De retour au Cameroun depuis le 23 juin 2015, les joueuses n’ont pas encore perçu ce qui leur revient de droits
Le paiement était pourtant annoncé mardi 23 juin. Comme par enchantement, les jours passent et rien de concluant ne se précise. Il s’agit en effet de 21,5 millions FCFA pour chacune des joueuses. Soit 15 millions de F (prime de participation) ; 6 millions de F (pour les victoires. Deux en l’occurrence, à raison de 3 millions de F pour chacune) et 500.000 F de primes de présence. Les victoires se résument aux succès à Vancouver et Edmonton contre l’Equateur (6-0) et la Suisse (2-1).
De sources généralement bien informées, le paiement tarde à cause de la non-disponibilité des états. D’ailleurs, «l’on a eu l’assurance de la hiérarchie. L’argent est là, le régisseur aussi mais il n’y a pas d’états», souffle une source. Après avoir valablement défendu le drapeau du Cameroun en atteignant les 1/8e de finale au mondial féminin au Canada, et de retour au bercail, les joueuses ne savent pas à quel saint se vouer.
D’autres sources crédibles, soulignent que les primes seront payées, mais l’impôt sur le revenu mobile, à hauteur de 16,5% sera prélevé. Ce qui n’est pas du goût des joueuses qui soutiennent n’avoir pas été prévenues. La question des primes réclamées au début ou à la fin d’une compétition de football en particulier au Cameroun, est monnaie courante et ne cesse d’entretenir la discorde dans les milieux du sport. On ne s’empêcher de se demander qui est à la man uvre.