Sylvia Bongo devrait signer son acte d’adhésion aux synergies africaines, une association dont Chantal Biya est la présidente
Sylvia l’épouse d’Ali Bongo, le chef de l’Etat gabonais, effectue ce lundi 30 août 2010, une visite de travail à yaoundé la capitale camerounaise. Elle devrait signer son acte d’adhésion à Synergies Africaines pour le Sida et les Souffrances, une organisation non gouvernementale panafricaine, fondée en novembre 2002 par la Première dame du Cameroun. Les deux premières dames avaient déjà eu une première rencontre à Paris lors du dernier sommet Afrique-France de Nice, au mois de juin dernier. Nous avons balisé la voie et nos services du protocole vont se rapprocher pour avoir une signature très vite. C’est quelque chose qui me tient à c ur et cela se fera très vite avait déclaré Sylvia Bongo dans un point de presse, après sa rencontre avec la première dame du Cameroun. Cette adhésion de madame Bongo à l’association des Synergies Africaine pour le sida et les souffrances, est selon les autorités camerounaises, une marque de la crédibilité internationale dont jouissent l’institution et sa présidente fondatrice madame Chantal Biya. Plus globalement cette visite de Sylvia Bongo au Cameroun, apprend-on des média proches du pouvoir, va être une occasion pour approfondir la relation avec son homologue camerounaise et pour envisager une plate-forme de collaboration intégrant des actions concrètes, en vue du bien – être des populations du Cameroun et du Gabon en particulier, et celle de la sous – région Afrique centrale en général, dans le sillage de leurs époux Paul Biya et Ali Bongo. La présence de Sylvia Bongo a occasionné un important dispositif sécuritaire. L’axe principale de Yaoundé est barré depuis dimanche, ce qui n’est pas pour plaire à de nombreux Yaoundéens. L’opinion publique quant à elle reste partagée entre l’ignorance de l’évènement et sa critique pure. Je n’étais pas au courant mais je comprends pourquoi le boulevard du 20 mai est bloqué. Pour ma part cette visite ne m’apporte rien, ni à moi ni à ma famille.
Une compétence de plus pour Synergies Africaines
La visite au Cameroun de Sylvia Bongo devrait avoir pour elle une signification particulière. Le Cameroun est un peu comme un deuxième pays pour moi. J’y ai grandi et ma s ur est née là-bas. Donc c’est notre autre famille aussi, avait-elle indiqué à Nice, selon une information rapportée par le quotidien officiel et bilingue camerounais, Cameroon-tribune. L’adhésion de madame Bongo aux synergies africaines devrait procurer à l’association de nouveaux axes d’intervention. Sylvia Bongo est connue pour son implication sociale, notamment auprès des populations sous intégrées, ou encore pour le soutien qu’elle apporte au développement de l’esprit d’entreprises des gabonaises, en finançant par exemple des microprojets. Son objectif qui est proche de celui des synergies, est de s’occuper des personnes qui souffrent, agir dans la durée pour améliorer le vécu des couches sociales fragilisées. Son ambition pour le Gabon est de lutter au mieux contre la pauvreté chez les femmes. Pour cela, elle est persuadée qu’une éducation réussie est le sous bassement d’un développement durable, et veut tout d’abord uvrer dans ce domaine, y promouvoir l’excellence et la rendre accessible aux plus démunis. Synergies africaines pourra encore gagner du terrain dans son implantation en Afrique. L’association compte aujourd’hui 26 premières dames membres. Elle s’est d’ailleurs déjà engagée dans la diversification de son champ d’action. Notamment avec des programmes de lutte contre les maladies non transmissibles. C’est ainsi qu’elle a lancé le 25 mars dernier avec son partenaire, le laboratoire Sanofi-Aventis, un programme de lutte contre l’épilepsie au Sénégal. Programme soutenu par Viviane Wade, vice-présidente de Synergies africaines et marraine de la Ligue sénégalaise de lutte contre l’épilepsie.