› Non classé




Mise au point du Manidem (Mouvement Africain pour la Nouvelle Indépendance et la Démocratie)

"Non aux convulsions et aux élucubrations d'un régime en perte de vitesse" L'hebdomadaire « La Nouvelle » dans son N°…

« Non aux convulsions et aux élucubrations d’un régime en perte de vitesse »

L’hebdomadaire « La Nouvelle » dans son N° 126 du 11 juillet 2011 a publié à la grande une de son journal : Accusations contre le Mindef ; Ekane Anicet voulait-il manipuler certains barons du régime ? De hautes personnalités de la République ciblées ». Le traitement de cette information à la page 3 du journal fait état de multiples rencontres du camarade Ekane Anicet, candidat du Manidem à la présidentielle de 2011 avec certains hauts responsables des services spéciaux de la République à qui il aurait raconté « qu’il a été approché par le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense, Edgar Alain Mebe Ngo’o, pour déstabiliser le régime Biya en organisant les casses et le désordre dans certaines villes du Cameroun ». Le journal La Nouvelle dans son argumentaire présente ce qu’il considère comme le stratagème qui devait aboutir à « un coup d’Etat militaire qui amènerait le Mindef et certains hauts gradés des forces de défense à prendre le pouvoir et organiser par la suite la transition grâce aux réseaux français qui ont commencé à lui faire confiance depuis l’affaire des otages français du groupe Bourbon ».

Sur les rencontres et les déclarations du camarade Ekane Anicet
Les responsables du Manidem rencontrent souvent des autorités dans le cadre normal des échanges républicains. Cela est d’ailleurs de notoriété publique et le Manidem ne rate pas l’occasion d’en faire état chaque fois. S’agissant précisément du Mindef Edgar Alain Mebe Ngo’o, sa dernière rencontre avec le camarade Ekane Anicet date de plus de deux ans à Douala à l’époque où il était encore DGSN. Le camarade assistait avec d’autres personnalités aux obsèques de sa s ur au quartier Bonadibong où il est né et a grandi.

Le Manidem et son candidat ne sauraient être les arbitres des guerres de succession que se livrent depuis quelques temps les clans au sein du régime. Nous ne saurons par ailleurs servir de fusil d’épaule à des journaux à sensation qui sont régulièrement sollicités par les thuriféraires du RDPC pour se régler des comptes.

Le Manidem compte sur l’intelligence des Kamerunais qui reconnaissent ceux qui aiment véritablement ce pays, les patriotes. Notre parti compte sur la mobilisation des Kamerunais autour de ces patriotes pour changer le rapport de force dans notre pays. Les voies qui seront choisies pour assurer le changement dans ce pays dépendront totalement de l’implication de tous les fils du Kamerun. De nombreux patriotes existent bel et bien dans le camp du pouvoir, le camp de l’oppression. Pour différentes raisons plus moins compréhensibles, comme c’est le cas pour certains fonctionnaires et éléments des forces de l’ordre, ils hésitent à s’engager résolument dans la lutte pour le changement. Le patriotisme ne s’accommode jamais avec un quelconque parrainage fût-il de le France ou des Etats-Unis.

Nous allons gagner les prochaines élections, justement parce que l’heure des patriotes a sonné. Le temps des ruptures avec l’ordre ancien, le système néocolonial, pour un Kamerun nouveau pointe à l’horizon. Nous ne nous laisserons pas distraire ni par les convulsions, ni par les élucubrations d’un régime en perte de vitesse, en fin de parcours. Les kamerunais savent qu’ils peuvent compter sur le Manidem. Tout dépend des Kamerunais.

Le Manidem dit ce qu’il fait et fait ce qu’il dit.