Le président de la République demande à ces garants de la morale publique de tirer les leçons de l’assassinat de l’enseignant du lycée classique de Nkolbisson afin que pareil drame ne se produise.
L’assassinat du professeur de mathématique du lycée de Nkolbisson continue d’alimenter la chronique. Dans son discours à la jeunesse le 10 février, le président de la République en est revenu vers la fin de don adresse. « Je ne peux pas ne pas évoquer, avant de conclure, un événement récent qui bouleverse nos consciences : le meurtre, à Yaoundé, d’un jeune professeur de mathématiques par un de ses élèves. Cet acte, à peine croyable, en dit long sur les dérives de nos sociétés modernes », a-t-il déclaré.
Il a de suite interpelé quelques garants de l’éducation à faire la lumière sur ce drame. « J’en appelle aux parents, aux hommes de religion et aux enseignants pour que, grâce à l’éducation qu’ils dispensent, de tels faits ne puissent se reproduire. Je vous demande également de réfléchir à ce qui s’est passé, d’en mesurer la gravité et de prendre l’engagement de ne jamais commettre de tels actes ».
Par ailleurs, le président de la République a évoqué la problématique de la prolifération des stupéfiants qui touche une bonne partie de jeunesse. « J’avais demandé au Gouvernement d’envisager la mise en place d’un plan national de lutte contre la consommation des drogues et de l’alcool. Celle-ci avait alors atteint la côte d’alerte au sein de la jeunesse camerounaise. J’invite encore aujourd’hui le Gouvernement à se mobiliser davantage pour lutter contre ce fléau », a-t-il instruit.