L’élection présidentielle est annoncée pour le 27 juin 2010 en Guinée-Conakry

Après analyse de la situation, la Ceni pense organiser le premier tour de la présidentielle le 27 juin et le…

Après analyse de la situation, la Ceni pense organiser le premier tour de la présidentielle le 27 juin et le second tour, le 18 juillet 2010

Suivant les accords de janvier conclus entre le capitaine Camara et le général Sékouba président par intérim de la Guinée, la sortie de la période de transition se précise. Le processus visant à mettre le pouvoir aux civils semble lancé avec l’annonce de la date des prochaines échéances électorales. Ainsi, la Commission électorale indépendante propose la tenue d’une présidentielle le 27 juin prochain, aux autorités de transition qui doivent se prononcer dans les prochains jours avant que les dates des 1ers et 2ème tours ne soient finalement arrêtées.

La classe politique guinéenne entend ainsi mettre tout en uvre pour respecter les accords de Ouagadougou qui portaient sur «la mise en place d’un gouvernement d’union dirigé par un Premier ministre issu des Forces vives (opposition), la tenue d’élections dans un délai de six mois, et la non- candidature des membres du Conseil national pour la démocratie et le développement (CNDD – militaire) et du gouvernement de transition aux prochaines élections». Le chronogramme semble parfaitement respecté avec le choix du Premier ministre Jean-Marie Doré, le leader de l’Union pour la Guinée (UPG), suivi de la formation du gouvernement d’union le 20 février dernier, et l’annonce de la date du premier tour du scrutin présidentiel pour le 27 juin prochain par la Ceni.

Le compte à rebours est donc lancé et les conditions de réalisation semblent optimales. Il s’avère en effet que les préparatifs du scrutin avaient suffisamment commencé avant l’attentat du 3 décembre 2009 conte le chef de la junte Dadis Camara. La question des listes électorales était déjà à l’ordre du jour et ne posait pas de problèmes. Il ne reste qu’au président de la Ceni d’achever les derniers réglages pour que les Guinéens participent à une élection libre, transparente et équitable.

Selon les sources concordantes, environs 4 millions d’électeurs ont été recensés pour participer au scrutin. L’unique problème reste le vote des Guinéens de la diaspora. A côté demeure cependant, la poursuite des affaires vivant à déterminer les responsabilités dans le carnage du 28 septembre 2009, où des opposants au régime de Dadis Camara avaient été massacrés. Ils protestaient alors contre sa candidature à la présidentielle qu’il devait organiser. A la suite de quoi, le pays était entré dans une crise politico-militaire dont la fin semble proche. Vivement attendues, la décision des autorités de transition et la convocation du corps électoral.


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