Par le R.A.C.E
Dans une interview-portrait publiée le 25 août 2014 par le magazine économique Jeune Afrique, le nouveau directeur général de la filiale camerounaise du fonds britannique ACTIS tente de répondre au RACE. Dans ce énième dithyrambe médiatique depuis sa nomination, M. Joël Nana Kontchou avoue qu’il n’est pas «un homme providentiel», comme Esaie tel que tente de le présenter une certaine presse.
Et en réaction aux accusations d’impuissance formulées il y a quelques jours par le RACE à son endroit, le journal écrit en substance: « . Aux associations de consommateurs doutant qu’il ait toute la latitude nécessaire pour faire de la Sonel le fleuron dont il rêve, il rétorque que les rôles sont bien répartis sur le papier: aux Britanniques la mobilisation des investissements et la définition des objectifs, à lui la constitution des équipes, la gestion opérationnelle et celle des 600 millions de dollars de chiffre d’affaires de l’entreprise, sous le contrôle du conseil d’administration. Il faudra voir comment fonctionne ce schéma à l’épreuve des faits. ».
Vous pouvez retrouvez l’intégralité de cette interview-portrait au lien : http://economie.jeuneafrique.com/regions/afrique-subsaharienne/22802-joel-nana-kontchou-de-lenergie-a-revendre.html
Malgré toutes ces déclarations de bonnes intentions, nous maintenons qu’il n’existe aucune alchimie susceptible de transformer le meilleur CV du monde en énergie électrique.
Par ailleurs, le RACE annonce une action judiciaire dans les tous prochains jours pour dénoncer le conflit d’intérêt évident et le verrouillage programmé du secteur de l’électricité suite à la création d’une holding du fonds ACTIS au Cameroun et la nomination de M. Jean-David Bile Massuke à sa présidence. Cet acte d’une indécence juridique manifeste trahit la volonté du fonds d’investissement britannique ACTIS de ressusciter une nouvelle forme de monopole privé et de faire main basse sur le secteur de l’énergie électrique.
Aniel HIAG NGOG , Chargé de communication adjoint, RACE/ECAN
