Du 12 au 15 mars prochain plusieurs acteurs de ce domaine prendront ces assisses de Yaoundé sur le thème: « Afrique émergente: gouvernance et changement, innovation et business social vert »
La première conférence africaine des forêts modèles (CAFM) axée sur la gouvernance et changement, innovation et business social vert s’ouvre à Yaoundé le 12 mars. C’est une initiative du Réseau africain des forêts modèles (RAFM). La CAFM est une opportunité pour les différents acteurs des forêts modèles du Cameroun, de la République démocratique du Congo (RDC), de la République centrafricaine (RCA), du Rwanda et du Congo-Brazzaville de nouer des partenariats avec les acteurs de gestion des ressources forestières, des bailleurs de fonds venus de tous les continents. Le programme de la rencontre prévoit des conférences-débats et une foire-exposition sur les produits naturels. Quelques 3.000 participants y sont attendus, représentant des gouvernements, des communautés locales, des Ong, des chercheurs, des producteurs, des entrepreneurs. La participation de Mohan Monasinghe, prix Nobel de la paix 2007 a été annoncé.
Par forêt modèle, les spécialistes de cet organisme créé en 2009 et basé à Yaoundé entendent un territoire forestier exploité et multifonctionnel, faisant promouvoir une gouvernance locale participative, des partenariats volontaires et inclusifs puis une justice sociale permettant le règlement pacifique des conflits dans le territoire d’appartenance de la forêt. Pour la présidente du RAFM Angeline Ndo Engolo, le Cameroun constitue le premier pays d’Afrique à adopter en 2005 ce concept né au Canada. Deux sites sont aujourd’hui identifiés: le Dja-et-Mpomo à l’est du pays sur une superficie d’environ 2 millions d’hectares et Campo-Man au sud sur un couvert de 800.000 hectares.