Ce mouvement fédérateur des organisations de la société civile de l’Adamaoua s’est réuni Ngaoundéré
La mauvaise gouvernance, l’amateurisme dans le fonctionnement des organisations de la société civile, l’expansion inquiétante du VIH/SIDA, le non respect des droits de l’homme et la faible prise en compte du rôle de la femme dans les stratégies de développement entre autres est un état des lieux saisissant qui a donné naissance au collectif des organisations de la société civile de l’Adamaoua (COSCA). C’était en 2005 à Ngaoundéré.
Jusque-là, la structure qui évoluait avec une ligne de conduite provisoire avait besoin de refonte. Cette assemblée qui était à la fois ordinaire et extraordinaire a permis de passer en revue les projets de règlement intérieur (qui met l’accent sur la discipline), du manuel de procédures administratives et financières, du code éthique dans lequel le collectif des organisations de la société civile de l’Adamaoua (COSCA) met un point d’honneur à respecter la bonne conduite, seule vertu qui lui confère le rôle d’interface entre les organisations de la société civile et les pouvoirs publics.
Pour le coordonnateur régional du collectif des organisations de la société civile de l’Adamaoua (COSCA), Morem Mkpelle, la crédibilité du collectif réside dans la conduite morale de chaque membre. Selon ses déclarations, le mouvement va bientôt révéler son plan d’action à long terme. «Le COSCA a un gros document en projet qu’on appelle plan stratégique. C’est ce plan stratégique qui est encore certes encore en projet, qui définit à long terme ce que le COSCA entend faire. Nous allons nous mettre sur le chantier du plan stratégique pour le finaliser et nous aurons donc notre programme à long terme». Aussi, le collectif se donne-t-il l’interdiction d’encaisser des fonds aux origines non justifiées et toute transaction douteuse. Le mouvement regroupe à ce jour 28 adhérents, tous des organisations de la société civile.
