, une journée nationale de dégustation afin que le grand public comprenne que la consommation du café n’est pas réservée à l’élite, des débats dans des bassins de production afin de mieux conjuguer les efforts des différents acteurs et une foire- exposition regroupant les maillons de la chaine de production et de transformation du café.