Par Tchuente Tagheu
Monsieur, j´ai lu avec attention votre livre-entretien avec le journaliste Haman Mana intitulé : « Homosexualité, Eglise et droits de l´Homme-ouvrons le débat ». Monsieur comment ne pas apprécier l´ouvrage, le courage et la recherche effectuée ? Puisqu´il s´agit selon vous d´une démarchecitoyenne, de la recherche de la vérité et d´une quête du respect des humains à la lumière des saintes Ecritures. Je me permettrai de faire étalage monsieur, des insuffisances de vos recherches et de votre raisonnement. Mais bien avant je vous parlerai en toute humilité d´un sujet de société dont vous faites l´apologie. Je vous parlerai monsieur de la renaissance culturelle et sociale que nous souhaitons tous, de la place que devrait jouer « les hommes de Dieu » dans notre société, des attentes et des espérances de la jeunesse camerounaise et par extension celle africaine. Monsieur, les souvenirs de mon enfance laissent transparaître des aspects positifs de la société camerounaise qui malgréle choc des années 1988, 1990 et 1996 luttait toujours pour une cohésion sociale. Monsieur, on a l´impression que notre pays obéirait de facon plus ou moins inconsciente à ces vents qui soufflent depuis l´occident ?
Permettez-moi de faire un peu un rappel chronologique.
En 1988, nous avons tous ou pour la plupart connu les affres de la crise économique avec sa vague de malheurs et de désolation qui marquera tout de même l´une des plus grandes ruptures sociales de notre pays. En 1990, la fameuse vague de démocratisation ( et de démocration intégrale) et de l´expansion d´ONG (Organisations non-gouvernementales) comme celle que vous dirigez, si je me trompe que rectification soit faite. L´on a assisté à la glorification de ces nouvelles-vieilles structures au risque de mettre à mal l´autorité étatique. Vous vous rappelez bien du fameux discour tenu « il n´y a que les ONG qui sont à même de conduire le processus démocratique ». En 1996, la constitution qui devrait accompagner « la démocratisation des institutions ». Monsieur, pour le reste vous êtes suffisamment imprégné. Depuis 2006, avec la publication du « Top 50 » un nouveau concept médiatique a fait son apparition ; donnant ainsi tribune libre à tous ces opportunites, rapaces et oiseaux de mauvaises augures de faire étalage de leur avidité. Ceci au nom d´une prétendue défense « des droits d´une minorité ». Monsieur, l´homosexualité est une honte et devrait être considérée comme une maladie dont-on peut et devrait guérir. Vouloir comme vous le dites ramener le débat au stade de l´interprétation et de l´analayse et l´analyse à la compréhension du citoyen lambda est une démarche fort bien démagogique. Voudriez-vous nous faire croire monsieur, que votre « seigneur et dieu » fut un homosexuel ? Au risque de blesser les sensibiltés des vrais chrétiens, ceux pour qui Christ reste un réel exemple de vie. Je me demande bien monsieur quel « seigneur et dieu » vous prétendez servir et glorifier ? Judas !!! Ne vous cachez pas sous cette soutane. Prenez courage et dévoilez votre vrai visage.
