Selon une information de Rfi, qui cite les autorités camerounaises, la famille Moulin-Fournier a été libérée. Aucune confirmation officielle pour l’instant, notamment en France
Selon des informations diffusées par la radio internationale RFI, la famille Moulin-Fournier a été libérée, deux mois après leur rapt dans la savane du Nord Cameroun, alors qu’elle était en vacances. La chaîne cite les autorités camerounaises, sans plus de précisions. Aucune confirmation officielle des autorités camerounaises, mais aussi des autorités françaises. Prudence donc, quand on sait qu’une première fois leur libération avait été annoncée en France par le ministre des anciens combattants, citant une source policière camerounaise.
Si l’information est confirmée, ce sera le soulagement pour les familles Moulin – Fournier et Striffling. Hier encore, sur les antennes de RTL une radio françaises, les proches Nicolas Moulin-Fournier et Romain Striffling, respectivement le frère du père Tanguy Moulin-Fournier, et celui de la mère, Albane transmettaient un message aux otages : On les croit forts. On leur demande de tenir, d’être forts. C’est une épreuve terrible. En rappelant leur confiance aux enquêteurs : Nous faisons confiance aux autorités, nous n’avons pas le choix et je crois qu’il n’y a qu’elles qui peuvent se positionner et agir pour la libération de notre famille et d’ajouter Quand ça a commencé, mon sentiment était que ça durerait quelques jours, le constat d’aujourd’hui, c’est que ça fait deux mois.
Le père Tanguy, la mère Albane et leurs quatre garçons de 5 à 12 ans qui résidaient depuis 2011 à Yaoundé où le père est employé de GDF Suez ont été enlevés le 19 février dans le nord du Cameroun où ils étaient allés visiter le parc national de Waza. Cyril Moulin-Fournier, autre frère de Tanguy, qui vit en Espagne, les avait rejoints pour des vacances. Deux vidéos, diffusées les 25 février et 18 mars, dans lesquelles s’exprime le père, Tanguy, ont constitué pour leurs proches un véritable soulagement de les voir en vie, de les voir parler car tout signe de vie, c’est un pas en avant. L’une de ces vidéos montre l’ensemble des captifs entourés d’hommes en armes, se réclamant de Boko Haram et exprimant leurs revendications. Ont-elle été prises en compte ?