Beaucoup de responsables français aimeraient bien fredonner « Il y a du soleil sur la France, Et le reste n’a plus d’importance. »
Beaucoup de responsables français aimeraient bien fredonner ce refrain d’une chanson populaire française : « Il y a du soleil sur la France, Et le reste n’a plus d’importance. »
Hélas, nul ne le peut, car ça chauffe. Tout le monde dans la rue à cause des retraites et des futurs retraités ! Tous les mauvais journaleux qu’on ne saurait traiter de racistes mais objectivement d’incitateurs à la haine et au racisme, mettent et appuient très fort le doigt sur la plaie : l’équipe de France de football et sa débâcle sud-africaine. Vous vous en doutez, chers lecteurs, des voix se sont aussi levées dans l’au-delà pour participer à ce brouhaha qui, il faut le dire, se décante de plus en plus pour clairement faire paraître le mal qui sévit, mal qu’Adolph Hitler a répandu ; il contemple en jubilant ses dignes héritiers en action.
– « Oui, j’ai dit, moi, Eric Zemmour, que ces gens-là, les Antillais, les Africains, les Arabes, les Musulmans de Bleus… »
– « Mais moi, Finkelkraut, le philosophe raciste, je maintiens que cette équipe n’est qu’une bande de voyous qui ne connaît que la morale de la mafia et qui souffre de divisions ethniques et religieuses. »
– « Et moi, Victor Hugo, je vous confirme la théorie du philosophe Mircea Eliade, dans son mythe de
Avec cette pleine puissance,
en huit mois un homme de génie
eût changé la face de la France,
de l’Europe peut-être.
Seulement voilà, il a pris la France
et n’en sait rien faire.
Dieu sait pourtant que le Président se démène :
il fait rage, il touche à tout, il court après les projets ;
ne pouvant créer, il décrète ; il cherche
à donner le change sur sa nullité ; c’est
le mouvement perpétuel ;
mais, hélas ! cette roue tourne à vide.
L’homme qui, après sa prise du pouvoir
a épousé une princesse étrangère
est un carriériste avantageux.
Il aime la gloriole, les paillettes, les grands mots,
ce qui sonne, ce qui brille, toutes les verroteries du pouvoir.
Il a pour lui l’argent, l’agio, la banque, la Bourse, le coffre-fort.
Il a des caprices, il faut qu’il les satisfasse.
Quand on mesure l’homme et qu’on le trouve si petit
et qu’ensuite on mesure le succès et qu’on le trouve énorme,
il est impossible que l’esprit n’éprouve pas quelque surprise.
On y ajoutera le cynisme car, la France, il la foule aux pieds,
lui rit au nez, la brave, la nie, l’insulte et la bafoue !
Triste spectacle que celui du galop, à travers l’absurde, d’un homme médiocre échappé.
Que mon « Napoléon le petit » ait été réédité chez Acte Sud me semble une évidence contemporaine. »
– « Et quant à moi, Ségolène Royal, que ne s’est-on gaussé de moi quand, à la place de Sarko, des pardons je demandais ?… Si des actes indignes et irrespectueux de sa part ont été encensés, ils ont fait des émules aussi ! Alors pourquoi l’auteur de « Casse-toi, pauvre con ! » s’offusque-t-il d’hypothétiques injures « anelkiennes » ? L’exemple vient d’en haut, de l’homme du nettoyage au karcher, des Africains qui ne sont pas entrés dans l’Histoire, et de bien d’autres en privé qui choqueraient les chastes oreilles de Bachelot qui, comme par hasard, a retrouvé la parole. Auriez-vous réussi, chère Ministre des Sports, mais de la Santé aussi, réussi à caser les millions de vaccins de cette grippe imaginaire aux Africains pour que presque toutes leurs équipes soient éliminées au premier tour de ce Mondial ? »
– « Moi, Roseline, je pense comme mon blond collègue auvergnat de l’Intérieur, qu’il faut une équipe de foot française, « Blancs, Blancs, Blancs », comme le nom de son nouveau sélectionneur. Nous approchons des échéances présidentielles, et nous faisons du zèle en anticipant sur la campagne électorale. Tenez, ce postier qui a été verbalisé parce qu’il roulait sur son vélo sans mettre les mains sur son guidon ! 32 euros d’amende, et même si les policiers municipaux lui ont dit qu’il « n’était pas chez lui ici », Hortefeux aura du mal à le déchoir de sa nationalité, car il est des Antilles ; on va demander à Besson de faire travailler son conseiller Kelman-qui-n’aime-pas-le-manioc. Il faut trouver comment enlever sa nationalité à Anelka, à Evra aussi, bref à tous ces négros de Bleus !
– « Fais attention, il faudra aussi l’enlever à Yannick Noah, à tous les tennismen français que nous appelons « de couleur », ainsi qu’aux athlètes ! Oui, parole d’Hitler, il faut le faire car, quand j’ai envahi la France, quand je l’ai colonisée sous mon 3ème Reich, ce que j’ai admiré et qui m’a attiré dans ce pays, c’était son hymne : « Qu’un sang impur abreuve nos sillons ! ». C’est ça qu’il faut savoir mettre en pratique. »
Au fait, je vous raconterai la semaine prochaine le plaidoyer de ces jeunes et millionnaires de footballeurs. Ils voulaient se sentir Français à part entière, en exerçant leur droit de grève à l’entraînement, comme le font des millions de Français cette semaine pour les retraites. Ce sera sans doute le grand déballage, mais, d’ici là, j’attends vos suggestions.
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