Je cite un extrait de votre entretien « La Bible ne condamne pas les homosexuels » Au cours des échanges, Haman Mana compare l’homosexualité à des déviances. Haman Mana « A vouloir être attentif aux mutations culturelles qui affectent la vision de la sexualité, on ne sera pas étonné qu´un jour l´inceste, la pédophilie, la zoophilie et autres pratiques de sexualité avec les cadavres auront aussi droit de cité ». Vous répondez : « Quant à la pédophile il s´agit d´un crime perpétré contre des êtres fragiles, sans défense et qui n´ont donc pas atteint la majorité pour consentir à la demande sexuelle. La différence entre la pédophilie et l´homosexualité, c´est que dans ce dernier cas, il y a une relation amoureuse entre deux personnes de même sexe, majeures et consentantes. Il n´y a donc ni victime ni plaignant, ni préjudice pour l´une ou l´autre partie. » Vous estimez que ses positions ne vont pas à l´encontre des préceptes de la Bible. Qu´en est-il donc de Sodome et Gomorrhe monsieur ? Où le partraiche Abraham fut le témoin d´une catastrophe provoquée par la colère du créateur, qui anéantit totalement les deux villes. Et que repprochait notre Seigneur à ces habitants ? De graves fautes morales notamment des comportements pervers incluant l´homosexualité. Je vous prierai de relire avec profondeur ces textes de la Sainte Bible : (Gn.13 ; Gn.14 ; Gn.18 ; Gn.19). Plus loin vous dites, « il faut reconnaître que le mariage homosexuel pose une question fondamentale, celle de la famille et de sa vocation à perpétuer l´espèce humaine et à contribuer à la stabilité sociale. C´est donc une question à approfondir quand la société et l´Eglise ouvriront le débat sur l´homosexualité ». Monsieur, il n´y a pas de débats à ouvrir sur une question et un mode de vie faux et l´Eglise corps du Christ ne devrait pas forcément suivre l´évolution sociale pervertie voulu par une poignée de personne ; au risque de perdre l´essence même de son message et de facto à disparaître. Je vous convie à lire cet ouvrae porteur sur la relation amoureuse (homme-femme) et sur le sens de la famille à la lumière des saintes écritures : « Tu veux ma main, mais veux-tu mon c ur ?- Ce que dit la Bible sur les relations amoureuses : » (Phillips Richard & Sharon. Editeur : Europresse, Parution : Mars 2008)
Par la suite vous parlez d´une prétendue existance en Afrique des pratiques homosexuelles et non de l´homosexualité proprement dite ; tout en faisant allusion aux travaux de l´iminent Pr Eboussi Boulanga dans un dossier de la revue « Terroirs du camerounais », que cette orientation sexuelle « a existé et existe dans les grandes régions africaines que sont l´Afrique occidentale, centrale, orientale et australe ». Monsieur éviter les amalgames. L´un ne justifie pas forcément l´existence de l´autre. Vous êtes sexagénaire je pense et je suppose que vous vous exprimez très bien en une langue locale du Cameroun. Avez-vous trouvé un mot se reférant à l´homosexualité ? Sur le plan sanitaire, vous dites « savez-vous qu´au Cameroun, le taux de prévalence du VIH-sida chez les homosexuelles est cinq fois supérieur au taux de prévalence de la population en général et que le Cameroun a bénéficié de financements pour des programmes de santé ciblant les hommes qui ont les relations sexuelles avec les hommes ? ». Ceci est bien triste monsieur, vous devez savoir que le ministre de la santé a accepté cette « aide » au nom du droit à la santé. Et nous percevons cela comme tel. Et je pense que le gouverment devrait aller plus loin dans sa politique de durcissement contre cette pratique sexuelle, en ouvrant un programme de réinsertion sociale pour ces handicapés sexuels. ; tout en mettant un accent sur le retour à la sexualité conventionnelle et traditionnelle. Monsieur, je suis arrivé à la conclusion que vous serez un opportuniste en quête de nouveau financement pour sauver votre structure. La nouvelle tendance serait-elle comme à l´instar de madame Alice nkom de militer pour les minorités ? » « Y compris selon vos propos des minorités seuelles ? » et de gagner quleques Francs CFA au mépris de la morale et de la cohésion sociale ?
Monsieur, ce dont notre société a besoin est une orientation nouvelle, une véritable révolution culturelle qui consisterait à transformer l´homme dans ce qu´il a de plus profond, à extirpé les racines du révisionnisme, à consolider, À développer le système panafricain et un nouveau leadership totalement indépendant , fier de s´assumer et authentique. Les occidentaux ont peut être réussi leur révolution culturelle mais nous pas encore et ils ne devraient pas nous imposer la leur. L´histoire vous regarde monsieur, la jeunesse vous suit et vous pouvez bien être sûr que le temps où un véritable vent du changement soufflera sur notre pays, où les citoyens lambda suffisamment éduqués prendront la mesure des enjeux sociaux, économiques et politiques de notre société viendra. Monsieur, la jeunesse vous parle et vous interpelle. Les jeunes diplômés sans emploi, hautment qualifiés, ces jeunes sans perspectives, ces jeunes espérant tant de notre société et ne demandant qu´à croire à un lendemain meilleur. De grâce, développez un véritable charisme porteur d´une véritable lumière, et non une illusion trompeuse et une orientation fausse des problèmes de notre société. Comment guérir notre société de ce mal ?

Journalducameroun.com)/n