L’instrument en plastique émettant un son proche du barrissement de l’éléphant peut avoir un volume allant jusqu’à 130 décibels
Le Vuvuzela fait désormais partie du quotidien des milliers de fans du football à travers la planète depuis le lancement de cette coupe du monde de football de la FIFA en Afrique du Sud 2010. Etymologiquement en langue Zulu, Vuvuzela signifie faire du bruit. Fabriqué à l’origine en étain, l’instrument s’est popularisé en Afrique du Sud dans les années 1990. Ce n’est qu’en 2001 qu’une entreprise sud-africaine dans le domaine du sport a commencé à commercialiser des modèles en plastique qui apparaissent aujourd’hui comme la particularité, mieux la marque déposée sud-africaine à cette édition de la coupe du monde.
La pratique du Vuvuzela nécessite un souffle puissant qui permet d’émettre un son monotone qui s’apparente à celui d’une corne de gazelle. Les Vuvuzela sont devenus les objets-culte du mondial Afrique du Sud 2010. Attirail indispensable des supporters, cet instrument en plastique émet un son lourd proche du barrissement de l’éléphant. Et quand on sait qu’ils sont des centaines de milliers à souffler dans cet élément dans les stades sud-africains, le bruit du Vuvuzela se transforme en un bourdonnement incessant, on dirait un essaim d’abeilles dans une ruche.
Le vendredi 11 juin 2010 lors de la cérémonie d’ouverture de la coupe du monde au Cap en Afrique du Sud, des témoins affirment avoir entendu le son des Vuvuzela à plus de 1km de rayon. Il faut donc dire que cet instrument présente des risques auditifs majeurs avec un volume allant jusqu’à 130 décibels. Le Vuvuzela fait partie du folklore et de l’ambiance entourant cette coupe du monde. Un élément particulier lors des grandes fêtes africaines aujourd’hui transposé à l’occasion de la grand’messe sportive mondiale.
