Par Abel Elimby Lobe, élu municipal du Social Democratic Front (SDF) à Douala
« La Justice est ce qui élève une Nation », a dit le roi Salomon dans le livre de Proverbes chapitre 14 verset 34.
Au nom de ce qui est juste, Monsieur le Président Biya, libérez aussi maintenant Yves Michel Fotso, Abah Abah, Atangana Mebara, Desiré Engo,Inoni Ephraim et les autres; car, s’ils s’étaient livrés au trafic des nationalités et qu’ils avaient pris la nationalité française, vous aurez été incapable de les maintenir en prison.
Vous avez renoncé à punir Madame Eyoum parce qu’elle est française et que son pays vous contraint à l’élargir, la protection de notre fortune commune n’a plus été votre préoccupation essentielle. Vous ne nous convaincrez plus jamais de vos bonnes raisons de détenir des prévaricateurs au seul motif qu’ils ont seulement la nationalité camerounaise.
Monsieur le Président de la République,
Vous avez rendu la liberté à madame Eyoum une prévaricatrice française au mépris de notre préjudice, au nom de la justice.
Monsieur le Président Biya, méprisez encore notre préjudice et rendez la liberté à Yves Michel Fotso et à tous les prévaricateurs que vous avez voulu nous faire croire que vous punissez en réparation des préjudices qu’ils ont infligés à notre pays car c’est par la justice que votre trône sera solidement établi (proverbes chapitre 16, verset 12).