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Le Cameroun célèbre la Journée des Nations unies

Le ministère des Relations extérieures, en collaboration avec le système des Nations unies au Cameroun, commémore samedi le 70ème anniversaire…

Le ministère des Relations extérieures, en collaboration avec le système des Nations unies au Cameroun, commémore samedi le 70ème anniversaire de l’Organisation des Nations Unies

Le ministère des Relations extérieures (Minrex) célèbre demain samedi, 24 octobre 2015, en collaboration avec le Système des Nations unies au Cameroun, la Journée des Nations unies. L’édition 2015 de cette célébration marque le 70e anniversaire de l’Organisation des Nations unies (ONU).

Le 24 octobre étant un samedi, la cérémonie marquant cette commémoration a été ramenée à ce vendredi 23 octobre, avec la participation, au Minrex, des membres du gouvernement et des chefs de missions diplomatiques. C’est l’aboutissement d’une série d’événements et d’activités organisés depuis plusieurs mois dans le cadre de cette commémoration. Les manifestations ont lieu tant au siège de l’ONU à New York aux Etats-Unis qu’ailleurs dans le monde.

Le 70e anniversaire de l’ONU est l’occasion de contempler l’histoire des Nations unies et faire le bilan de ses activités. Il s’agit aussi de mettre en lumière les domaines dans lesquels l’ONU-et la communauté internationale tout entière-a besoin de redoubler d’efforts pour répondre aux défis actuels et futurs, sur trois thèmes principaux d’action: la paix et la sécurité, le développement, et les droits de l’homme.

L’ONU et le Cameroun
L’ONU a été instituée le 24 octobre 1945 à la suite de la ratification de la Charte par la Chine, les Etats-Unis, la France, le Royaume-Uni, l’URSS et la majorité des autres pays signataires.

Territoire sous mandat de la SDN, puis, sous tutelle de l’ONU, le Cameroun a été admis à l’ONU le 20 septembre 1960. Pupille des Nations unies, le Cameroun a fait l’objet d’une attention particulière de la part des différents secrétaires généraux de cette institution. D’où les visites répétées de plusieurs d’entre eux dans notre pays. Le Cameroun figure également parmi les pays africains qui participent de façon positive et active à la vie et aux activités des Nations unies. Cet attachement à l’ONU se traduit par la participation active du chef de l’Etat Paul Biya aux grandes rencontres internationales tenues au siège de l’ONU. Le Cameroun a aussi siégé en qualité de membre non-permanent du Conseil de sécurité de 2001 à 2003. Par ailleurs, la famille des Nations unies participe aux efforts de développement du Cameroun.

La relation entre le Cameroun et l’Organisation des Nations unies aura connu l’un de ses points culminants avec la résolution de l’affaire Bakassi, dont l’Accord de Greentree aux Etats Unis d’Amérique, du 12 juin 2006 entre le Cameroun et le Nigeria, sous les auspices de Kofi Atta Annan, alors secrétaire général de l’ONU et en présence de quatre Etats témoins (France, Etats-Unis d’Amérique, Allemagne et Royaume-Uni de Grande Bretagne et d’Irlande du Nord), et qui venait confirmer la souveraineté du Cameroun sur la péninsule de Bakassi, est l’une des principales illustrations.

Cet accord s’inscrivait en droite ligne des pourparlers engagés par le Cameroun et le Nigeria, sous l’égide des Nations unies en vue de la mise en uvre de l’arrêt de la Cour internationale de justice de La Haye du 10 octobre 2002. Toutefois, ces dernières années, le président Paul Biya, tenant compte des mutations intervenues depuis 1945 et du poids actuel de l’Afrique, a appelé de ses v ux une réforme de l’ONU.

En effet, le 6 janvier 2012, dans son discours en réponse aux v ux du corps diplomatique à Yaoundé, le chef de l’Etat déclarait: «J’observe aussi, pour le déplorer, que, contrairement à ce que l’on avait pu espérer, la réformes des Nations unies marque le pas. L’Afrique demeure sous-représentée au Conseil de sécurité, ce qui ne lui permet pas de peser suffisamment sur les décisions qui concernent l’ensemble de la communauté internationale, y compris celles qui touchent à ces propres intérêts. Il y a là, outre une injustice, le risque de ne pas prendre en compte la position des intéressés et de faire fausse route».


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