Politique



EN CE MOMENT


Législatives et municipales 2020 : le coeur du SDF balance

Le Social democratic Front (SDF) invite le président Paul Biya à reporter la tenue des élections locales. Le "parti de…

Le Social democratic Front (SDF) invite le président Paul Biya à reporter la tenue des élections locales. Le « parti de la balance » menace de ne pas aller à ce scrutin si la paix n’est pas de retour dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest d’ici février 2020.

Le principal parti de l’opposition au Cameroun pose comme condition de sa participation aux élections locales de février 2020, le retour à la paix dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest.

Joshua Osih, le vice président du « parti de la balance », a précisé la position de sa formation politique au cours d’une conférence de presse ce 28 novembre à Yaoundé. « Le fait de déposer des listes ne veut pas dire que le 9 février nous serons au rendez vous » a-t-il excipé.

Selon le parti, la seule personne qui a la responsabilité d’arrêter la guerre dans les régions anglophones est le président Paul Biya. Si ce dernier n’y parvient pas avant le 9 février, il sera impossible pour le SDF d’y prendre part.

Rappelant l’insécurité qui règne dans cette partie du pays, ainsi que l’impossibilité d’y tenir sérieusement un scrutin Joshua Osih a revélé qu’une trentaine de ses militants du SDF demeurent actuellement détenus par les forces sécessionnistes. Ils ont été arrêtés alors qu’ils tentaient « de devenir candidats sur une liste du SDF » a affirmé le député SDF.

Le SDF a rappelé toute sa disponibilité à accompagner le chef de l’Etat dans la restauration de la paix dans le Nord-ouest et le Sud-Ouest.

Cette sortie du SDF, intervient quelques heures après la menace du PCRN, le parti de Cabral Libii de boycotter les élections de 2020 si Elecam, l’organe en charge de l’organisation des élections ne prend pas la décision de reporter de 15 jours le dépôt des dossiers de candidature.

Cabral Libii a exigé ce délai pour permettre à certains de ses militants de compléter leurs dossiers de candidature.

Avant ces deux partis politiques, le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc), le parti de Maurice Kamto avait crée la surprise en annonçant qu’il ne participera pas à ces élections locales.

Le Mrc évoque pêle-mêle un Codé éléctoral vicié et l’insécurité dans certaines régions du pays, dont le Nord-ouest et le Sud-ouest.

Malgré l’insécurité qui sévit dans la partie anglophone du pays, le Conseil Electoral d’Elecam a affirmé le 15 novembre dernier, avoir tout ménagé pour la tenue des élections municipales et législatives en février 2020 sur toute l’étendue du territoire .

Suivez l'information en direct sur notre chaîne