L’association des femmes et filles de l’Adamaoua et l’ong française ont organisé des consultations ophtalmologiques
Le 13 avril 2010 s’est achevé la collaboration entre l’association des femmes et filles de l’Adamaoua (AFFADA) et l’Ong française Ophtalmo sans frontières. Cinq jours durant, elles ont organisé des consultations ophtalmologiques à l’hôpital régional de Ngaoundéré.
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Mme Oumarou Dadda Kingui, présidente de l’association des femmes et filles de l’Adamaoua |
Elles sont nombreuses, les personnes souffrant des maladies oculaires dans l’Adamaoua. Cette énième campagne de consultations ophtalmologiques a sans doute permis à plusieurs d’entre eux de trouver remède à leur mal, si l’on se réfère à l’affluence des populations. Pas moins d’une centaine de personnes consultées le premier jour. Les prescriptions médicales, les médicaments et autres lunettes médicales disponibles sur place. Toutes choses qui démontrent que l’AFFADA entend mener à bien les missions qu’elle s’est assignée dans le cadre de l’amélioration des conditions de vie des populations.
L’Ong Ophtalmo sans frontières de France est présente dans six centres des régions du Nord et de l’Extrême-nord Cameroun. En 2008 par exemple, les six équipes d’infirmiers qui travaillent depuis 10 ans de façon autonome ont assuré plus de 35 000 consultations, opéré près de 8 000 cataractes, plus de 250 glaucomes pour ne citer que ces quelques maladies. C’est au tour de l’Adamaoua de bénéficier de toutes ces prestations.
En effet, depuis quelques semaines, des sollicitations multiples de plusieurs ONG et groupes de médecins se suivent dans la région. Leur souci majeur étant de soulager les souffrances des populations. Hier c’était les allemands pour les opérations des becs de lièvre, avant eux, les américains pour la chirurgie orthopédique à l’hôpital norvégien de Ngaoundéré, aujourd’hui, voici les français à travers l’Ong Ophtalmo sans frontières au chevet des malades souffrant de la vue à l’hôpital régional de Ngaoundéré. Si pour certains, ces opérations ne nécessitent aucun soin, pour d’autres, les coûts restent modestes: 500 ou 1000 francs CFA comme c’est le cas actuellement. Les populations devraient donc savoir tirer meilleur profit de toutes ces opportunités exceptionnelles qui leur sont offertes.