Le Cameroun se dote de cellules de lutte contre les trafics dans ses aéroports

Créées par décret présidentiel, elles visent à barrer la voie aux trafics de drogues, d'armes, d'explosifs, d'objets d'arts et de…

Créées par décret présidentiel, elles visent à barrer la voie aux trafics de drogues, d’armes, d’explosifs, d’objets d’arts et de médicaments contrefaits

Les aéroports internationaux du Cameroun seront désormais dotés de cellules aéroportuaires anti-trafics (CAAT), d’après un décret présidentiel signé par Paul Biya, le 22 octobre. «Placée sous l’autorité d’un chef de cellule, la Cellule aéroportuaire anti-trafics est chargée : de collecter et de partager les renseignements, en temps réel, entre les aéroports connectés, dans le cadre de la lutte contre les trafics illicites, notamment les trafics de drogue, d’armes, d’explosifs, d’objets d’arts et de médicaments contrefaits», explique le président de la République.

La CAAT «n’a pas de compétence pour mener des enquêtes. En cas de saisie, elle transmet immédiatement le dossier aux structures compétentes, aux fins de poursuites judiciaires», précise le décret. Le Comité national de pilotage des différentes Cellules se réunira en session ordinaire une fois par semestre et, en cas de nécessité, en session extraordinaire sur convocation du délégué général à la Sûreté nationale.

Les cellules aéroportuaires anti-trafics ont compétence sur l’ensemble des aéroports internationaux. Le Cameroun en compte actuellement quatre : Yaoundé-Nsimalen, Douala, Garoua, Maroua-Salak (dernier né des aéroports internationaux du pays).


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