Le Cameroun, une terre de transit des «diamants de conflit de la RCA»

L'accusation est de l'organisation Partenariat Afrique-Canada qui vient de publier un rapport sur le sujet L'organisation Partenariat Afrique-Canada a accusé…

L’accusation est de l’organisation Partenariat Afrique-Canada qui vient de publier un rapport sur le sujet

L’organisation Partenariat Afrique-Canada a accusé le Cameroun de permettre à des diamants de conflit provenant de la République centrafricaine (RCA) voisine de « franchir ses frontières et de pénétrer la chaîne d’approvisionnement légale en raison de ses faibles contrôles, de la contrebande et de la corruption ».

Dans un rapport publié vendredi, cette ONG, présentée comme le chef de file mondial en matière d’élaboration d’approches novatrices pour le renforcement de la gouvernance des ressources naturelles dans les zones de conflit ou à haut risque, constate l’incapacité du pays à mettre en uvre le Processus de Kimberley, un système international de certification destiné à mettre un frein au commerce des diamants de conflits.

Frappées d’un embargo international après le coup d’État ayant déclenché la guerre civile en 2013, les exportations de pierres précieuses de la RCA ont vu cet embargo partiellement levé dans des zones jugées conformes et libres de conflit, sans que pour autant ce commerce illicite ait connu d’effet.

Sur les 900 kilomètres de frontière terrestre que ce pays partage avec le Cameroun, l’ONG dénonce la corruption chez les fonctionnaires en charge de vérifier l’origine des diamants, les importantes et expéditions de diamants de conflit sous embargo passant par des carrefours de transit du Cameroun sans être déclarées.

L’organisation Partenariat Afrique-Canada a accusé le Cameroun de permettre à des diamants de conflit provenant de la République centrafricaine (RCA) voisine de « franchir ses frontières et de pénétrer la chaîne d’approvisionnement légale en raison de ses faibles contrôles, de la contrebande et de la corruption ».

Dans un rapport publié vendredi, cette ONG, présentée comme le chef de file mondial en matière d’élaboration d’approches novatrices pour le renforcement de la gouvernance des ressources naturelles dans les zones de conflit ou à haut risque, constate l’incapacité du pays à mettre en uvre le Processus de Kimberley, un système international de certification destiné à mettre un frein au commerce des diamants de conflits.

Frappées d’un embargo international après le coup d’État ayant déclenché la guerre civile en 2013, les exportations de pierres précieuses de la RCA ont vu cet embargo partiellement levé dans des zones jugées conformes et libres de conflit, sans que pour autant ce commerce illicite ait connu d’effet.

Sur les 900 kilomètres de frontière terrestre que ce pays partage avec le Cameroun, l’ONG dénonce la corruption chez les fonctionnaires en charge de vérifier l’origine des diamants, les importantes et expéditions de diamants de conflit sous embargo passant par des carrefours de transit du Cameroun sans être déclarées.


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