C’est l’estimation faite par le Comité national de la dette publique (Cndp) et des grandes orientations de la politique nationale d’endettement public
L’encours de la dette publique camerounaise est estimé à plus de 2 700 milliards de F CFA en mai, représentant 20% du Pib, en dessous du seuil de convergence sous-régionale dans la Cemac de 70%, a-ton appris ce jeudi de source officielle à Yaoundé, la capitale.
Dans sa présentation, le ministre délégué auprès du ministre des Finances, Pierre Titi, portant sur le « Comité national de la dette publique (Cndp) et des grandes orientations de la politique nationale d’endettement public », a fait valoir qu’après avoir obtenu un traitement favorable de sa dette au début des années 2000, le Cameroun a retrouvé un niveau d’endettement modéré.
«En effet au 31 mai 2014, l’encours de la dette publique camerounaise est estimé à plus 2 700 milliards de F CFA. Ce qui représente 20% du Pib, en dessous du seuil de convergence sous- régional dans la Cemac de 70%, les soldes engagés et non décaissés quant à eux, se chiffrent à 2 000 milliards de F CFA et les perspectives situent cet endettement à environ 5 000 milliards à l’horizon 2017, soit environ 35% du Pib», a-t-il ajouté.
Toutefois, ces concours financiers sont orientés essentiellement vers l’investissement productif et la réalisation des infrastructures structurantes, toutes choses qui favorisent un endettement vertueux, générateur de capacités de remboursement futur.
Créé en août 2008, le Comité national de la dette publique a pour missions de coordonner, de suivre la mise en uvre de la politique nationale d’endettement public et de gestion de la dette publique, et de veiller à sa mise en cohérence avec les objectifs de développement et la capacité financière de l’Etat.
C’est un organe consultatif qui émet un avis motivé sur les requêtes et offres de financement intéressant l’Etat ou ses démembrements, ainsi que sur les emprunts publics extérieurs et les demandes de garantie souveraine et de rétrocessions adressées à l’Etat, rappelle-t-on