La 15ème plénière de la Commission technique du Groupe d’action contre le blanchiment d‘argent en Afrique centrale (Gabac) s’est ouverte le 21 octobre à Douala.
La lutte contre le blanchiment constitue une priorité pour les banques et les conduits à exercer une surveillance permanente sur les opérations bancaires. Les banques des Etats de l’Afrique centrale coopèrent pleinement avec les pouvoirs publics dans cette lutte contre le blanchiment et manifestent une grande prudence chaque fois qu’une opération leur est proposée avec des capitaux dont elles ne peuvent s’assurer l’origine, surtout en espèces.
C’est pour accroître cette lutte que le ministre des Finances du Cameroun, Louis Paul Motaze, président en exercice du Gabac a ouvert la 15ème session des travaux de la commission technique de cette instance. Occasion de fixer à nouveau le cap dans la lutte qui nécessite une vigilance permanente et mise à jour régulière.
Selon Cameroon tribune, cette rencontre intervient dans un contexte où, rappellera le Minfi, les chefs d’Etat de la Cemac ont décidé : « de donner un coup d’accélérateur au développement de notre sous-région, à travers mise œuvre efficiente du programme des réformes économiques et financières de la Cemac ».
Et pour que le développement envisagé soit viable, le Gabac doit, plus que jamais, jouer son rôle de sentinelle, va souligner le président en exercice. Notamment en veillant à ce que la mobilisation des ressources et des financements prévus dans le cadre de la relance économique des pays de sous- région se fasse.
Autres prescriptions du Minfi au Gabac, la transparence, l’équité et l’égalité, aussi bien dans l’exécution des missions de l’organisme que dans son fonctionnement, afin qu’il reflète, « à tous égards, un modèle de bonne gouvernance ». Dans le même ordre d’idées, le Gabac est invité à collaborer étroitement avec les autres institutions spécialisées de la Cemac jouant le rôle de gendarme dans la supervision des acteurs de leurs secteurs respectifs.