PolitiqueJudiciaire




Meurtre de Florence Ayafor : deux présumés assassins devant le tribunal militaire de Yaoundé

Enrôlée devant cette juridiction spéciale depuis aout 2020, l’affaire de cette gardienne de prison sauvagement tuée 30 septembre 2019 dans la…

Enrôlée devant cette juridiction spéciale depuis aout 2020, l’affaire de cette gardienne de prison sauvagement tuée 30 septembre 2019 dans la région du Nord-ouest par de présumés séparatistes vient d’être renvoyée au 21 janvier 2020.

Inscrite au rôle du tribunal militaire de Yaoundé du 17 décembre dernier, l’affaire Florence Ayafor a été renvoyée au 21 janvier 2021. Les motifs de se renvoi sont : la production des listes des témoins par la défense et l’accusation, la constitution de la liste des conseils, la production des actes de naissance des ayants droit et ayants cause, ici, les enfants de Florence Ayafor.

Deux présumés meurtriers sont chargés par l’accusation. Il s’agit de Niba Innocent Akuma et de Ngang Edmond. Ils sont notamment accusés de « coaction d’actes de terrorisme, sécession, assassinat et défaut de CNI (carte nationale d’identité) ». L’Affaire a été enrôlée en « Ordre de mise en jugement direct », autrement dit, elle n’est pas passée par le juge d’instruction.

Gardienne de prison âgée de 46 ans, Florence Ayafor a été kidnappée le 29 septembre 2019, non loin de Santa (région du Nord-ouest du Cameroun), alors qu’elle revenait des obsèques. Elle sera violée, torturée et décapitée le 30 septembre 2019. Son supplice et son exécution seront filmés par ses bourreaux et diffusés sur les réseaux sociaux.

Le 10 juillet dernier à Yaoundé, le ministère de la Défense (Mindef) présente deux présumés assassins de Florence Ayafor, arrêtés après des enquêtes de la Sécurité militaire, avait fait savoir la communication du Mindef.