«Il est des retrouvailles très bizarres, à l’instar de l’arrivée de Khadafi au pays du grand repos, accueilli par Ben Laden et Saddam Hussein»
Il est des retrouvailles très bizarres, à l’instar de l’arrivée de Khadafi au pays du grand repos, accueilli par Ben Laden et Saddam Hussein. Ces trois compères se sont congratulés, évoquant dans une conférence de presse ce qui les unissait, leur ranc ur, et je peux vous dire que la communauté qui se prétend internationale, l’Occident, puisque c’est son vrai nom, est vraiment sur la sellette.
On ne demande pas à un aveugle s’il veut voir ! C’est pourquoi moi, Faka, je vous mets au parfum de ces choses de l’outre-tombe auxquelles j’accède pour vous, chers lecteurs, chers internautes ; toutefois, certains vivants étaient de la partie -la fameuse conférence-, que de révélations !
« Nous avons décidé démocratiquement tous seuls, nous, les bêtes noires de l’Occident, de poser le vrai problème, celui qui a fait de chacun de nous les ennemis publics numéros 1 de votre système mafieux qui se prétend être le phare de la gouvernance : la démocratie à l’occidentale. Moi, Ben Laden, un produit de votre système, car je fus agent de la C.I.A. Et je n’ai fait qu’appliquer à ma façon vos méthodes de guerre, les mettant dans un contexte contemporain. Pensez-vous que les tours jumelles que j’ai détruites sont plus non-conventionnelles en matière de guerre que les bombes atomiques que vous, Américains, avez lâchées à Hiroshima et Nagasaki ? Arrêtez de nous faire rire, -car vous êtes ridicules vous-mêmes- ! Se présenter comme la plus grande puissance démocratique du monde avec des pratiques douteuses comme Guantanamo, la ségrégation toujours officielle que vous avez instituée envers les autochtones de votre continent : les Indiens, les Noirs et les Latinos, qui sont vos souffre-douleurs, voilà un tableau on ne peut plus édifiant ! »
« Nous traîner devant les caméras du monde entier en nous humiliant, nous exécuter, le faire faire par des chiens à votre service, quelle différence avec les méthodes d’Hitler, qui esquisse un sourire là-bas ? Tout cela pour que moi, Khadafi, je ne puisse révéler les vraies choses dont nous avons convenu ensemble, n’est-ce pas, Sarko ? Ce n’est pas le vieux Bongo que voici qui dira le contraire, nous avons toujours financé vos prétendues élections démocratiques. Quand je vous aidais à arrêter le flux migratoire des Africains noirs en Europe avec mes méthodes, je n’étais plus le dictateur sanguinaire ! Vous prétendez avec le printemps arabe apporter et imposer votre prétendue démocratie ! Regardez ce qui se passe ! Ce que vous craignez arrive. Les Islamistes, comme vous les appelez, arrivent par le biais de la démocratie à votre façon au pouvoir. En Tunisie, ils ont gagné, chez moi, en Lybie, c’est la charia qui est proclamée. Votre cauchemar ne fait que commencer, car regardez comment, depuis la Grèce, votre système monétaire bat de l’aile ! Continuez à nous exécuter sans procès, et les vraies revendications des peuples que vous volez et opprimez et ridiculisez vous reviennent en pleine figure, comme un juste retour de boomerang. »
« Et moi, Saddam, je pose la question, à qui le tour ? C’est qui le suivant ? Sarko, tu viens de prendre une gifle magistrale au Cameroun. Tu voulais, avec la complicité de Clinton Hilary, faire partir ce cher Barthélémy, et remettre à sa place un autre pantin de ton choix ! Seulement, le peuple camerounais t’a répondu qu’il préférait régler lui-même la succession de son président, et on dit que ce dernier vote, qui le reconduit pour sept ans à la présidence, c’est un peu un vote sanction contre l’Occident, un peu comme la France l’avait fait, qui avait réélu Chirac à plus de 90 % pour écarter Le Pen. Serais-tu devenu un Le Pen pour les Africains ? »
« Je sais que je quitte bientôt la présidence française, je sais que je ne serai pas réélu et que les Français m’exècrent. J’ai beau avoir été le premier président de la Vème République à avoir divorcé, à s’être marié et à avoir eu un enfant pendant son mandat, je ne laisserai pas l’image de Napoléon que je souhaitais. Mes guerres africaines sont des désastres, c’est le chaos en Côte d’Ivoire, c’est le bordel en Lybie, et je ne suis pas certain de pouvoir récupérer le pétrole et les autres matières premières que j’escomptais. Sous mon règne, le système monétaire, le nôtre, est en danger. Les vraies raisons pour lesquelles j’ai fait éliminer Khadafi, c’est, entre autres, qu’il voulait que l’Afrique ait son autonomie monétaire. Je crois hélas que ça ne va plus tarder, nous ne pourrons plus continuer à voler impunément l’Afrique avec le franc C.F.A que nous avons institué, car notre propre euro est à l’agonie. La note va être lourde pour la France, lorsqu’il va falloir, au su de tout le monde, évaluer la dette que nous avons accumulée par nos vols manifestes par le biais du système du franc C.F.A. aux pays africains. »
« Pauvre Sarko, tu n’auras que tes yeux pour pleurer, comme le chante Manu Dibango. Voilà d’ailleurs un Monsieur qui fait honneur à son Afrique. J’en parle, moi Faka, car j’ai, comme beaucoup de spectateurs internationaux, suivi la pathétique prestation sur Canal 2 international de Longué Longué. C’était édifiant, révélateur, sur la médiocrité intellectuelle de ce charlot. Ce « libérateur » devrait se libérer de sa médiocrité, et nous épargner les inepties comme celles qu’il a débitées ce jour-là. Je suis certain que beaucoup, dès qu’ils le verront ouvrir la bouche dorénavant fermeront le poste ou changeront de chaîne. Il a dit : « On ne critique pas une uvre d’art ». Parce qu’il a décidé que ses chansons sont des ? uvres d’art. Ses compositions seraient, selon lui, des ? uvres de l’esprit, pas du Saint en tout cas, car malgré l’onction et la grâce de Dieu qu’il revendique, il ne se réclame d’aucune obédience, mais de toutes les religions. Ce qui est certain, c’est que Longué Longué ne sait pas ce que veut dire obédience. Il affirme au passage que Jésus est né dans une grotte, celle, sans doute, de sa bêtise et, enfonçant le clou, il déclare qu’il n’existe pas d’école pour apprendre à écrire une chanson ! Oh, Pierre Akendengué ! Tu m’entends ça ? De grâce, laissez-le juste s’exprimer dans ses ?ouvres d’art, comme il les appelle, ses chansons, évitez de lui donner la parole, pour son bien, car il ne sait dire que des absurdités il n’est pas le seul d’ailleurs!
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