Politique › Sécurité

Le Cameroun et le Gabon s’accordent sur leur sécurité transfrontalière

Une session de la commission mixte permanente de sécurité transfrontalière entre le Cameroun et le Gabon a eu lieu à Yaoundé du 24 au 26 mai dernier.

Comment démasquer les menaces terroristes, les trafics de toutes sortes et l’immigration clandestine à la frontière Cameroun-Gabon? La question est au centre des 2e assises des commissions ad-hoc couplées à la 1ère session de la commission mixte permanente de sécurité transfrontalière des deux parties.

En effet, la frontière terrestre entre le Cameroun et le Gabon est longue de 298 km et se situe au Nord du Gabon et au Sud du Cameroun. Diverses activités illicites y sont menées. D’où la tenue des présentes assises à Yaoundé.

Pendant trois jours, les deux voisins ont fait le point de la situation sécuritaire au niveau de leurs frontières communes. Ce qui leur a permis de faire l’évaluation du processus de démarcation de la frontière entre les deux pays.

« Dans le domaine de la démarcation et de la réaffirmation de la frontière, nous avons constaté pour nous en féliciter qu’il n’existe pas de différends frontaliers entre nos deux pays», a souligné Paul Atanga Nji.

«Cependant, il convient comme le recommande à juste titre le Programme frontière de l’Union africaine (UA) et le Programme frontière de la CEEAC de clarifier le tracé de la frontière dans certaines linéaires où celle-ci n’a pas une configuration naturelle», a précisé le ministre camerounais. Paul Atanga Nji

Au terme des travaux, les deux parties ont exprimé leur volonté commune de disposer d’une feuille de route permettant de traquer toutes formes de menaces et les pratiques illégales. «La problématique du terrorisme et les actes subis par nos peuples, les mouvements migratoires incontrôlés nous rappellent qu’il n’y a pas de libre circulation intérieure», a déclaré le ministre gabonais de l’Intérieur. Lambert-Noël Matha a ainsi souhaité la mise en place d’une feuille de route opérationnelle dans le domaine de cette coopération transfrontalière.

Le ministre de l’Administration territoriale, chef de la délégation camerounaise, Paul Atanga Nji a insisté sur les termes de l’accord du 12 septembre 2012 qui a créé la commission mixte permanente de sécurité transfrontalière.

Il faut « intensifier la coopération entre les deux pays en matière de lutte contre la criminalité transfrontalière. Notamment, l’insécurité, l’immigration clandestine, le blanchiment d’argent, le terrorisme, la piraterie, le trafic de drogues et d’autres stupéfiants, la traite des êtres humains, le trafic d’armes à feu, de munitions et d’autres substances dangereuses » a rappelé le ministre.


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