Les chiffres sont ceux du secrétariat national du processus de Kimberley
Selon le coordonnateur du secrétariat national du processus de Kimberley, Jean Kisito Mvogo, s’exprimant dans les colonnes du quotidien gouvernemental, la commercialisation des diamants camerounais a rapporté « 400 millions de F CFA de recettes en un an ». Montant se regroupant dans les 3500 carats (unité de mesure de cette pierre) de diamant mis sur le marché depuis l’accession du pays au Système de certification du processus de Kimberley (Scpk) en août 2012.
En termes de potentiel, il s’agirait de « 5000 carats à extraire par an de façon artisanale » Pour le moment, le diamant camerounais, essentiellement produit à l’Est, est effectivement extrait de manière artisanale. Sa capacité pourrait être substantiellement augmentée avec l’exploitation industrielle du gisement de Mobilong dans la région du soleil levant. Les chiffres actuels devraient être revus à la hausse selon les perspectives. Jean Kisito Mvogo estime ainsi que « depuis 2012 qu’il a été admis au processu de Kimberley, le Cameroun profite de ce qu’il voit son diamant entrer dans le circuit officiel et se vendre sur les places privilégiées ».
